Reporté pour hier, le procès de l'ancien wali d'Oran n'a finalement pas eu lieu. Il a été renvoyé à la prochaine session criminelle, a décidé le président du tribunal criminel près la cour d'Alger, M. Mohamed Rakad. Motif de ce report, «permettre à l'avocat, commis d'office par le tribunal, de consulter le dossier de cette affaire». Il est à noter que l'affaire avait été programmée pour dimanche mais a été reportée à hier lundi, en raison de l'absence de la défense de l'un des accusés. Le tribunal a, par conséquent, désigné un avocat d'office pour suivre le dossier et décidé de libérer les mis en cause et de reporter l'affaire pour la deuxième fois consécutive à la prochaine session criminelle. Le juge Mohamed Rakad a expliqué ce report par le souci de permettre à l'avocat commis d'office de consulter le dossier suite à la demande de la défense. L'affaire avait été programmée pour dimanche après cassation par la Cour suprême du verdict prononcé à l'encontre de Bachir Frik en 2007, le condamnant à 7 ans de réclusion pour «dilapidation de deniers publics». Sont également impliqués dans cette affaire, l'ancien directeur de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Oran et l'ancien directeur de l'Agence foncière de la commune d'Oran. Les trois accusés comparaissaient libres devant le tribunal criminel car ayant purgé totalement leurs peines de prison.