Avec du recul, les conclusions des travaux de l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération algérienne de handball tenue samedi dernier au siège du Comité olympique algérien ont engendré un sentiment de satisfaction augurant plein d'espoir pour cette discipline qui a donné tant de joie à la grande famille handballistique et par extension au peuple algérien. Attendu avec autant d'espoir que de crainte, ce conclave a vu la grande majorité des membres de cette auguste instance se remettre en question et penser positif pour ne plus succomber aux chants de sirène maléfiques de ces derniers temps. D'ailleurs les observateurs ont pu voir de visu le comportement négatif de certains membres qui tenaient «mordicus» à graver dans le mental des congressistes que leur thèse est la plus «angélique ». Heureusement que la veille du jour «J», beaucoup ont été stupéfaits et outrés en prenant connaissance du contenu machiavélique de cette boîte de Pandore. Aussi, ils se sont remis en question pour s'éloigner de ces «gourous». Bien que la menace de suspension du handball algérien n'était pas encore évacuée, certains aigris, revanchards ne voulaient pas comprendre que leur temps néfaste est révolu mais ils ont tenté et tentent encore désespérément, par tous les moyens de saborder les travaux. Heureusement que des «Messieurs» du handball et aussi du sport algériens se sont dressés en face d'eux pour les remettre à l'ordre. Nous pouvons citer en premier Berraf Mustapha et Bouarifi Rabeh, des basketteurs et Aït Dib venu de l'athlétisme mais pour qui le handball coule dans le sang plus que certains handballeurs sans oublier aussi avec fierté Belhocine Djaâfar, Bouamra Saïd, Meskouri Rachid. Askri Omar, et Boutaghane Abdeslam qui ne sont plus à présenter. Pour revenir à ce conclave, qualifié de «dernière chance» avant le chaos, le sourire affiché par la grande majorité des congressistes est un signe qui ne trompe pas sur leur mental «décontaminé » des effets des scories abandonnées dans les ornières de l'histoire. A revoir les péripéties de ces travaux, il faut mettre en exergue le désir des membres de cette famille handballistique d'aller de l'avant, d'extirper leur sport favori de l'œil du cyclone et penser, après l'adoption à améliorer le contenu. Il faut avouer que tout texte ne peut être parfait et il est toujours appelé à être actualisé et amélioré après sa matérialisation sur le terrain sportif. C'est sûr que ces nouveaux statuts adoptés, vont probablement susciter chez les membres des autres familles sportives algériennes une volonté de revoir les leurs. Cette projection est argumentée par les nouveautés apportées à certains articles. Nous pouvons citer ce respect au rôle de la femme dans la discipline en lui accordant une place obligatoire au bureau fédéral. Certains ont même proposé que d'autres places y soient ajoutées. Restons avec la composante du bureau fédéral pour souligner cette inversion de son importance dans les prises de décisions. Désormais, le bureau exécutif vient en deuxième position, après l'assemblée générale et le rôle du président n'est qu'en troisième position afin de ne plus permettre à certains présidents de faire de cette instance leur «propriété privée». Sur un autre plan, le retour de manivelle s'est fait sentir aux sponsors et autres bienfaiteurs de la petite balle à travers la possibilité de leur permettre de devenir membres, à titre consultatif mais sans être éligible ou électeur, à l'assemblée général de cette instance. Concernant l'importance des décision qu'aura à prendre l'assemblée générale, la nouvelle législation sera plus rigoureuse. De par le passé, toute AG, reportée après l'absence de quorum pouvait se dérouler après quel que soit le nombre de présents et prendre des décisions, parfois décisives pour l'avenir de cette discipline. Dorénavant, l'AG ne se déroulera, après un premier report, que si le tiers des membres est présent. C'est du côté des critères de candidatures que l'inquiétude s'est affichée sur beaucoup de visages, lors de ce conclave. L'exigence du diplôme universitaire et l'absence de sanction d'au moins une année sont ressenties comme un barrage infranchissable à certains. C'est vrai que la majorité des présents s'est mise d'accord pour revoir les articles «incriminés» lors d'une prochaine assemblée extraordinaire. Aux lendemains de ce conclave, l'heure est la préparation des élections du 17 août prochain. Dans les différents pôles handballistiques, l'ambiance est perceptible. Pendant ce temps-là, une minorité reste aigrie et malintentionnée. Jusqu'à quand ?