Accidents de la circulation à Constantine Les décès en hausse de 220 % En dépit de tous les efforts consentis en matière de sensibilisation et de prévention, les routes continuent de faire des victimes. Rien que durant le premier semestre de l'année en cours, 32 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la circulation sur le réseau routier de Constantine. Le bilan d'activité présenté hier par les services de la Protection civile de Constantine à l'occasion d'une journée de sensibilisation aux dangers de la mer est effarant. Durant le premier semestre de l'année en cours, 32 individus sont morts dans 746 accidents de la circulation. Comparativement à la même période de l'année précédente, où il a été enregistré 10 décès, note avec regret le capitaine Abderahmane Lagraâ, chef du service de prévention, le nombre de victimes cette année a connu une hausse fulgurante de 220%. Selon ce dernier, ces accidents dont le nombre a augmenté de 26,97% ont fait 1 007 blessés. L'axe routier reliant les wilayas de Constantine et Guelma au niveau de la commune de Aïn Abid a fait le plus de victimes. Sur un autre chapitre, les services de la Protection civile seront dotés prochainement d'un parcours d'entraînement au port des appareils respiratoires isolants (PPARI). Unique en son genre en Algérie puisque n'existant qu'à Laghouat et Alger, cette unité contribuera, à coup sûr, a souligné le capitaine Abderahmane Lagraâ, à l'affinement des connaissances théoriques et les capacités pratiques des éléments. Rappelons que deux éléments de l'unité principale de la nouvelle ville Ali-Mendjeli ont trouvé la mort par asphyxie dans un puits alors qu'ils tentaient de sauver des vies. Aussi, la direction de la Protection civile de Constantine sera renforcée incessamment par l'apport d'un hélicoptère spécialisé dans les interventions d'urgence et notamment la surveillance, eu égard à la nature accidentée et difficile d'accès de la ville. Farid Benzaid ANNABA Conflit ouvert à la Sonelgaz Usant du droit que lui confère sa position syndicale, le secrétaire général de la section syndicale de la Direction de distribution de l'électricité et du gaz Seybouse Annaba affirme que depuis plus de 20 mois de son élection à ce poste et malgré les multiples réunions avec la direction en vue de prendre en charge les doléances des travailleurs, «presque aucune des décisions prises n'a été respectée». Le secrétaire général de la section syndicale énumère à ce propos des situations qu'il juge «très graves» dont «les agressions et séquestrations endurées par nos agents d'exploitation lors des interventions pour dépannage, des agents commerciaux lors de relève et même d'humiliation d'un responsable de structure par une entreprise prestataire de service à l'intérieur de l'enceinte de la direction de distribution». Une liste de 18 points qualifiés de «problèmes recensés au niveau de la direction de la distribution Seybouse et restée sans suite depuis des mois, a par ailleurs été établie par le syndicat. N'ayant rien vu venir pour solutionner les problèmes auxquels sont confrontés les salariés, et à la demande du collectif, le partenaire social a pris l'initiative de convoquer une assemblée générale durant laquelle outre les problèmes susmentionnés, a également été discutée une plateforme de revendications nationales ainsi qu'une liste comprenant 35 points a été transmise accompagnée d'un P-V à la direction générale de la Société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Est dont le siège est implanté à Constantine». Suite à cela, le directeur a rapidement réagi. «Des intimidations par le biais du staff de la direction Seybouse ont commencé, visant tous ceux ayant assisté à cette assemblée qualifiée d'attroupement par la direction», a indiqué le SG de la section syndicale de la direction de distribution Seybouse. Plus grave, le SG et le secretaire des affaires sociales de la section syndicale ont été destinataires, à travers la division des ressources humaines, de convocations pour leur passage en commission de discipline «en contradiction avec les lois du travail ainsi que la convention collective et le règlement intérieur de l'entreprise», estime le responsable syndical qui fera savoir que le directeur lui a même intenté une action en justice pour injure. L'Union de wilaya UGTA de Annaba, tutelle organique de la section syndicale, saisie par la section syndicale, son chargé des conflits tentera d'abord l'apaisement en prenant langue avec le directeur. Puis devant le maintien par celui-ci de la position de «poursuites disciplinaires et de plainte à la justice», il n'hésitera pas dans un communiqué à assurer les deux syndicalistes du soutien indéfectible de son union, avant d'estimer dans sa correspondance au directeur de la distribution de l'électricité et du gaz de Seybouse, qu'«au vu des griefs retenus et notifiés sur votre rapport n° 20DD/2013 du 04/03/2013, toutes les fautes évoquées sont purement en relation avec l'activité syndicale». Et de qualifier plus loin «les menaces, questionnaires et autres que vous avez transmis aux travailleurs dans l'intention unique de les désolidariser de leurs représentants en les obligeant à vous présenter des excuses d'agissements en contradiction totale avec les règles d'éthique et de la profession». C'est aussi la réponse de l'inspection du travail de la wilaya de Annaba à la direction de distribution de Seybouse concernant notamment «l'affichage sans autorisation de la direction et récidive d'affichage non conforme à l'activité professionnelle». Pour le reste, relatif particulièrement à «attitude ou propos insolents à l'adresse des représentants de la société» et «organisation d'attroupement non conforme à l'activité professionnelle», l'Inspection du travail, relevant que cette question précise est pendante au niveau de la justice, mentionne que, de ce fait, cela «ne vous permet pas de l'inclure dans le dossier disciplinaire avant la décision définitive de la justice». Par ailleurs, et en réponse aux accusations du syndicat de faire traîner les choses depuis des mois, le premier responsable de l'Inspection du travail de la wilaya de Annaba affirme qu'il a toujours favorisé le dialogue entre les deux parties afin d'arriver à un terrain d'entente pour résoudre ce conflit, avant d'arriver à la non-conciliation et à l'établissement d'un P-V en ce sens. Il nous précisera également qu'une convocation pour ce 1er juillet 2013 a été adressée aux concernés (syndicat et employeur). Dans notre souci d'avoir le point de vue du directeur de la distribution Seybouse, nous avons essayé de prendre contact téléphoniquement avec celui-ci et nous nous sommes même rendus au siège de cette direction mais en vain. La réponse était toujours : «Le directeur est en mission.» A. Bouacha APW d'El Tarf Le secteur de l'éducation et l'action sociale au menu La deuxième session ordinaire de l'APW se déroulera les 2 et 3 juillet prochain avec un menu assez consistant, délicat et des plus riches, du fait de son impact direct sur la vie quotidienne du citoyen lambda et la prise en charge sociale de pans entiers des populations dans le besoin. En effet, les 39 élus de l'auguste Assemblée auront à débattre et approuver le dossier de l'éducation en général dans son volet enseignement supérieur et formation professionnelle, le dossier de l'action sociale et les préparatifs du mois du Ramadan, les POS (plan d'occupation des sols) des communes de Aïn El Assel, El Ayoune et Raml Essouk. Cette session se tiendra dans un contexte assez particulier et pour cause, les rapports tendus et en dents de scie entre, d'un côté l'actuel wali et le P/APW et ce dernier et les membres de l'exécutif d'un autre. Des rapports qui ont alimenté les supputations et autres discussions de la rue dans la wilaya, sur particulièrement ce bras de fer en sourdine, ses répercussions futures sur la dynamique de développement dans la wilaya. Mais, une chose est sûre, l'actuel P/APW compte, de par son jeune âge et sa vision novatrice dans l'exercice de sa fonction, imprimer sa marque de fabrique, sur la gestion des affaires courantes de la cité en général et exercer l'ensemble des ses prérogatives, selon les lois de la République. Ce qui est en soi une mini-révolution dans un contexte où la médiocrité et les flagorneries ont pris le pas sur tout ce qui est rationalité, compétence et abnégation dans le travail. Daoud Allam Noyade d'un adolescent de 13 ans à la plage La Messida C'est la sixième victime de la mer, depuis l'ouverture de la saison estivale. Un adolescent de 13 ans, Y. Saber, venu de la wilaya de Batna pour passer quelques jours de vacances dans la ville balnéaire d'El-Kala, s'est noyé, hier, au niveau de la plage La Messida. Les plongeurs de la Protection civile, par un temps maussade, ont réussi, cependant, à sauver deux de ses amis, âgés de 15 et 16 ans, d'une mort certaine. La mer était déchaînée. La dépouille de l'adolescent a été transportée à la morgue de l'hôpital de la ville. De son côté, la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de cette mort.