Tizi-Ouzou : Le siège de la daïra fermé depuis lundi dernier Les villageois d'Ameddah maintiennent la pression Les habitants du village Ameddah, dans la commune de Tizi-Gheniff, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, ne décolèrent pas. Ils ont fermé, hier mercredi, le siège de leur daïra pour la troisième journée de suite pour réclamer l'amélioration de leur cadre de vie. Les protestataires revendiquent, entre autres, le raccordement de leur village au réseau de gaz naturel, le revêtement de la route, l'aménagement des pistes de désenclavement et la réhabilitation du foyer de jeunes ainsi que l'aire de jeux. «Notre plate-forme de revendications remonte à 2009. Depuis, nous n'avons pas cessé d'interpeller les responsables locaux et de wilaya lors de plusieurs réunions ou via des actions de protestation. Mais, malheureusement, aucune de nos doléances n'a été sérieusement prise en charge. Les projets de bitumage de la route et du raccordement au réseau de gaz naturel sont déjà confiés à des entreprises, mais les travaux ne sont toujours pas entamés. Quant à ce qui a été réalisé, à l'instar des caniveaux et une partie du réseau d'assainissement, les travaux sont mal faits et entachés de plusieurs anomalies, de l'aveu même de certains responsables et élus à l'APC», se révolte un membre du comité du village. Et à un autre de souligner : «Nous avons toujours favorisé le dialogue, mais les responsables concernés n'ont pas tenu leurs engagements maintes fois réitérés. Nous sommes donc las des promesses mensongères. Nous voulons du concret.» Les protestataires se disent ainsi «déterminés à ne pas quitter les lieux avant le lancement des travaux de raccordement au réseau de gaz naturel afin de procéder ensuite au bitumage de la route pour que tout soit achevé avant l'arrivée de la saison des pluies». Yacine Omar Un jeune homme découvert pendu à un olivier à M'kira Le corps sans vie d'un homme, répondant aux initiales Z. M., âgé de 38 ans, a été découvert mardi dernier, vers 15h, au village Iziyanen, dans la commune de M'kira, relevant de la daïra de Tizi-Gheniff, au sud-ouest de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le jeune homme, dépressif, se serait suicidé par pendaison, selon une source locale. Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile se sont rendus sur les lieux. Le corps du défunt a été évacué vers l'hôpital de Draâ El Mizan pour autopsie, ajoute-t-on de même source. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Y. O. Grève de la faim d'une enseignante, le soutien du Satef Une enseignante d'anglais au CEM Mouloud Feraoun a entamé une grève de la faim depuis hier mercredi. Madame Lankri, c'est le nom de cette enseignante, a choisi le siège de la Direction de l'éducation pour mener son action de protestation pour attirer l'attention sur ce qu'elle considère être un déni de ses droits par l'administration de l'établissement où elle travaille qui «lui a retiré à tort quatre mois de salaire», précise la déclaration du Satef qui apporte son soutien à l'enseignante qui est également adhérente de ce syndicat. Ce dernier interpelle et rend la Direction de l'éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou «responsable des conséquences qui peuvent découler de cette situation, sachant que la gréviste de la faim est dans un état de santé alarmant». Le Satef signale, au passage, que le recours à cette action extrême de la part de cette enseignante «est venu après avoir usé de tous les moyens légaux et pacifiques», dénonçant, au passage, «les réponses injustes et irresponsables de la tutelle à ce genre de situation que vit notre adhérente et que vivent d'autres fonctionnaires qui soufrent le martyre dans l'anonymat total». S. A. M. ALGER Tarifs prohibitifs au parking Béziers Au parking Béziers, géré par les Etablissements «El-Aurès», celui qui est en bas ignore, c'est naturel, ce qui se passe en haut. Alors, il distribue des tickets à pleines mains, si j'ose dire, avec pour résultat un embouteillage jusque sur la terrasse du 12e étage. Et comme il y a plus de voitures qui montent que celles qui descendent, vous devinez le résultat : des voitures littéralement pare-choc contre pare-choc, malgré le stationnement en double file de véhicules avec frein à main desserré. Même là, comme les voitures sont systématiquement collées les unes aux autres, il faut de sacrées doses d'énergie pour déplacer les bonnes et s'extirper du parking normal. En temps ordinaire, le stationnement en double file est autorisé, parce qu'il arrange les automobilistes pressés et met du beurre dans les épinards du gérant, si tant est qu'il aime ce type de légume. Reprenons : après une bonne vingtaine de minutes de grimpée, vous parvenez enfin au 12e, très ensoleillé, et même trop. De plus, la file d'attente est pénible et les klaxons énervants. Vous parvenez quand même à rejoindre la file des sortants, en espérant que vous allez peut-être trouver votre bonheur, là où il vous a boudé, lors de la montée. Nada ! Pas un qui a la bonne idée de partir avec le bon timing et pour vous permettre de vous garer enfin. Vous arrivez à la caisse, tendez votre ticket et vous informez suavement le caissier que vous n'avez pas trouvé de place et que vous repartez en quelque sorte bredouille. Bredouille ? ça ne se conjugue pas à la même personne du point de vue de l'encaisseur : il vous répond froidement et brutalement que c'est 50 DA. Et il n'y a pas à discuter : il y a des jours où on s'en sort bien avec juste cette somme-là à débourser. Donc, je résume : 50 DA pour un petit voyage aller et retour jusqu'au 12e. Il y a des jours où vous avez envie de leur dire d'aller se garer ailleurs, mais ils sont chez eux, et nous presque chez nous, puisqu'ils s'arrogent le droit de nous prendre pour leurs tirelires personnelles. Heureusement qu'il y a eu une petite lueur d'espoir dans tout cela : à proximité de la Maison de la Presse, place du 1er-Mai, j'ai encore payé 50 DA sur un parking dit sauvage, mais j'ai stationné au moins deux bonnes heures. C'est quand même mieux qu'à Béziers. Ahmed Halli M'sila Sortie de promotion de l'Ecole militaire d'artillerie du terrain de Bou-Saâda Le chef de la 1re Région militaire, le général major Chentouf Lehbib, a procédé, ce lundi, à la sortie de promotion des officiers et sous-officiers contractuels ayant suivi une formation à l'Ecole d'application d'artillerie du terrain de Bou-Saâda, en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya. La 12e promo des élèves officiers et la 29e des sous-officiers contractuels, a été bâptisée au nom du martyr Nafaâ Brahim. En cette circonstance, le chef de la 1re Région militaire a honoré les majors de promo parmi les militaires fonctionnaires au nom du président de la République à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance. Il s'agit de 8 officiers militaires, un officier de la Protection civile et 6 sous-officiers contractuels ayant suivi un stage de recyclage rentrant dans le cadre de la formation continue. L'Ecole militaire d'application d'artillerie du terrain de Bou-Saâda assure une formation théorique et pratique comportant les thèmes militaires, l'enseignement général, et ce, en vue de développer la culture du militaire, et l'enseignement scientifique pour un savoir technologique comme elle assure une préparation morale et physique, selon le directeur de l'école, le général El Hachemi Bachiri. Le chef de la 1re Région militaire, le général major Chentouf Lehbib, a honoré la famille du martyr tombé au champ d'honneur en 1961. A. Laïdi SES VICTIMES SE COMPTENT PAR DIZAINES La «femme escroc» arrêtée à Blida Affichant l'allure d'une femme d'affaires ayant de sérieuses connaissances parmi les concessionnaires automobiles et autres importateurs de matériaux de construction, une dame, la quarantaine, a mené en bateau des dizaines d'hommes qui lui remettaient des sommes d'argent comme avance pour l'acquisition rapide de voitures ou de matériaux de construction. C'est un revendeur d'automobiles qui, après avoir remis 200 millions de centimes à la dame pour l'achat de deux voitures dans un délai ne dépassant pas 20 jours, qui déposa une plainte contre elle auprès de la Sûreté de daïra de Ouled-Yaïch, à 5 km au nord de Blida, après l'avoir fait traîner. L'attitude embarrassée et l'argumentation non convaincante de la «femme d'affaires» ont suscité des doutes chez la victime, d'autant qu'à chaque appel téléphonique, elle trouvait des justifications pas très pertinentes. Arrêtée avec deux de ses complices, la femme avoua avoir escroqué plus de vingt personnes pour un montant global de cinq milliards de centimes. Présentée, lundi dernier, devant le juge d'instruction du tribunal de Blida, la mise en cause a été écrouée alors que les deux autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire pour le chef d'inculpation d'escroquerie. M. B. 1 130 logements seront distribués avant le mois de Ramadan 1 130 logements sociaux-locatifs seront distribués avant le mois de Ramadan, dans les différentes communes de la wilaya de Blida. C'est ce qu'a annoncé hier, Mohamed Ouchène, wali de Blida, en marge de la deuxième session ordinaire de l'APW. Par ailleurs, il a affirmé que les marchés anarchiques ne pourront être éradiqués avant qu'une alternative ne soit trouvée. Dans ce contexte, le premier responsable de l'exécutif de la wilaya a indiqué que 18 marchés de proximité sur les 54 en projet ont été réalisés. Parmi ces derniers, sept seront distribués durant le mois de juillet prochain. «Une fois tous les marchés de proximité réalisés, il n'y aura plus de marchés anarchiques dans la wilaya de Blida, dira Mohamed Ouchène qui, sur un autre registre, fera connaître que tous les établissements éducatifs en cours de réalisation seront livrés avant la prochaine rentrée scolaire. Enfin, pour faire face à la demande accrue en eau potable durant cet été, le wali a révélé que la wilaya de Blida sera renforcée par d'importantes quantités d'eau en provenance de plusieurs sources dont celles d'Alger, de Chiffa et du barrage de oued Bouroumi.