Sétif Des cités plongées dans le noir Depuis plusieurs semaines déjà, les riverains ont fini par s'habituer à l'obscurité qui règne en maître dans plusieurs cités et quartiers de la capitale des Hauts-Plateaux, notamment les cités des 400 logements (Mohamed-Benbegag), cité de l'Avenir, cité Abacha-Amar, cité de la Gare, 150 logements de la coopérative Mokhtar-Aribi d'El Hidhab. La défaillance de l'éclairage public dans ces cités ne fait que favoriser le sentiment d'insécurité et encourager les voleurs à s'attaquer aux véhicules stationnés. Devant cette situation alarmante, les habitants de ces cités pointent du doigt les services de l'APC de Sétif qui, selon eux, ne font rien pour y remédier. Pour ce qui est de la cité des 400 logements (Mohamed-Benbegag), les services de l'APC ont carrément coupé l'éclairage public depuis le décès accidentel d'un jeune collégien de 16 ans (L. M.), mort électrocuté après s'être adossé à un poteau électrique de la cité qui se trouvait dans un état déplorable et dont les fils pendaient comme c'est le cas de la majorité des autres lampadaires. «Au lieu de réparer les lampadaires et de les sécuriser pour que des accidents similaires ne se reproduisent plus, l'APC de Sétif a tout simplement coupé l'éclairage public depuis presque un mois, plongeant la cité dans l'obscurité la plus totale. Nous n'avons pourtant pas cessé de demander aux responsables concernés de restaurer l'éclairage public, mais en vain», affirment, dépités, les habitants de la cité des 400 logements. Une situation qui, selon les riverains, a assez duré et doit connaître son épilogue dans les plus brefs délais. «Il faut vraiment avoir du courage et l'audace pour vaquer a ses occupations dans cette obscurité. Aussi, en ces soirées du mois de Ramadhan, nous avons pris la décision d'interdire à nos enfants de sortir jouer dans la cité à cause de l'obscurité. C'est vraiment injuste et insupportable», nous ont déclaré les habitants. Ces derniers lancent un véritable SOS aux autorités locales pour que les services concernés interviennent pour rétablir l'éclairage public dans les plus brefs délais, en espérant, bien sûr, que tous les lampadaires défectueux soient réparés pour éviter d'autres drames. I. S. Souk ahras Le commerce informel bat son plein pendant le Ramadhan Indubitablement, le commerce informel s'est consolidé pendant ce mois de Ramadhan. A Souk Ahras-Ville, le négoce se fait au su et vu de tous, dans l'anarchie la plus absolue, et par la force des choses, il devient volontairement une situation ubuesque pour les passants. La quasi-totalité des commerçants qui activent dans l'informel font fi des lois en redoublant d'efforts afin d'augmenter leurs recettes en fin de ce mois. Les services devant veiller aux normes du commerce et mettre à l'abri du danger la santé du humble consommateur semblent dépassés par l'ampleur du phénomène de plus en plus répandu : trottoirs squattés, produits de large consommation étalés à même le sol, non-respect des règles d'hygiène comme si le quidam n'était qu'une panse gloutonne. En plein centre-ville du chef-lieu de la wilaya, à titre d'exemple, à cinq mètres de la mosquée d'El Attik, tous les espaces sont pris par des commerçants de fortune qui imposent leur diktat, au grand dam des citoyens, causant ainsi une anarchie indescriptible. La route de Tébessa connaît le même sort. Il faut le dire, sur le terrain, les services de l'APC, et ceux auxquels est assignée la mission de réguler cette incurie, qui n'a que trop duré, sont aux abonnés absents. Barour Yacine Constantine Nouvelles opérations d'entretien du réseau routier Plusieurs nouvelles opérations d'entretien et de modernisation des routes nationales (RN) et des chemins de wilaya (CW) seront lancés le mois prochain dans la wilaya de Constantine, a-t-on appris, hier dimanche, auprès de la Direction des travaux publics (DTP). Inscrits au titre de l'exercice 2013, les travaux devant être engagés à la faveur de ce programme porteront, en priorité, sur «la modernisation des tronçons dont l'état s'est fortement dégradé en raison de l'accroissement du trafic routier et des conditions climatiques», a précisé le chef du service de l'entretien à la DTP, Abdeldjalil Djeha. Ce responsable a notamment cité, à ce propos, le CW 6 reliant les communes de Zighoud-Youcef (Constantine) et de Beni-Oulbane (Skikda) et le CW 14 (El Khroub-Ibn Badis) qui sera traité sur un linéaire de 5 km près de la localité d'Aïn Nahas, selon le même responsable. Les projets prévus concernent également la réhabilitation du CW 144 entre les communes de Messaoud-Boudjeriou et d'Ibn Ziad, dans son segment séparant les mechtas Aïn El Kebira et El Melha, sur 3 km, et le revêtement sur 4 km du CW 51 (Constantine-Djebel Ouahch) dans la mechta de Kef Lakhal, a-t-il ajouté. Ce nouveau programme, conçu pour apporter un meilleur confort aux usagers de la route et garantir leur sécurité, donnera également lieu à la réhabilitation de la RN 5 dans une portion de 6 km reliant la cité Boussouf à la localité d'Aïn Smara, et à la modernisation de la RN 3 (Constantine-Skikda), sur 6 km entre les communes de Zighoud-Youcef et de Didouche-Mourad (6 km), selon la même source. Ces opérations, destinées à la préservation de plusieurs portions du réseau routier devenu impraticable faute d'entretien régulier, ont nécessité un investissement public de plus d'un milliard de dinars, a-t-on souligné à la DTP. APS JIJEL Le poète Benmeriouma s'en va Le poète Benmeriouma Mahmoud, connu sur la scène littéraire nationale, est mort récemment chez lui à Chekfa, suite à une longue maladie. L'auteur de El Moghani el fakir, enseignant de son état, est né en 1950 dans la localité de Boutaleb relevant de la commune de Chefka. Le défunt a enseigné dans les trois paliers au début des années 1970 : primaire, moyen, et secondaire. Il était détenteur d'une licence en lettre arabe du département de lettres arabes de l'Université de Constantine à la fin des années 1980. Le défunt poète, qui a été fortement touché par la mort de l'un de ses fils et la crise des années 1990, est auteur d'œuvres littéraires dans le domaine de la poésie et de la nouvelle dont Rissalat ila imra ghir aâdeya, Eli kima fi el mentag el memenouaâ. Notons que le défunt, qui a été honoré par les responsables locaux du secteur de la culture à maintes reprises, était père de cinq enfants. Repose en paix, cheikh. Bouhali Mohamed Cherif El-Oued Lancement d'une étude pour utiliser les eaux usées traitées à des fins d'irrigation agricole Une étude pour la réutilisation des eaux usées traitées à des fins d'irrigation agricole vient d'être lancée dans la wilaya d'El-Oued, a-t-on appris hier dimanche auprès de la wilaya. La Direction des ressources en eau a été chargée du suivi de l'étude de ce projet qui concernera les rejets d'eaux usées des communes, principalement celui de la commune de Sidi-Aoun, situé à 25 km du chef-lieu de wilaya, a-t-on précisé. La réutilisation à des fins d'irrigation des eaux usées épurées après traitement chimique permettra de créer de grands périmètres agricoles à travers les communes ciblées, en plus de générer de nouveaux emplois, selon la même source. Le projet entrera dans sa phase d'exécution aussitôt ses études techniques finalisées, au regard de sa «grande importance», signale-t-on à la wilaya.