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Il réunira le Conseil des ministres demain mercredi
Bouteflika fait sa rentrée
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 09 - 2017

Abdelaziz Bouteflika réunira le conseil des ministres, demain 6 septembre, le premier depuis la nomination du nouveau gouvernement, le 16 août dernier. C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, hier lundi, en marge de la cérémonie officielle de la rentrée parlementaire, organisée à l'Assemblée populaire nationale et au Conseil de la nation.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «Le président Bouteflika présidera une réunion du Conseil des ministres, mercredi, 6 septembre», dira Ouyahia qui précisera, plus tard, que ce conseil sera consacré à «l'examen du projet de plan d'action du gouvernement et bien d'autres points encore».
Le Premier ministre affirmera, également, qu'il prévoit de présenter son plan d'action au niveau du parlement, une dizaine de jours agrès son adoption par le Conseil des ministres. Un peu plus tard, et au Conseil de la nation, Ahmed Ouyahia affirmera, toujours en marge de la cérémonie officielle de la reprise, que le projet de la loi de finances pour 2018 ne sera pas programmé au menu du Conseil des ministres de ce mercredi. Ce qui signifie qu'une autre réunion du Conseil des ministres devrait intervenir avant la fin du mois de septembre en cours. Car, et en vertu des dispositions de la Constitution, le projet de la loi de finances, adopté d'abord par le gouvernement, puis par le Conseil des ministres, doit impérativement être déposé au niveau du bureau de l'Assemblée populaire nationale au moins quatre-vingt-dix jours avant la fin de l'année. Quoi qu'il en soit, c'est le Conseil des ministres de ce mercredi qui donnera le coup de starter officiel pour la rentrée politique.
Depuis avril 2013, en effet, les apparitions publiques de Abdelaziz Bouteflika sont, toujours, en soi, un événement. Aussi, et parce que sous Bouteflika, le régime est devenu hyper présidentiel, toutes les grandes décisions et annonces se prennent ou se font directement par lui. En l'espèce, via le communiqué final de la présidence de la République qui sanctionnera la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi. C'est ce qui explique le peu de déclarations faites, hier par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a sans doute préféré laisser la primauté des grandes annonces pour le chef suprême de l'exécutif, c'est-à-dire Bouteflika lui-même.
Très attendu et «massivement» sollicité par les journalistes présents en nombre record, hier lundi à l'Assemblée et au Conseil de la nation, Ahmed Ouyahia ne s'est, en effet, pas montré «très bavard». A peine s'il concédait une brève déclaration sur le maintien de la politique de l'Etat en matière de montage de véhicules ou alors sur une nouvelle mouture en préparation portant modification de l'ordonnance sur la monnaie et le crédit. Ouyahia sait, par ailleurs, qu'il aura une super tribune pour s'exprimer en direct à la télévision et sur tous les sujets, à l'occasion de la présentation de son plan d'action devant l'Assemblée, dans quelques jours seulement.
Djamel Ould Abbès : «La santé du président est ordinaire»
Le secrétaire général du front de libération nationale, Djamel Ould Abbes, a tenu à répliquer au forcing fait par certaines voix de l'opposition autour de la santé de Bouteflika : «Sa santé est ordinaire. Si vous dites bonne, vous ouvrez la voie au doute. Je le dis et le répète en tant que médecin, sa santé est ordinaire. Il assume pleinement ses responsabilités en tant que Premier magistrat du pays d'une manière normale». Il s'exprimait ainsi en marge de la cérémonie officielle de la reprise parlementaire organisée au Conseil de la nation, hier lundi.
Le patron du FLN, un proche du patron du palais d'El Mouradia,ne manquera pas de faire le parallèle entre la campagne en cours et le fameux été 1998. «Certains veulent rééditer le scénario de 1998. Il y a du copier-coller. Mais cela ne nous inquiète pas. Certains me font même rire !». Il fait, là, allusion à certaines déclarations ou sorties médiatiques qui demandent publiquement ou l'insinuent pour certains, l'application de l'article 102 de la constitution, celui qui régit la procédure de destitution pour un chef de l'Etat en cas d'incapacité physique ou mentale après constatation du conseil constitutionnel. Excluant tout scénario à la Zeroual, à savoir une démission de Bouteflika, le SG du FLN assène : «C'est mal connaître le président Bouteflika !». Puis, et comme pour clore définitivement ce débat, Ould Abbès ajoutera ceci : «Le Président fait son travail. Alors, laissez-le tranquille ! Qui gère le pays ? Qui désigne le gouvernement ? Qui signe les textes ? C'est le président de la République».
Le parti majoritaire, que préside Bouteflika en personne, pour rappel, exprime, là, par la voix de son secrétaire général, la première réponse officielle du pouvoir aux appels incessants au déclenchement de la procédure de destitution. C'est-à-dire , une sèche fin de non recevoir.


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