Visite d'une commission apn au port d'oran Vers des mesures de facilitation Une commission de l'Assemblée populaire nationale (APN), celle chargée des affaires étrangères et de l'émigration, a effectué, pendant deux jours, une visite à Oran, axée principalement sur l'infrastructure portuaire dont est dotée la wilaya de l'Ouest. Au cours de ces deux jours, le port d'Oran a été «décortiqué» de fond en comble par cette commission APN, et une réunion de travail a été tenue hier, en présence de tous les services concernés. Le port d'Oran est l'un des plus importants à travers le territoire national. Doté de 3 scanners, il enregistre, chaque année, un flux massif de passagers et de véhicules. De la réunion d'hier, il en est sorti l'adoption de plusieurs mesures, notamment de facilitation, et cela en vue de garantir au voyageur un accueil chaleureux et fluide, sans tracas d'ordre bureaucratique ou administratif. Comme mesures proposées, on note celle du remplissage des fiches avant l'arrimage du bateau, pour garantir un débarquement «fluide». Tout en saluant les efforts fournis par les services portuaires d'Oran, notamment en ce qui concerne l'installation du fameux couloir vert, en vue de faciliter le débarquement des familles émigrées algériennes, certains élus APN ont aussi fait part de leur déception quant à quelques «manquements» constatés ici et là. Il n'est pas normal, selon un des élus, qu'il n'existe pas, au sein de cette infrastructure portuaire, un couloir spécial pour les handicapés. Enfin, la commission a préconisé la communication, notamment au niveau des services consulaires, pour faire part au flux de passagers des nouvelles dispositions de facilitation. Une remarque relative à la pénible difficulté que rencontrent les voyageurs qui doivent emprunter bagages en main un long escalier au moment de l'embarquement et du débarquement, a été signalée afin de trouver une solution à cela. Même si ces quelques recommandations ont un certain goût de déjà vu, chaque année les voyageurs espèrent qu'elles trouveront enfin échos et que cela ne soit pas une simple formalité lors de chaque visite de parlementaires. Saisissant cette occasion, des bagagistes du port ont interpellé la presse sur leur situation qui, disent-ils, devient incertaine à la veille du mois sacré de Ramadan, «pour la plus part, nous cumulons quinze années de service au sein du port en tant que bagagistes et depuis quelques jours, on nous a sommé de ne plus travailler au niveau du port. Nous ne connaissons pas la raison, mais ce que nous savons par contre, c'est que nous allons nous retrouver au chômage à quelques jours seulement du Ramadan et nos familles seront dans le besoin le plus total». Il s'agit là d'une trentaine de bagagistes qui espèrent que les autorités et parlementaires qu'ils ont sollicités, puissent trouver une solution à leur situation, étant ni assurés ni réellement reconnus pour exercer ce métier, pourtant, depuis des années, ils se voient remettre des badges pour accéder au port en tant que bagagistes et du jour au lendemain, ils sont suspendus. Amel Bentolba AIN-SEFRA Suicide d'une jeune fille Une jeune fille qui venait de boucler ses 25 printemps a mis fin à ses jours en début de soirée de ce jeudi 27 juin, en ingurgitant de l'insecticide. Admise aux UMC de l'hôpital d'Aïn-Séfra, elle a rendu l'âme quelques instants après, apprend-on. Une autopsie a été ordonnée et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet acte fatal. B. Henine Oran Le Ramadan a «déjà» commencé Alors que plus de 10 jours nous séparent de l'entame du Ramadan, ce qui aurait dû permettre d'accorder encore quelques jours de répit pour le porte-monnaie des ménages oranais, mais il n'en est rien. La fièvre spéculative s'est emparée de tous les marchés reconnus ou informels que compte la ville d'Oran, et les mères de famille rencontrées ici et là vous le disent avec dans la voix de l'impuissance. Viandes rouges à plus de 1 000 DA le kilo, viandes blanches entre 320 et 350 DA le kilo, légumes de saison ou fruits ont entamé leur remontée des prix depuis plusieurs jours et laissent présager des records pour le Ramadan 2013. Au point que cette notion de légumes et fruits de saison ne signifie plus grand-chose. Poivrons, aubergines et pastèques : rien de tout cela n'est proposé en dessous de 70 DA, il faut plutôt débourser 100 DA et plus pour le kilo. Naïma, fonctionnaire résidant une commune limitrophe à Oran, ne comprend plus rien aux règles du libre commerce : «Il y a quelques jours, j'ai acheté la tomate à un peu moins de 50 DA et voilà qu'elle est passée à 80 DA d'un coup alors qu'on est fin juin ! Comment en plein été dans un pays comme le nôtre la tomate se vend à plus de 100 DA...» «C'est fini le temps où on pouvait mettre au congélateur tomates, poivrons pour toute l'année. C'est trop cher, mais en plus il y a des coupures de courant alors !...», finit-elle par nous lâcher avant de retourner vers l'arrêt de bus qui la conduira chez elle. Cette hausse est purement spéculative puisqu'on ne peut pas parler cette année d'aléas climatiques ayant perturbé la production. Une hausse des prix qui ne s'arrête pas aux produits frais. En effet, les prix des aliments de base, comme l'huile, le sucre, la semoule, connaissent également une augmentation durant le Ramadan. Et les annonces du gouvernement pour plus de régulation, de recours à l'importation pour assurer une offre des produits ne sont ni comprises ni entendues par les ménages et les foyers modestes. La hausse des prix pour certains économistes s'expliquerait par le simple fait culturel de surconsommation durant le mois de Ramadan. En quelque sorte, ce sont les Algériens, les consommateurs qui sont responsables de cette inflation du Ramadan. Un fait culturel plus fort que les lois du marché des économistes en quelque sorte. Fayçal M. Sidi Bel-Abbès Un éleveur égorgé et son véhicule calciné à Merine Un éleveur a été retrouvé égorgé et son véhicule calciné dans la localité de Merine, dans le sud de la wilaya de Sidi Bel Abbès, où des mouvements de terroristes sont sporadiquement signalés. Un acte ignoble qui incite à se demander s'il s'agit d'un assassinat perpétré par des terroristes. Voilà l'interrogation à laquelle devront répondre les enquêteurs dépêchés sur les lieux de la découverte macabre. Selon nos sources, l'éleveur, âgé d'une cinquantaine d'années, résidant dans la localité de Merine, s'était rendu vendredi mais, comme à son habitude, à sa ferme située à quelques kilomètres de son lieu de résidence, pour s'occuper de son bétail. Cependant, il n'a plus donné signe de vie. Ses proches à la tombée de la nuit sont allés à sa recherche. Ils tomberont sur son véhicule calciné à quelques mètres de sa ferme. Paniqués, ils alerteront la gendarmerie. Celle-ci retrouvera l'éleveur mort égorgé pas loin de sa ferme, tôt dans la matinée d'hier samedi. Un périmètre de sécurité a été établi tout autour du cadavre, de crainte de mauvaise surprise, à savoir un corps piégé comme on a l'habitude de voir dans certains cas. Une enquête a été ouverte et une opération de ratissage a été aussitôt déclenchée pour retrouver les assassins. A. M. Mostaganem Un couffin estimé à 4 000 dinars pour les familles nécessiteuses D'une valeur de 4 000 DA l'unité, 46 000 couffins composés de 13 produits de denrées alimentaires de première nécessité seront distribués à des familles concernées par cette action humanitaire à travers les 32 communes de la wilaya de Mostaganem. Cette année, la wilaya a consacré une enveloppe de 11 milliards de centimes. Les bénéficiaires se répartissent comme suit : ceux bénéficiant de l'allocation forfaitaire de la solidarité, les familles sans ressources ainsi que ceux atteints de maladies chroniques et les handicapés. Dans le même sillage, 9 restos partagés entre le mouvement associatif, 5 privés et 3 bienfaiteurs et le Croissant-Rouge sont prévus en ce mois sacré du Ramadan pour accueillir les plus démunis de la wilaya et leur servir quelque 3 000 repas chauds. La DAS a mobilisé 250 employés pour le bon déroulement de cette action humanitaire. Par ailleurs, comme chaque année à pareille époque, à l'occasion de la nuit du destin correspondant au 27e jour du Ramadan, une cérémonie de circoncision collective sera organisée par la DAS au profit de 800 enfants issus de familles démunies. A. B. Près de 450 familles relogées Les autorités de la daïra ont procédé, en fin de semaine, au relogement de près de 450 familles. Les familles relogées sont issues des quartiers de Tobana, du Derb, du Plateau et de Hai Djebli. Tous les moyens matériels et humains ont été mis en place en vue d'assurer un relogement dans les meilleures conditions. L'évacuation des familles s'est effectuée en présence des responsables chargés de l'exécution du programme de résorption de l'habitat précaire (RHP). L'opération de relogement n'est pas terminée puisqu'elle s'étalera sur les prochains mois, voire les jours à venir et concernera 800 familles. Cette opération de relogement est venue à point nommé pour permettre aux familles de changer d'école pour leurs enfants et de passer leur premier Ramadan dans des conditions convenables.