L'ex-secrétaire d'Etat chargée de l'environnement, qui souvent n'était pas dans la même lignée avec l'ex-ministre de l'Environnement, Amara Benyounès, sur certains grands dossiers, aura-telle enfin les coudées franches pour mettre en œuvre certains projets chers à elle ? Amara Benyounès retrouve à la faveur du remaniement ministériel opéré par le chef de l'Etat, ce mercredi 11 septembre 2013, le département de l'industrie et c'est son ex-secrétaire d'Etat chargée de l'environnement, Dalila Boudjemaâ qui prend, désormais, les règnes au niveau de ce secteur. La passation de consignes s'est déroulée ce jeudi, soit le lendemain du mouvement ministériel, et celle qui a eu à exercer pendant 20 ans comme directrice de l'Environnement, retrouve enfin la plus haute fonction du secteur. Comme il n'est un secret pour personne, que cette dernière n'était pas entièrement d'accord avec Amara Benyounès, sur certains grands dossiers de l'environnement, aura-t-elle après cette promotion les coudées franches pour mettre en œuvre certains projets, dit-on chers à elle. «Elle connaît les faiblesses du secteur mieux que tous les ministres qui s'y sont succédé... Maintenant qu'elle y est, nous allons voir si elle sera vraiment capable de concrétiser ce qu'elle a toujours prôné...», nous dira un cadre du secteur. La phrase prononcée par Dalila Boudjemaâ n'a, d'ailleurs, pas échappé aux présents : «Je mettrai ma longue expérience au service du secteur pour la lutte contre la pollution et la préservation de l'écosystème.» De son côté Amara Benyounès, qui n'a pas caché sa joie d'être à la tête d'un ministère de souveraineté, celui qu'il a toujours espéré en prendre les règnes, à savoir celui de l'industrie, a manifesté sa volonté de redresser la barre et engager un processus d'investissement local à court, moyen et long terme.