JSK-USMA, une affiche qui ne laisse jamais de marbre, comme tous les classiques impliquant la JSK avec ses voisins de la capitale. Mais pour cette fois, au goût de tout le monde sans doute, pour une équipe presque en reconstruction intégrale, ces retrouvailles avec les Rouge et Noir arrivent un peu trop tôt pour juger de quoi que ce soit. Certes, la belle victoire et la multitude d'enseignements tirés lors de la première sortie de la saison à El Eulma ont donné plein d'idées aux uns et aux autres dans l'entourage de la JSK, et par ricochet suscité un engouement, et la pression qui va avec, qu'on n'a pas vu autour de l'équipe depuis un bon bout de temps, mais des esprits sobres dans l'environnement des Canaris ont tôt fait d'appeler à ne pas trop vite s'enflammer parce que face à un authentique candidat au titre de la trempe de l'USMA, ce sera une tout autre paire de manche. En tous les cas, tout le monde à Tizi s'accorde à dire qu'il s'agit là d'un match sur lequel le staff technique kabyle doit nourrir beaucoup d'espoir pour la poursuite de la dynamique instaurée depuis deux mois maintenant. Une nouvelle ère pour rompre définitivement avec les atermoiements, pour ne pas dire plus, dans lesquels se débattait la JSK depuis trois longues saisons. Même si les incidences de l'issue de ce match ne peuvent être que relatives, puisque nous n'en sommes qu'au tout début du parcours, il est tout de même évident qu'un succès aux dépens d'une équipe du calibre des Usmistes a de quoi doper la bande à Ait Djoudi qui, comme toutes les autres équipes, a besoin d'un match-référence. Et le plus tôt il viendra, mieux ce sera. Alors, pourquoi pas celui-là. Pour ce faire, le staff kabyle a déjà la satisfaction de compter avec le retour de Malik Asselah qui a finalement été jugé apte pour le service après le test subi en milieu de semaine face au WRB M'sila en match amical puis lors des séances d'entraînement tout juste avant que ne soit ficelée, jeudi en fin de journée, la liste des convoqués pour le match de cet après-midi. Seul bémol pour Ait Djoudi et ses adjoints, l'incertitude sur la disponibilité de Maroci, un homme dont l'expérience de ce genre de match n'aurait sans doute pas été de trop. Une probable absence, mais pas de quoi chambouler les plans kabyles tant les joueurs dispos sont légion au sein d'une équipe qui veut prouver qu'elle vaut mieux qu'un simple outsider.