MILA Sit-in, devant la wilaya, des 36 employés licenciés par Alstom Suite au conflit qui opposait la section syndicale des travailleurs algériens de la station de pompage de Beni Haroun à la direction d'Alstom Hydro France, relatif à la convention de travail, la grille des salaires et autres droits syndicaux, puis la grève qui s'en est suivie au mois d'avril 2012, la direction de ladite société française, faisant fi des lois et réglementation régissant le monde du travail, a décidé unilatéralement de procéder au licenciement, sans indemnités ni préavis, de 36 travailleurs, tous grades confondus, sur les 43 composant le personnel de la méga-station de pompage de Beni Haroun. Pour les représentants des travailleurs licenciés, ceci représente «une violation et une atteinte au droit algérien régissant les relations de travail et un manquement à la loi 90-11, notamment l'article 98 qui stipule qu'aucune sanction disciplinaire ne peut être infligée au travailleur, au-delà de 90 jours de la constatation de la faute présumée commise». En effet, le conflit qui a opposé les deux parties remonte au mois de mai 2012, alors que les sanctions ont été prises au mois de mai courant. Plus grave encore, pour accomplir «leur forfait» selon les dires des travailleurs, l'administration d'Alstom a «érigé» une commission de discipline «qui s'apparente plus à un tribunal correctionnel, contrairement aux dispositions en vigueur qui stipulent que toute commission de discipline doit être composée des représentants de l'administration et du personnel, dûment élus par leurs pairs, alors que ce n'est pas le cas pour cette commission». La commission a donc tranché en procédant, purement et simplement, au licenciement des travailleurs incriminés, qui étaient détenteurs de contrats à durée indéterminée (CDI), pour le motif d'avoir participé à une grève illégale, ce qui s'apparente à une faute professionnelle du 3e degré, donc passible de révocation. Beaucoup d'irrégularités et de non-respect des procédures ont été commis par l'employeur dans ce conflit, jugent l'Inspection de travail de la wilaya, ainsi que le secrétariat de wilaya de l'UGTA. Ne sachant plus à quel saint se vouer, les travailleurs licenciés qui s'estiment sacrifiés par leur entreprise, afin de permettre, selon leurs dires, à une société privée sous-traitante de prendre le relais de la gestion de cette méga-station, en procédant au recrutement d'un personnel, trié sur le volet, et à contrat à durée limitée, ont organisé ce mardi 14 mai, un sit-in devant la Wilaya, où ils ont été reçus par le wali en personne, qui leur a promis de prendre en charge leurs doléances afin de trouver une sortie qui arrangerait les deux parties. A. M'haimoud OUM EL BOUAGHI Démantèlement d'un dangereux groupe de malfaiteurs Nous apprenons de sources sécuritaires que les éléments de la gendarmerie de la compagnie d'El Amiria, dans la commune de Sigus, à 60 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya, ont réussi à mettre hors d'état de nuire un dangereux groupe de malfaiteurs qui agissait sous la menace d'arme à décharge électrique pour agresser ses victimes. C'est sur informations parvenues à la gendarmerie faisant état de la circulation de boissons alcooliques et autres barbituriques dans les milieux urbains, notamment à l'entrée ouest de la ville sur la RN 10, la gendarmerie a dressé des barrages dans les deux sens de la voie où elle a intercepté deux véhicules, une Citröen et une R 19 à bord desquels se trouvaient 4 personnes répondant aux signalements fournis. Après la fouille des véhicules et la vérification des identités des passagers, dont deux sont originaires de la ville de Béjaïa, plus de 6 000 unités de boissons alcoolisées de différents types et volumes ont été découvertes. Les éléments de la gendarmerie ont découvert aussi une arme «à décharge électrique» utilisée par les malfaiteurs pour immobiliser leurs victimes et les déposséder de leurs biens. Présentés devant le procureur de la République de Aïn Fakroun, pour les charges de vente de boissons alcoolisées et détention d'armes prohibées, deux de ces individus ont été mis en détention préventive, quant aux deux autres, ils ont été relâchés. Moussa Chtatha De nouveaux projets au profit des jeunes à Constantine Le secteur de la jeunesse et des sports sera renforcé, dans la commune de Didouche-Mourad (Constantine) par de nouvelles infrastructures destinées aux jeunes, a indiqué hier mercredi à l'APS le président de l'Assemblée populaire communale (APC). Des terrains de football revêtus de pelouses synthétiques seront prochainement aménagés, dans ce cadre, dans plusieurs quartiers urbains et zones rurales de cette commune, à l'instar des localités d'Oued Lahdjar, de Sidi-Arab et de Massinissa, a précisé M. Tahar Bouchehem. La réalisation de ces espaces sportifs, inscrits au titre des programmes communaux de développement (PCD) de l'exercice 2013, vivement souhaités par de nombreux comités de quartier, vise à «intensifier la pratique du sport de proximité» et à «participer à extraire la jeunesse de l'influence négative de l'oisiveté», a souligné cet élu. Ces terrains seront dotés de toutes les commodités indispensables, à l'exemple de vestiaires, afin de répondre aux attentes des jeunes, notamment les footballeurs structurés dans des équipes de quartier affiliées à la ligue de wilaya, a ajouté M. Bouchehm, faisant savoir que la responsabilité de la gestion et de la préservation de ces lieux incombera aux associations de quartier et à l'Office des établissements de jeunes (ODEJ). Par ailleurs, une enveloppe financière de 18 millions de dinars a été mobilisée au titre des PCD pour la réalisation d'une opération de réhabilitation du stade communal de Didouche-Mourad dont la tribune et les vestiaires seront réhabilités, a-t-il encore ajouté. Le terrain de football de cette enceinte sportive sera également doté d'un gazon en fibre synthétique et de pylônes d'éclairage afin de rentabiliser au maximum cette infrastructure, a noté la même source. La commune de Didouche- Mourad verra, en outre, la réception avant la fin du mois en cours d'une salle omnisports d'une capacité de 500 places, appelée à impulser la pratique sportive, notamment les sports collectifs, selon cet élu qui a précisé que cette structure a nécessité un investissement de plus de 30 millions de dinars. APS SKIKDA Deux agresseurs sous les verrous pour une addition non payée Association de malfaiteurs, tentative d'homicide volontaire avec préméditation à l'aide d'une arme blanche et non-acquittement d'une addition. Tels sont les griefs retenus par le procureur de la République de Skikda à l'encontre de deux jeunes âgés de 20 et 21 ans, qui ont été placés en détention préventive, pour avoir commis ces délits contre un gérant d'un fast-food à l'avenue Bachir- Boukadoum. Les faits de cette affaire remontent au 7 mai 2013, vers les coups de 22 heures, lorsque la victime, blessée, s'est présentée devant la permanence de la police, pour dénoncer l'agression dont elle a fait l'objet de la part des deux jeunes hommes. Sur place, les enquêteurs ont découvert que les deux personnes s'étaient restaurées vers les coups de 20 heures dans le fast-food et qu'elles ont quitté les lieux, après y avoir provoqué un tollé et sans avoir honoré la note de leur consommation, chose qui a incité le gérant à les pourchasser. Mal lui en prit, les deux protagonistes, probablement sous l'effet de la drogue, lui ont asséné un coup d'épée dans le dos. Les jours de la victime, qui a été évacuée à l'EPH de Skikda, ne sont pas en danger.