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SKIKDA
Les ports de p�che : nouvelle zone p�trochimique ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 11 - 2004

Le secteur de la p�che commence peu � peu � sortir la t�te de l'eau par la gr�ce d'une reconnaissance des hautes institutions de l'Etat traduite par la cr�ation d'un minist�re, l'un des derniers-n�s des minist�res, et l'injection de sommes colossales dans le cadre du plan de la relance �conomique (17,4 milliards de dinars dont 1,7 milliard de dinars en apport personnel, soit le quart du montant global affect� � ce programme) indispensables � une entit� �conomique dont le premier avantage est de satisfaire la demande pressante de la consommation en produits halieutiques.
Skikda, forte d'une c�te maritime immense truff�e de possibilit�s r�elles d'exploitation, certes asphyxi�e par une pollution caus�e par le rejet des eaux us�es industrielles dont la zone p�trochimique en porte une responsabilit� plus que consid�rable et que n'ont cess� de d�noncer les associations �cologiques (ECOLGICA) et l'Association des marins p�cheurs, s'est vu offrir des opportunit�s pour d�velopper le secteur de la p�che dans le cadre du PRE, on d�nombre � l'heure actuelle le d�p�t de 409 dossiers pour 446 projets dont la grande majorit� pour l'acquisition des unit�s de p�che ; soit un co�t d'investissement de l'ordre de 7,3 milliards de dinars. 139 dossiers ont �t� accept�s pour le financement de 156 projets (121 acquisitions de nouvelles unit�s, 20 r�habilitations et 15 superstructures de soutien) d'un montant de 2,4 milliards de dinars dont 870 millions de dinars comme concours d�finitif de l'Etat qui participe � hauteur de 40% du montant global consid�r� comme fonds perdus. Selon un bilan �labor� fin septembre par la Direction de la p�che, 149 projets ont eu l'aval de la commission locale d'admissibilit� du dossier pour un financement bancaire de 2,25 milliards de dinars dont le cr�dit est estim� � 980 millions de dinars, soit 33% de la demande globale de la wilaya. Jusqu'� ce que nous mettions sous presse, 94 dossiers ont d�j� vu leurs apports personnels comptabilis�s au profit qui s'�l�vent �178 millions de dinars. Un chiffre qu'on pr�voit � la hausse pour cause de l'int�r�t accord� par les professionnels et les jeunes investisseurs � un secteur dont le degr� d'attractivit� n'est plus � louer. 23 projets ont �t� d�j� r�alis�s pour un montant de consommation �valu� � 284 millions de dinars dont 83 millions de dinars comme soutien de l'Etat, en outre 11 projets qui sont en cours de r�alisation pour un montant de consommation estim� � 88 millions de dinars. Tous ces projets (23+11) se sont vu allouer un montant d'investissement de 361 millions de dinars soit 86% du financement mobilis� et qui s'�l�ve � 421 millions de dinars. En termes de cr�ation d'emplois � moyen terme il est pr�vu trois mille emplois directs et neuf mille indirects. Il y a lieu de souligner que le plan de relance �conomique est venu � point nomm� pour suppl�er les efforts de la Direction de la p�che et des ressources halieutiques, par le biais de son premier responsable, M. Zouaoui, contenus dans le vaste programme �labor� il y a de cela quelques ann�es et qui comprend quatre grands axes : l'investissement d'appui � l'outil de production avec un montant pr�vu � hauteur de 4,3 milliards de dinars qui comprend entre programme de r�habilitation et projets nouveaux, l'investissement d'appui � la production d'un co�t estim� � 540 millions de dinars (toujours entre r�habilitations et projets nouveaux), l'aquaculture dont l'investissement fut estim� � 800 millions de dinars et le quatri�me et dernier axe s'articulait autour des infrastructures portuaires. N'emp�che qu'au-del� du monde ahurissant des bilans chiffr�s et de l'int�r�t grandissant qu'accorde notre Etat, "ravag�" par la pr�dominance de l'industrie "monopolisante" qu'est le secteur des hydrocarbures, � un de ses secteurs "horshydrocarbures", des probl�mes persistent et dont conjointement la direction de la p�che, la chambre de la p�che par la voix de son directeur M. Brahmia et la chambre de la p�che et de l'aquaculture par le biais de son pr�sident M. Benssasi, en d�noncent l'ampleur ainsi que l'urgence d'y mettre fin. L'extension du port de p�che de Skikda dans la perspective d'augmenter les capacit�s d'accueil afin de faire face � la venue des nouveaux projets cit�s ci-dessus, et dont trois chalutiers, ont �t� d�j� acquis, le dernier en date est le Nassim Zeggarde 19 m de long et 5 m de large, demeure l'enjeu principal par lequel le programme de relance �conomique si�gera dans la bonne loge. Bien qu'elle le soit d�j�, il n'en demeure pas moins que sa continuit� et surtout sa bonne continuit� est tributaire de la mise en place, au niveau local, de m�canismes et de commodit�s n�cessaires en mesure de r�pondre aux avanc�es mat�rielles pr�n�es par ladite relance. L'extension du port doit figurer parmi les priorit�s les plus … "prioritaires". Un cas de figure que doivent prendre en charge les instances de tutelle. D'autres obstacles sont soulev�s par les gens du m�tier � l'exemple de la d�taxation du carburant et dont M. Bensassi en fait son cheval de bataille qui ne cesse de s'insurger contre le fait que beaucoup de pays, � l'exemple de la Tunisie, en d�pit qu'ils ne soient pas producteurs de p�trole ont eu d�j� recours � cette option aux fins de faciliter la t�che aux p�cheurs et stimuler ainsi la production locale. Dans ce contexte, il y a lieu de signaler que beaucoup de p�cheurs ne disposent pas de quai d'accostage au niveau de Skikda mais � … Collo, c'est dire l'�prouvante "croisi�re" � effectuer quotidiennement et sachant que la plupart des flottilles sont en droit de "retraite" pour cause de v�tust�, la sonnette d'alarme est tir�e. A la lumi�re de ce qui a �t� avanc� dans ce dernier chapitre, on ressent l'utilit� de la r�paration navale qui devrait inciter le minist�re de tutelle � mettre les bouch�es doubles dans l'objectif de soutenir les patrons des embarcations petits m�tiers � se d�velopper et rentabiliser l'exploitation des richesses halieutiques des fonds marins. Il est aussi relev� le point relatif au manque, sinon l'absence d'un v�ritable charpentier ou r�parateur des constructions en charpente. Le pr�sident de l'association des marins p�cheurs note cette lacune avec une fougue d�capante compte tenu que c'est une n�cessit� absolue, bien qu'il ne soit pas rejoint dans ses arguments par le directeur M. Zouaoui, lui qui pense que leur formation doit �tre accompagn�e de la remise d'un dipl�me, alors que c'est impossible pour le moment. Il est aussi formul� le vœu de la cr�ation de p�cherie dont le but est de r�glementer et de contr�ler la commercialisation du poisson qui demeure � la merci des al�as et des humeurs de quelques revendeurs qui prennent toute latitude de fixer les prix aux "ignorants" consommateurs que nous sommes. Mais �a, c'est un autre sujet. La "famille halieutique", les noms d�j� suscit�s, si on peut l'appeler ainsi, forme une �quipe soud�e min�e g�n�ralement par l'essor d'un secteur et d'un m�tier qui devra g�n�rer des ressources financi�res consid�rables et octroyer des emplois (la fameuse formule d'un "01" emploi sur mer implique six sur terre) � m�me de contribuer � la r�sorption d'un ch�mage galopant. Pour M. Khelfa Messaad, membre fondateur de l'association m�diterran�enne "Medisamek" et membre du bureau national de la chambre de la p�che, ainsi qu'un des b�n�ficiaires d'un projet d'une unit� de fumage, il est ind�niable que des mesures acc�l�r�es soient prises pour mieux les pr�parer � donner plus de cr�dit au PRE, car, selon toujours notre interlocuteur, des r�sultats notables ont �t� enregistr�s au niveau national au m�me titre qu'un pays comme la Tunisie, en d�pit des moyens disproportionn�s des deux pays, comme l'atteste le nombre de ports de p�che du pays fr�re qui est de 55 (soit un port chaque 30 km), par rapport � nos 28 ports (soit un port chaque 70 � 80 km), et 13 431 embarcations comparativement � nos 12532 embarcations dont 4938 motoris�es. Ce qui sugg�re qu'on peut facilement d�passer ce pays en termes de production, pourvu que les moyens soient mis � la disposition de nos professionnels. Signalons aussi que dans notre wilaya, il est recens� pr�s de trois mille p�cheurs au niveau de trois ports (Skikda, Marsa et Collo) et dont mille deux cents au niveau du premier cit�. On d�nombre aussi une flottille de plus de 332 bateaux tous genres confondus, 22 chalutiers, 247 petits m�tiers et 63 sardiniers. Cinq mille tonnes par an est la production halieutique annuelle locale et dont on ne garde que 30%, le reste est r�serv� pour l'approvisionnement d'autres wilayas.

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