ENVOYES PAR L'AGENCE NATIONALE DE LOISIRS DE JEUNES 204 enfants algérois livrés à l'abandon dans un centre de colonie de vacances Un flagrant manque du sens de l'organisation et des responsabilités, estiment les cadres du secteur de la jeunesse et des sports de Mostaganem. Eclaircissement : mardi dernier, sans la moindre annonce de l'arrivée de colons, 4 autocars dépêchés par l'Analj déposent un total de 204 enfants, dont 40 filles, issus d'Alger, dans le camp de jeunes de la plage d'Ouréah, et retournent immédiatement dans la capitale. Censés passer des vacances à Mostaganem, les colons qui débarquent dans le centre alors occupé, presque à saturation, n'étaient accompagnés ni de l'encadrement pédagogique suffisant ni du moindre interlocuteur représentant de l'Analj. Mis devant le fait accompli, les responsables du secteur n'avaient d'autre choix que d'improviser une prise en charge et d'adresser des rapports à l'intention de la tutelle. «Casés» dans les pires conditions de surcharge, en transformant ateliers et tout autre local ou abri en dortoirs de fortune, pour ne pas livrer ces enfants à la rue. En agissant ainsi, l'Agence des loisirs de jeunes a voulu se dérober à la signature du contrat d'exploitation du camp de jeunes en question, propriété de l'ODEJ (Office des établissements de jeunes) de la wilaya de Mostaganem, nous précise-t-on à la direction de cet office. Une exploitation moyennant une redevance locative en sus de la prise en charge de certaines charges, à l'instar de celles du gaz et de l'électricité, inhérentes à l'exploitation du camp, objet de la convention, dont les prestations convenues au titre de l'exercice 2012 n'ont pas été encore honorées. A. B. TIARET L'opération «Plan bleu», connaît un grand engouement auprès des jeunes Inscrite au titre du programme Plan bleu, l'opération appelée communément Navette plage, lancée il y a quelques jours par la Direction de la jeunesse et des sports de concert avec la Ligue des loisirs et de plein air, a suscité un engouement particulier auprès des jeunes adhérents des établissements de jeunesse implantés à travers les 42 communes de la wilaya de Tiaret. Les quelque 2 200 places réservées pour la circonstance se sont avérées insuffisantes face à la forte demande des jeunes, d'autant que ces derniers sont pris en charge aussi bien en matière de transport que de restauration. Il s'agit en fait d'une virée à Si Abdelmalek Ramdane (ex-Willis), une plage située sur la côte mostaganémoise, où les jeunes estivants pourront profiter de moments de plaisir et de détente avant de retourner chez eux à la fin de la journée. Aussi, pour bénéficier de ce dispositif, les jeunes intéressés devraient s'inscrire au préalable au niveau des établissements de leurs communes, et ce, à l'effet de permettre aux responsables de prendre toutes les dispositions réglementaires liées à leur prise en charge (assurance...). Jusqu'à ce jour, près de 900 jeunes ont déjà bénéficié de ces navettes, en attendant le tour des autres, et ce, jusqu'à la fin du mois d'août, sachant que l'opération connaîtra une rupture durant le mois sacré. Parallèlement, et en prévision de la mise en œuvre du programme spécial Eté, pas moins de 1 800 enfants sont concernés cette année par des séjours au bord de la Grande Bleue. L'opération sera répartie en quatre sessions de 10 jours chacune dans les deux centres de vacances d'Aïn Brahim et Si Abdelmalek Ramdane, à Mostaganem. Mourad Benameur SIDI BEL-ABBÈS Les fidèles de la mosquée Ibn-Kaâb de Sidi Ali Boussidi dénoncent les agissements de leur imam Alors que le mois de piété et de recueillement où les mosquées accueillent le plus de fidèles approche, quelque 200 fidèles de la mosquée Ali Ibn Kaâb, dans la localité de Sidi Ali Boussidi, signataires d'une pétition, fustigent leur imam et demandent son départ. Les signataires déclarent avoir voulu observer un sit-in devant la direction des affaires religieuses et des wakfs dans la journée de jeudi dernier. Dans la pétition adressée au ministre des Affaires religieuses et dont une copie a été remise à la presse, les fidèles dénoncent les dépassements de cet imam qui adopterait, selon eux, un comportement insultant à leur égard, s'adonnant au charlatanisme dans l'enceinte même de la mosquée, promettant de guérrir du nerf sciatique. Il brillerait, selon les signataires, par ses absences aux prières quotidiennes et prières des morts. Il tiendrait des prêches qui ne seraient d'aucun intérêt pour les fidèles puisque ces derniers les auraient déjà entendus à la télévision. Depuis 13 ans qu'il assure la fonction d'imam, il ne se serait jamais acquitté de la prière des taraouih pour les fidèles durant le Ramadan. En raison de ses disputes fréquentes avec les fidèles, ajoutent-ils, un mauvais climat s'est installé dans la mosquée. Il s'est approprié les équipements de la mosquée (climatiseur, aspirateur, chauffe-eau) pour les utiliser chez lui avec sa famille. Il aurait tout simplement abusé de son statut. Les protestataires déclarent demander son départ et la désignation d'un autre imam pour leur mosquée. A. M. SOLIDARITE DE RAMADAN À AIN-TEMOUCHENT 2 500 DA pour les familles nécessiteuses Pour l'opération de solidarité au profit des familles nécessiteuses, la Direction des affaires religieuses de la wilaya de Aïn-Témouchent a consacré un montant de 250 millions de centimes. Dans ce contexte, les comités présidés par les imams agréés au niveau des huits daïras de la wilaya vont procéder à la distribution d'un nombre de 2 000 couffins de Ramadan, en coordination avec les services de la Direction de l'action sociale de la wilaya pour que toutes les familles nécessiteuses soient satisfaites durant ce mois sacré. Quant au 27e jour du mois sacré, les mêmes services procéderont à la distribution de la somme de 1 000 DA à environ 2 000 familles des différentes communes de la wilaya. Un programme de visites aux centres des handicapés, aux maisons des personnes âgées et de la Rahma, aux causeries religieuses et coraniques au niveau des mosquées est élaboré avec des campagnes de sensibilisation des fidèles sur l'entraide, la tolérance, la solidarité et le don de sang, en collaboration avec la Direction de la santé et de la population de la wilaya d'Aïn-Témouchent. Les imams auront à intervenir sur ces sujets durant les prêches du vendredi. S. B. MASCARA Vers une amélioration de la distribution de l'eau potable La mise en service de la conduite d'AEP à partir du reservoir de 1 000 m3 de Senaïssa vers la station de pondage de Tilta a été effectuée ce jeudi. Côté impact, cela devrait permettre l'augmentation de la quantité d'eau potable, soit 10 000m3/j, destinée à la ville de Mascara, soit plus de 55%, passant ainsi à 28 000 m3/j. A l'instar du chef-lieu de wilaya, d'autres communes devraient incessamment connaître un apport supplémentaire avec des tranches horaires de distributions plus larges. Il est établi que les pénuries d'eau souvent décriées par les citoyens sont parfois inhérentes à la gestion de l'eau. L'on apprendra ainsi sur le site, qu'une partie de la population de la commune d'El Bordj, soit 20 000 habitants, a été privée d'eau par la faute d'un agent préposé à la distribution qui aurait, selon les dires du wali, fait dans le favoritisme. Cela conforte si besoin est les dénonciations de citoyens parfois entendues et traduisant le clientélisme dans la distribution de l'AEP. M. Meddeber SHAOURIA (MOHAMMADIA) Une Sûreté urbaine tant attendue pour la localité La localité de Shaouria a désormais sa Sûreté urbaine, tant attendue par les citoyens. Naïli Aïssa, directeur de la Sécurité publique au niveau de la DGSN, a procédé à son inauguration ce jeudi. Parmi l'assistance présente, se trouvait Abdallah, soulagé après la légalisation de cette infrastructure. Il faut dire que ce président d'association ne cesse de porter haut les revendications de la population, tous secteurs confondus. Le rapport police citoyen sera de 210/01 à Shaouria. Sur le site, le directeur central de la Sûreté exhortera les éléments de la police à prioriser les actions de prévention au contact notamment des automobilistes quand les circonstances le permettent et ne pas verser dans les verbalisations non-stop.