Le nouveau secrétaire général du Front de libération nationale, Amar Saïdani, reçoit, aujourd'hui lundi, au siège du parti à Hydra, «une délégation du mouvement TAJ conduite par son président, Amar Ghoul». C'est ce qu'a indiqué l'intéressé lui-même via un communiqué, hier dimanche. En dehors de deux activités strictement organiques, il s'agit là de la première activité officielle du successeur de Abdelaziz Belkhadem. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Même si aucun ordre du jour n'a été annoncé, du moins dans le communiqué de Amar Saïdani, il va de soi que ce sommet ne peut être perçu que comme l'amorce de la phase opérationnelle de la nouvelle alliance présidentielle. Celle qui aura à porter, au plan politique, la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour la prochaine élection présidentielle et qui lui servira d'instrument de gouvernance, par la suite. C'est, pour rappel, Bouteflika en personne qui avait imposé, de force, Amar Saïdani à la tête du FLN. A dessein désormais clair de se représenter en 2014. Tout comme il a reconduit Amar Ghoul et donc son parti le TAJ dans le gouvernement Sellal. Le TAJ, une sorte de clone du MSP, est en effet un sigle «indispensable» pour l'alliance en recomposition et qui comportera également, bien sûr, le RND et le MPA de Amara Benyounès. Cela, en attendant de nouveaux «venus» pour après les présidentielles. Il s'agit du FFS de Hocine Aït Ahmed qui avait déjà scellé un accord dans ce sens en 2011 déjà et, probablement, le PT de Louisa Hanoune. Ce dernier parti qui est déjà dans l'Alliance présidentielle sans pour autant s'assumer pleinement, franchira-t-il le pas en acceptant d'intégrer le gouvernement, plus tard ? C'est à peu près l'une des rares choses qui présente un semblant de suspense pour les mois, voire les années à venir, sur une scène politique désormais fortement «balisée» par Abdelaziz Bouteflika...