Aïn Defla Incendie suivi d'une panique dans un hôtel Il était 13 h 20 quand le départ du feu a eu lieu au niveau du petit salon d'honneur de l'hôtel, situé à la sortie ouest de la ville de Aïn Defla. Selon des sources locales bien informées, les premières flammes se sont déclarées dans le téléviseur, puis le feu s'est propagé rapidement au climatiseur, ensuite il a pris aux stores de la porte-fenêtre générant d'épaisses fumées qui ont envahi l'escalier menant à l'étage où se trouvent les chambres des clients La panique s'est emparée des locataires qui ont tenté de quitter l'étage. L'un d'entre eux, dans un moment d'affolement, perdant son sang-froid, mu par l'instinct de survie, a sauté dans le vide, du haut de l'étage. L'alerte a été donnée et les sapeurs-pompiers de l'unité principale, se trouvant à quelques encablures du lieu du sinistre, ont immédiatement réagi. Déployant leur équipement avec une grande maîtrise, ils ont vite circonscrit le feu et maîtrisé l'incendie pendant que la victime qui a sauté de l'étage souffrant de traumatismes au niveau du bassin et des jambes était évacuée vers les urgences médico-chirurgicales de l'hôpital Makour-Hamou de Aïn Defla où il a été pris en charge. Pendant ce mois de Ramadhan, la clientèle est très réduite, composée de quelques résidents. Selon les premières constatations, ce serait un fil conducteur qui n'aurait pas supporté la charge. Mais c'est à l'enquête ouverte par les services de police de déterminer les causes précises à l'origine de ce sinistre, un sinistre jugé sans grande gravité heureusement. Toutefois, on note que les installations électriques doivent faire l'objet de contrôles réguliers dans les établissements, des contrôles qui pourront faire l'économie de ce genre de sinistre. Il faut aussi sensibiliser clients et employés à ne pas paniquer et accomplir les bons gestes qui sauvent. Karim O. BOUMERDÈS Un important gang spécialisé dans le vol de véhicules et de trafic de drogue neutralisé par la BRI Les éléments de la brigade de recherche et d'investigation (BRI), dépendant de la Direction de la sûreté de la wilaya de Boumerdès, ont neutralisé un gang, important et bien organisé, spécialisé dans le vol de véhicules, falsification de documents, vente illicite des véhicules volés, détention et vente de stupéfiants. La bande en question agissait au niveau de plusieurs wilayas. Tout a commencé au mois de juin dernier. A cette date, les policiers de la BRI ont reçu une information sérieuse indiquant l'existence d'une bande se livrant à des vols de véhicules. Sur ce, les policiers ont élaboré leur plan pour venir à bout des criminels. Les premières investigations les ont amenés à arrêter un individu dans la commune de Ouled Moussa à l'ouest de Boumerdès. Cette arrestation a permis aux enquêteurs de découvrir l'importance de cette bande et la professionnalisation de ses actes délictueux, notamment en ce qui concerne le vol de véhicules, la falsification des documents de ces véhicules et leur vente. La bande est composée de huit éléments qui se sont scindés en trois groupes qui se partagent le travail. Le premier groupe vole les véhicules à l'aide de clés falsifiées, le second se charge de la vente au troisième groupe qui confectionne des cartes grises et écoule les autos en question dans les marchés de véhicules d'occasion à travers le pays et au prix de l'argus du marché informel. Selon nos informations, les criminels en véritables professionnels du crime organisé, ont donné du fil à retordre aux policiers qui ont dû agir sur le flagrant délit pour neutraliser cette bande. Les criminels ont, en effet, des méthodes sophistiquées pour commettre leur forfait. L'un d'eux circule avec des identités multiples. Ces criminels ne s'attaquaient pas aveuglement à n'importe quelle auto. Ils font d'abord la tournée des casses-autos à travers le pays à la recherche de numéros de châssis de véhicules accidentés et par conséquent de voitures reformées. Une fois ces numéros notés, le premier groupe vole des véhicules correspondants aux marques de ces numéros de châssis. On imagine un contrôle routier, le policier ou gendarme consulte le fichier national sur la base du numéro pris dans la carte grise falsifiée ; le numéro existe dans le fichier des services de sécurité, donc le véhicule est pour l'agent «sain». C'est en effectuant une perquisition dans un local de Ouled Moussa que les policiers ont récupéré cinq véhicules volés (Toyota Hilux, Renault Symbol, Renault Kangoo. Hyundai Accent, Dacia Logan) mais avec des documents trafiqués, que les délinquants utilisaient pour leurs déplacements, un lot de faux documents et une quantité de drogue. Ils ont arrêté quatre autres membres de la bande alors que trois sont en fuite et font l'objet d'un mandat de recherche. Leur arrestation permettra sûrement aux policiers de découvrir d'autres crimes et le nombre exact de véhicules volés. Les cinq délinquants ont été présentés, en cours de semaine, devant le procureur du tribunal de Boumerdès qui les a placés sous mandat de dépôt à la prison de Tidjelabine. Ils sont accusés de constitution de bande de malfaiteurs, vols de véhicules durant la nuit, utilisation de clefs falsifiées, vente illicite de véhicules, détention et vente de stupéfiants. Abachi L. RECTIFICATIF Dans notre article d'hier en page 9, consacré à la visite du ministre de la Santé Abdelaziz Ziari dans la wilaya de Boumerdès, une erreur technique s'est glissée dans ce reportage. Cette erreur concerne la réponse du ministre à notre réponse. Il est écrit : «Il n'est nullement question de la politique de centralisation des prestations santé, politique préconisée il y a quelques années pour mettre précisément la santé sur le chemin de la performance et la gestion moderne.» Il fallait lire : «Il n'est nullement question de la contractualisation des prestations...». A. L. Mouvement associatif à Bouira L'association Agir œuvre pour le changement positif Créée par des jeunes universitaires de la commune d'Ath Mansour, dans la wilaya de Bouira, l'association Agir pour le développement et l'épanouissement de la jeunesse a depuis toujours eu comme objectif de donner une autre dimension à la société actuelle, noyée dans un règne unilatéral qui empêche toute initiative et avancée. Une association qui se veut «une arène d'orientation et un espace inéluctable de formation des futures leaders qui œuvrent pour un changement positif de la vie communautaire et avoir un rôle prépondérant au sein de leur société.» L'association Agir commence indéniablement à marquer de son empreinte la société algérienne, et ce, grâce à ses membres qui s'activent et se démènent dans le seul but d'apporter une contribution de grande qualité aux jeunes de leur région, invités cordialement et sans contrepartie. Une activité associative d'apparence modeste mais qui éclipse celles des grandes associations dites d'Etat et également des partis politiques qui ne se démarquent que durant les grandes occasions et les festivités et dont les seuls objectifs sont les subventions et autres aides matérielles. Ce groupe de jeunes, qui ne rêve que d'une jeunesse consciente et agissante dans la société, s'illustre à chaque fois dans des événements de grande ampleur. Ainsi, un groupe de l'association a pris part en juin dernier à un échange culturel en Italie portant sur le dialogue interculturel dont le thème était la résolution des conflits et la promotion de la paix entre les civilisations au sein du Bassin méditerranéen. Un autre événement, et pas des moindres, a été également représenté par des jeunes de l'association Agir. La deuxième édition de l'université maghrébine, qui a eu lieu fin juin au Maroc, sur le rôle des jeunes dans la transition démocratique du Grand Maghreb. D'autre part, un atelier de formation à l'initiative de l'association Agir s'est tenu en avril dernier avec pour thème «jeunesse et citoyenneté active», suivi d'une formation de deux jours sur le management associatif les 5 et 6 juillet derniers et animée par le professeur Siagh Mohamed Saïd, sociologue et auteur, entre autres, d'une étude sur le mouvement associatif intitulée, «le mouvement associatif algérien, vingt ans après». Les organisateurs de cet événement s'étaient fixé comme objectifs de permettre aux candidats de connaître les outils autorisant la création et la gestion optimales d'une association et aussi de comprendre et d'améliorer la communication au sein de leurs associations. Par ailleurs, et toujours pour ce qui est de l'efficacité de cette association née dans la province de Taourirt, à des kilomètres de Bouira, l'un des projets les plus ambitieux et constructifs jamais entrepris par une association nationale, est la classe pilote de langue anglaise avec son programme de formation élaboré et ambitieux qui s'inscrit dans le cadre d'une coopération entre Agir et quelques institutions américaines, destiné à des enfants de 12 à 16 ans sélectionnés pour une durée de deux années et qui a déjà permis à un groupe de ces jeunes apprenants d'effectuer des échanges à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. Un travail louable qui n'a pas fini de faire parler de cette association qui porte bien son nom et qui mérite le soutien et l'encouragement de toute la société, à laquelle elle apporte tant. Katya Kaci MEDEA Sept dealers mis hors d'état de nuire La cellule de communication de la police de Médéa vient de rendre publique une information concernant le démantèlement d'un important réseau de trafiquants de drogue et de psychotropes. Ce réseau est constitué de sept membres, dont cinq appartenant à une même famille tous des repris de justice, dont la moyenne d'âge varie entre 34 et 22 ans. Selon ce communiqué, c'est suite à une information confirmée faisant état d'une bande de sept personnes qui revendaient des substances hallucinogènes, de la drogue et des psychotropes, au niveau du quartier de Aïn Dheb en plein centre-ville de Médéa, que fut déclenchée l'enquête de la police. Il convient de préciser que la plupart des suspects issus d'une même famille, sont des repris de justice, qui revendaient la drogue et de l'alcool à proximité immédiate de leur maison familiale. Ce fut à la suite de ces éléments d'information que les suspects furent suivis individuellement à l'aide de moyens technologiques sophistiqués de leurs téléphones portables. Sitôt localisés et les rendez-vous de la vente de drogue connus, la zone concernée fut cernée et placée sous une surveillance accrue. A l'issue de cette surveillance , les services de la brigade de recherche et d'investigation (BRI) de Médéa ont décidé de lancer une opération coup-de-poing dans le repaire des malfaiteurs et de leurs complices, préalablement après l'obtention d'un mandat de perquisition du domicile où s'effectuait la transaction. L'opération s'est soldée par l'arrestation des délinquants suspectés et la saisie d'une quantité importante de substances hallucinogènes et de psychotropes, dont 175 cachets de drogue, dissimulés dans la malle de leur véhicule. A l'intérieur de leur appartement, près de 250 g de kif traité furent découvert, ainsi que plus de 250 canettes de bière. L'ensemble des sept membres de cette bande fut présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Médéa, dont cinq furent placés sous mandat de dépôt, sous l'accusation de constitution de groupe de malfaiteurs, commercialisation de drogue et de psychotropes ainsi que vente d'alcool. Tandis que deux membres de cette bande ont bénéficié d'une citation à comparaître directe.