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NEGOCIATIONS GOUVERNEMENT/ARCELORMITTAL
Deux variantes discutées avec le groupe du Luxembourg
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 07 - 2013

Près de douze ans après l'avènement du partenariat entre le groupe public Sider et l'indien Ispat avec un capital social respectivement de 30% et 70%, le bilan de ce qui est devenu par la suite ArcelorMittal Annaba n'est pas reluisant. Pourtant, à son arrivée, ce partenaire étranger avait hérité d'un patrimoine conséquent composé notamment du complexe sidérurgique intégré El Hadjar d'une capacité de production installée de 1,8 million tonnes par an de produits sidérurgiques, de deux mines de fer, les plus grandes du pays, produisant près de trois millions de tonnes par an. Comme il a bénéficié de plusieurs autres avantages dont un abattement sur la redevance de l'énergie, l'eau, ainsi que d'exonérations d'impôts et taxes fiscales.
Le groupe, devenu le numéro un mondial de l'acier, après son acquisition de l'Européen Sacilor, a, non seulement entrepris une réduction drastique des effectifs, qui sont passés de plus de douze mille à la moitié, mais, plus grave, n'a pas investi dans la réhabilitation des installations industrielles. Au fil du temps et du fait de l'usure, celles-ci, acquises par l'Etat algérien, sont devenues peu performantes, voire même dangereuses, à l'exemple du haut fourneau n° 2, ou ont carrément été mises à l'arrêt pour une période indéfinie, le cas de la cokerie.
Cette situation marquée également par des perturbations dans la production dues aux revendications socioprofessionnelles n'a pas, à l'évidence, favorisé l'atteinte des objectifs tracés chaque année. Ainsi, pour l'année 2012 uniquement, une perte du chiffre d'affaires de quelque 45 millions de dollars a été enregistrée. De ce fait, la filiale de Annaba était confrontée constamment à des difficultés financières l'ayant contrainte en 2011 à recourir à une demande de remboursement du précompte TVA, avant de frôler une situation de cessation de paiement et donc un risque possible de faillite. Pourtant, contrairement au marché mondial, la demande nationale en produits sidérurgiques dépasse largement l'offre d'ArcelorMittal.
Depuis, cette société, après avoir obtenu l'accord pour un financement par une banque étatique de la grande partie de l'investissement de 500 millions d'euros nécessaires à la réhabilitation ou rénovation des installations arrivées à terme de leur performance productive ou devenues obsolètes, ne fait que tergiverser. Ceci a amené les pouvoirs publics à penser à recapitaliser un outil de production bâti à la sueur du front des travailleurs algériens pour mettre un terme à la dangereuse dérive, et ce, avant la fin du troisième semestre de l'année en cours. Actuellement, les négociations se poursuivent entre les représentants de l'Etat algériens et ceux du groupe étranger pour fixer la part du capital social de chacun des deux partenaires.
Deux variantes sont évoquées. Soit le maintien des 70/30 %, et dans ce cas le partenaire étranger est tenu d'honorer les clauses de l'accord de partenariat en investissant sur fonds propres pour la mise en route du plan de redressement, ou alors accepter l'application de la mesure 51/49% en cédant ainsi la majorité du capital social au groupe Sider.


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