MOSTAGANEM Rencontre nationale sur la mise à niveau des exploitations agricoles et de la ressource halieutique L'amphithéâtre de l'INES de l'université Abdelhamid- Benbadis a abrité la semaine dernière une journée d'étude sur la mise à niveau des exploitations agricoles et de la ressource halieutique. Des experts dans le domaine mais aussi des professeurs d'université ont appelé à développer l'agriculture pour renforcer la sécurité alimentaire et réduire la dépendance aux hydrocarbures. Une série d'interrogations a été soulevée par les communicants au cours de cette journée d'étude pour favoriser une production agricole compétitive, imposer aussi un repos biologique à la ressource halieutique, des critères d'éligibilité à remplir pour la mise à niveau des exploitations agricoles, la place des fermes pilotes de l'Etat et la nature des contrôles et suivis auprès des exploitations qui ont bénéficié des avantages de ce dispositif. Le financement de l'agriculture en tant que facteur de compétitivité a été le premier thème abordé où l'agriculture au même titre que les autres secteurs de l'économie est appelée à la compétitivité sous peine de régression, voire même de disparition de certaines filières agricoles sous les effets de l'ouverture du marché mondial. L'autre sujet soulevé, celui des exportations des dattes algériennes. Notre pays possède à peu près quelque 18 millions de palmiers avec 950 variétés mais les performances de cette filière restent insuffisantes, autrement dit ce canal rencontre des difficultés dans toutes les régions phoenicicoles du pays quand on sait que le rendement d'un palmier ne dépasse pas les 50 kg et que le taux d'exploitation est à peine de 3% de la production nationale. L'étude socio-économique du secteur oléicole n'était pas en reste avec, comme exemple, la région de Mostaganem. Le secteur a bénéficié d'une importante aide financière depuis les années 70 ainsi que les industries de transformation et de la logistique commerciale des produits oléicoles. Le dernier programme de développement de ce secteur prévoit la réalisation d'un million de tonnes/ha sur les quatre années à venir. Un intérêt est accordé par l'Etat et le secteur privé pour l'agriculture biologique aux produits de qualité visant à l'exportation dont un programme pilote de l'agriculture Bio est lancé pour sa valorisation. Par ailleurs, diverses communications ont été présentées comme autres constituants pour enrichir la mise à niveau des exploitations agricoles et de la ressource halieutique. A. B. CHLEF Un jeune tente de s'immoler par le feu Dimanche 26 mai, vers 10h 30 du matin, un jeune s'est présenté à la DAS de Chlef et a mis le feu à ses vêtements. L'homme, employé dans le cadre du filet social, aurait été suspendu de ses fonctions. Le directeur qui a tenté de le dissuader de commettre cet acte a été également brûlé. Le jeune désespéré se trouve au niveau de l'hôpital Ouled- Mohamed dans un état très préoccupant. Medjdoub Ali NAÂMA Déficit en encadrement médical spécialisé dans certaines structures de santé Certaines structures publiques de santé dans la wilaya de Naâma sont en butte à des contraintes liées au déficit en encadrement médical spécialisé, qui risque de peser négativement sur les prestations médicales, a-t-on appris de la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH). Cette situation est induite par le départ de praticiens issus du nord du pays, au terme de leur durée de service dans la wilaya de Naâma, a indiqué le responsable de la DSPRH, M. Ali Bachiri. Dans le souci d'assurer le couverture en encadrement médical spécialisé à Naâma, le même responsable a fait état de démarches du secteur en vue de pourvoir, avant la fin de l'année, les établissements publics hospitaliers des daïras de Naâma et Mécheria, en praticiens spécialistes supplémentaires, notamment pour les services de cancérologie, cardiologie, médecine interne, chirurgie générale et réanimation. M. Bachiri a indiqué que certaines structures hospitalières ont, dans la même optique de prise en charge médicale spécialisée, conclu des conventions avec des spécialistes privés, en vue d'épargner aux malades les déplacements vers d'autres structures de santé hors la wilaya, pour des motifs de soins. Le secteur, qui a vu, depuis 2012, son encadrement renforcé de 18 médecins spécialistes accuse, toutefois, un déficit au niveau de certains établissements, suite au départ des spécialistes, en dépit de la mise à leur disposition de logements de fonction en vue d'assurer leur stabilité. Ces efforts d'amélioration de la couverture médicale à Naâma sont également soutenus par l'acquisition d'équipements médicaux modernes, notamment pour les services de chirurgie générale, de médecine interne, de maternité, des urgences et de réanimation, en plus d'autres matériels et accessoires nécessaires, dont des fauteuils dentaires, des équipements de radiologie et des ambulances. Ces acquisitions, qui nécessiteront la présence d'un encadrement médical spécialisé pour sa supervision, entraîneront l'introduction de nouvelles techniques et l'ouverture de nouveaux services spécialisés, pour une meilleure prise en charge des malades de la région, a également fait savoir la DSPRH de Naâma. ORAN Ouverture du 9e Salon international des équipements et des services de l'eau Quelque 313 exposants dont 140 nationaux et 173 étrangers représentant une vingtaine de pays prennent part à la 9e édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau inauguré lundi à Oran par le ministre des Ressources en eau, M. Hocine Necib. Plus de 8 000 visiteurs sont attendus à ce salon qu'accueille la wilaya d'Oran pour la deuxième fois, et qui durera jusqu'à jeudi prochain, selon l'agence Pollutec, organisatrice de l'évènement. Une superficie totale de 12 000 mètres carrés a été aménagée pour abriter l'exposition qui aura pour thématiques principales : «Une meilleure gouvernance du secteur public de l'eau» et «L'optimisation de l'utilisation de l'énergie électrique dans l'exploitation des installations hydrauliques». La participation algérienne à ce salon sera marquée par une présence diversifiée, affirment les organisateurs, précisant que la part des exposants nationaux «poursuit sa croissance avec un secteur public largement représenté» à travers des agences sous tutelle, des Sociétés des eaux et de l'assainissement des quatre grandes villes du pays et des entreprises de réalisation d'ouvrages hydrauliques, souligne-t-on. Les opérateurs privés seront représentés, quant à eux, par des PME notamment, mais aussi par de grandes firmes de réalisation opérant dans le secteur ainsi que des sociétés étrangères de droit algérien. Pas moins de 21 pays seront représentés à cette manifestation dont 6 occupant des pavillons, à savoir la Chine, l'Espagne, les Etats- Unis, la France, l'Italie et les Pays-Bas. Cette nouvelle édition du SIEE-Pollutec verra aussi la présence exceptionnelle d'entreprises présentant leurs solutions aux problèmes de l'environnement comme le traitement des déchets, les énergies propres et l'environnement. Parallèlement à l'espace d'exposition, des conférences et ateliers thématiques sont programmés et auront notamment pour sujets le traitement des déchets ménagers et la mise en place de filières de tri et de recyclage. La précédente édition, organisée en avril 2012 à Alger, a enregistré la participation de 264 exposants nationaux et étrangers.