Oran Familles cherchent espaces verts et aires de détente Des ronds-points transformés en aires de détente durant les chaudes nuits d'été et encore plus durant les chaudes soirées de Ramadan, est l'image bucolique et symbolique qu'offre la ville d'Oran, ayant oublié, au fil du temps, l'intérêt qu'il y a à assurer à ses habitants un cadre de vie agréable. Certes, ici, nombre de citoyens, et surtout de responsables et fonctionnaires, vous diront que ces dernières années, des efforts ont été consentis et des aménagements effectués par les pouvoirs publics, surtout dans le cadre de l'embellissement initié lors des préparatifs du GNL16 en 2010. Mais, malheureusement, les espaces verts ne peuvent se résoudre à des aménagements de ronds-points avec pelouse et jets d'eau, de boulevards agrémentés de palmiers, d'autant plus que l'urbanisation rapide et dans l'urgence pour loger des milliers de familles a fait naître des cités-dortoirs ceinturant la ville. Pour donner une échelle de grandeur, il faut savoir qu'il existe des normes internationales en matière d'espaces verts et aires de détente qui sont les seuls vrais repères, d'autant si l'on se place dans une dimension méditerranéenne. Ces normes prévoient 10 m2 d'espace vert par habitant, mais à Oran, selon des données de l'APC, seul 1,6 m2 est consacré par habitant. Les opérations d'aménagement d'espaces verts annoncées lors des différentes sessions de l'APW n'ont pas eu lieu et des rumeurs font état de leur probable cession à des opérateurs privés. Les espaces verts, comme le revendiquent les habitants des cités oubliées de la périphérie d'Oran, comme haïs Sabah, Yasmine ou encore Belgaïd, ne peuvent sortir du cadre de l'aménagement public, de l'accès libre au profit des populations, des familles. L'APC d'Oran a récemment annoncé vouloir engager pas moins de 70 millions de dinars pour l'aménagement et la réhabilitation d'espaces verts, avec la perspective de créer pas moins de 30 jardins urbains. L'enjeu va se situer dans l'entretien et la sécurisation des lieux de détente par les autorités locales, car les citoyens sont en mesure de comprendre tout le bénéfice qu'ils auront à en tirer. A signaler que le secteur de l'environnement par la création d'espaces verts est de par le monde un secteur dynamique pourvoyeur d'emplois directs et indirects. Fayçal M. NAÂMA Le centre de facilitation ouvre ses portes aux porteurs de projets Un plan d'action, visant à orienter les jeunes chômeurs porteurs de projets, a été lancé à travers les communes de la wilaya, et ce, dans le but d'assister les jeunes dans la réalisation de leur propre entreprise, a souligné le directeur du centre de facilitation des PME de la wilaya de Naâma, M. Boussaïd Mohamed. «C'est dire que cet établissement permet d'accompagner les jeunes chômeurs porteurs de projets en vue de devenir des futurs patrons d'entreprise en créant de l'emploi dans leur propre entreprise. De ce fait, nous avons déployé de grands efforts et des moyens humains conséquents pour qu'il n'y ait point d'obstacles ; d'ailleurs nos portes sont grandes ouvertes pour les jeunes promoteurs», explique-t-il. M. Boussaïd dira que la création de ces centres au niveau national est intervenue dans un contexte particulier ; voire un besoin pressant. «Notre but, dira-t-il, c'est le développement de la technologie nouvelle chez les porteurs de projets ; la création d'un guichet unique pour faciliter l'accès des promoteurs et la réduction du temps pour la réalisation des projets ; l'encouragement de l'économie locale traditionnelle ; le développement des ressources humaines ; la création de bases de données pour les PME ; l'accompagnement des unités pour une production économique nationale et internationale». II ajoutera que parmi les missions du centre figurent : l'accueil, l'orientation et l'accompagnement des jeunes promoteurs pour la facilitation de l'accès à l'investissement sans obstacles ; en plus de la mise à leur disposition d'Internet, d'une bibliothèque, et d'un programme de formation, conclut-il. Afin de promouvoir l'investissement dans les PME, l'Etat vient donc, de créer les centres de facilitation. Pour la wilaya de Naâma, la DF a lancé, une campagne de sensibilisation touchant les jeunes promoteurs où une plateforme sur la vulgarisation des objectifs et la concrétisation des conseils du centre dans le domaine des facilitations des investissements a été mise sur le terrain. B. Henine TLEMCEN Les gérants d'auto-écoles interpellent la Direction des transports Le courant ne passe pas entre la Fédération des auto-écoles et la tutelle locale, à savoir la Direction des transports. Dans une correspondance adressée à la presse, les responsables de cette fédération se disent frustrés et livrés à eux-mêmes. Ils reprochent à la Direction des transports de fermer les portes du dialogue et d'ignorer leurs doléances, aucune suite n'ayant été donnée à leurs diverses correspondances. Cette situation pénalise en premier lieu les candidats aux examens du permis de conduire et pourrait, dans un proche avenir, avoir des conséquences directes sur la corporation elle-même. Le président de la Fédération de Tlemcen rappelle le décret régissant cette activité, paru il y a deux ans, qui entrera en application en 2014. Le porte-parole des gérants d'auto-écoles déclare «ce décret reste encore flou pour nous, comment allons-nous donc appliquer son contenu et ses modalités, c'est dans ce sens que nous avons demandé une réunion de travail avec la Direction des transports, malheureusement nos appels sont restés sans écho». Quant aux autres difficultés, elles deviennent de plus en plus insurmontables, «il n'existe que deux centres d'examen pour le grand Tlemcen et la pénurie de carburant signifie pour nous le chômage forcé», ajoute ce même responsable.