La Sonatrach a lancé hier un appel d'offres international pour la réalisation à Hassi R'mel d'une station de compression du gazoduc GR4, devant relier les champs de Rhourd Ennous à Hassi R'mel. Pourtant, ce même projet a déjà été attribué auparavant à la société canadienne SNC Lavalin. Ce qui laisse croire que les La Sonatrach a lancé hier un appel d'offres international pour la réalisation à Hassi R'mel d'une station de compression du gazoduc GR4, devant relier les champs de Rhourd Ennous à Hassi R'mel. Pourtant, ce même projet a déjà été attribué auparavant à la société canadienne SNC Lavalin. Ce qui laisse croire que les autorités du pays ont décidé de l'annulation de l'attribution du contrat après avoir acquis la certitude de l'implication du groupe canadien dans les affaires de corruption en Algérie. Le contrat de réalisation de la station de compression du gazoduc GR4 est le plus important parmi ceux décrochés par SNC Lavalin depuis le départ de Chakib Khelil. Lors de la première phase de présélection, la société canadienne était en course pour ce projet avec pas moins de 14 sociétés et groupements internationaux. La liste comprenait les entreprises les plus performantes à travers le monde, telles Daewoo, ABB, Samsung, Hyundai, JGC et Dodsal. Mais, SNC Lavalin avait fini par les devancer toutes, en décembre dernier, et obtenir ce contrat pour un important montant : 1,99 milliard de dinars, 19,18 millions d'euros, 20,40 millions de dollars canadiens et 65,26 millions de dollars américains. Depuis lors, les scandales en cascade dans les affaires de corruption avec Farid Bedjaoui ont énormément affecté l'image de SNC Lavalin en Algérie. Comme conséquence directe, la société d'engineering canadienne a été touchée par l'enquête sur le dossier Sonatrach II. Les locaux de l'entreprise ont été perquisitionnés lundi dernier et des dossiers ont été emportés par les officiers de la police judiciaire qui agissaient sur commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction en charge du dossier. Certains experts n'excluent pas la délivrance de mandats internationaux contre des responsables de SNC Lavalin, impliqués directement avec Farid Bedjaoui et Chakib Khelil. Une enquête interne menée par SNC Lavalin a permis de découvrir 56 millions de dollars canadiens en paiements effectués à des personnes étrangères, dont Farid Bedjaoui qui était rémunéré en qualité de consultant du groupe. L'intérêt porté par les autorités aux activités de SNC Lavalin devrait révéler également des noms parmi les actuels responsables à la Sonatrach, Chakib Khelil ne pouvant pas être responsable des récents contrats décrochés par le groupe canadien. Le même constat est fait pour l'étude obtenue par SNC Lavalin pour la réalisation de la RN77 devant relier Jijel à El Eulma, un projet pour lequel l'Etat a consacré une enveloppe de 2,5 milliards de dollars. Mokhtar Benzaki autorités du pays ont décidé de l'annulation de l'attribution du contrat après avoir acquis la certitude de l'implication du groupe canadien dans les affaires de corruption en Algérie. Le contrat de réalisation de la station de compression du gazoduc GR4 est le plus important parmi ceux décrochés par SNC Lavalin depuis le départ de Chakib Khelil. Lors de la première phase de présélection, la société canadienne était en course pour ce projet avec pas moins de 14 sociétés et groupements internationaux. La liste comprenait les entreprises les plus performantes à travers le monde, telles Daewoo, ABB, Samsung, Hyundai, JGC et Dodsal. Mais, SNC Lavalin avait fini par les devancer toutes, en décembre dernier, et obtenir ce contrat pour un important montant : 1,99 milliard de dinars, 19,18 millions d'euros, 20,40 millions de dollars canadiens et 65,26 millions de dollars américains. Depuis lors, les scandales en cascade dans les affaires de corruption avec Farid Bedjaoui ont énormément affecté l'image de SNC Lavalin en Algérie. Comme conséquence directe, la société d'engineering canadienne a été touchée par l'enquête sur le dossier Sonatrach II. Les locaux de l'entreprise ont été perquisitionnés lundi dernier et des dossiers ont été emportés par les officiers de la police judiciaire qui agissaient sur commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction en charge du dossier. Certains experts n'excluent pas la délivrance de mandats internationaux contre des responsables de SNC Lavalin, impliqués directement avec Farid Bedjaoui et Chakib Khelil. Une enquête interne menée par SNC Lavalin a permis de découvrir 56 millions de dollars canadiens en paiements effectués à des personnes étrangères, dont Farid Bedjaoui qui était rémunéré en qualité de consultant du groupe. L'intérêt porté par les autorités aux activités de SNC Lavalin devrait révéler également des noms parmi les actuels responsables à la Sonatrach, Chakib Khelil ne pouvant pas être responsable des récents contrats décrochés par le groupe canadien. Le même constat est fait pour l'étude obtenue par SNC Lavalin pour la réalisation de la RN77 devant relier Jijel à El Eulma, un projet pour lequel l'Etat a consacré une enveloppe de 2,5 milliards de dollars.