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RAMADHAN A LARBAA NATH-IRATHEN
Soir�e avec les mordus du poker
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 11 - 2004

Si pour le commun des mortels les soir�es ramadhanesques sont synonymes de sorties, spectacles ou veill�es familiales, chez une petite frange de la population, l'apr�s-souper du f'tour et apr�s une petite partie de dominos leur sert "d'ap�ro" pour entrer dans un monde, pas toujours facile d'acc�s, o� — tout d�pend, un cas de loisir, de vice, durant toute une soir�e — on r�v�le son talent de croupier, de bluffeur...
A Larba�-Nath-Irathen, le c�l�bre jeu a pris racine depuis la nuit des temps. Le poker a toujours connu, durant les soir�es de Ramadhan, plus qu'un regain de popularit� mais une fi�vre, pas sp�cialement dans les cercles hupp�s, mais simplement dans les chaumi�res qui ne paient pas de mine, souvent dans des cabanes de fortune. "Un passe-temps de d�froqu� pour tremper l'ennui." Pas besoin de chercher la nature et le profil du joueur, il est avant tout un mordus qui s'adonne pour une partie de plaisir, plus qu'un loisir pour risquer tout au plus sa petite "poign�e de billets". Un art qui s'est transmis dans le carcan communautaire. Form�s en g�nie, Malik, Mohand, Hamid, Kamel et tous les autres, ne d�passant pas la quarantaine, s'adonnent � un implacable affrontement psychologique pour arriver � empocher le petit joli pactole pour que le lendemain, c'est souvent : "On remet tout avec m�me parfois le risque d'y perdre sa chemise." Pour eux, leur talent pour les cartes s'av�re �tre lucratif. "La fi�vre du poker progresse durant le Ramadhan. Les mordus se donnent le mot avant de se retrouver en intimit� durant de longues soir�es jusqu'au petit matin." Place alors au spectacle parfois sto�que, autour de deux tables tout au plus, mais rentable pour le propri�taire du garage ou de la cabane, seul gagnant finalement dans l'affaire. Pour chaque partie jou�e, il prend "sa petite taxe". En l'espace d'un mois, les soir�es ont permis de d�mystifier le poker et faire oublier son aspect sombre et vaguement mafieux. Il est d�sormais per�u comme une activit� socialement acceptable. "Les joueurs sont avant-tout des compagnons, des amis, des citoyens du m�me village, rarement un ou deux �trangers au village prennent part au jeu autour des m�mes parties. Il se pratique pour l'aspect social de la chose ou pour quelques billets, mais il para�t assez bien inoffensif, sauf qu'il agit beaucoup sur la d�pendance", explique le propri�taire des lieux. "Bien qu'on soit loin du c�t� James Bond de la chose, ici, les soir�es du Ramadhan montrent le poker comme quelque chose d'attirant qui suscite l'app�t du gain", commente Malik, "membre permanent du gang du poker". Quand on �voque les "mises", la r�ponse est entour�e de secret. "�a va de quelques centaines de mille jusqu'� quelques millions de centimes." Beaucoup d'entre eux avaient �t� initi�s d�s leur jeune �ge, � l'adolescence. "C'est comme une drogue, mais on ne devient pas un bon joueur du jour au lendemain, �a s'apprend au fil des ann�es", affirme Hammou, la trentaine. "Un bon joueur doit faire preuve de patience. On n'est pas des pros, on joue une fois par ann�e, durant ce mois de car�me, mais on s'adapte, on ne joue pas de la m�me fa�on avec chaque personne. Il faut savoir �valuer chacun des adversaires, avoir une id�e de leur calibre et leur style de jeu. L'univers des pokeristes est fascinant", dira-t-il.

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