L'affaire dite des d�chets m�taux ferreux et non ferreux est qualifi�e de �v�ritable feuilleton m�diatique� pr�fabriqu�e par �des fonctionnaires exclus de l'administration des douanes�. C'est en ces termes, que le directeur g�n�ral des Douanes alg�riennes a comment� cette affaire, lorsqu'il a �t� interrog� sur cette question par le journaliste du quotidien en langue arabe El Khabar. En effet, Sid-Ali Lebib a de nouveau �voqu� cette question, rappelant que son administration a mis en place une commission de cadres pr�sid�e par un ex-responsable de l'administration des douanes �pour enqu�ter et suivre cette affaire.� Selon la m�me source, cet ex- responsable qui occupait le poste de directeur central, disposait de toutes les pr�rogatives �pour prendre des mesures n�cessaires y compris un d�p�t de plainte aupr�s des parties judiciaires. � Il dira �galement que l'administration des douanes, et pour �viter un quelconque �d�rapage� a mis en place une strat�gie de �pr�vention� et dans le but �d'�viter la prescription �valu�e � 15 ans et non 5 ans comme annonc� par certains journaux, l'administration des douanes a d�pos� une plainte g�n�rale aupr�s des parties judiciaires.� Parall�lement � cette entreprise �nous avons demand� au minist�re du Commerce de mettre � notre disposition l'�chelle de valeur financi�re appliqu�e pour les d�chets ferreux et non ferreux, comme nous avons interpell� la Banque d'Alg�rie pour exercer un contr�le concernant le rapatriement de la devise�, explique le directeur g�n�ral des Douanes. Mieux, selon le premier responsable de l'institution douani�re, �ceux qui sont �troitement li�s � ce dossier sont ceux qui alimentent ce feuilleton dans le seul but de g�ner et de perturber les enqu�tes d�j� enclench�es sur cette affaire, et par voie de cons�quence cr�er un climat de m�fiance, m�me vis�- vis des coll�gues douaniers d'outre-mer que nous sollicitons pour avoir plus d'informations sur cette affaire.� En somme, Sid-Ali Lebib n'a fait que confirmer ce qu'il avait soutenu sur cette question lors du d�bat qu'avait organis� le journal El Djazair News. Le ph�nom�ne de la corruption au sein de l'institution douani�re a �t� aussi �voqu� par le directeur g�n�ral. Selon lui, �155 douaniers tous grades confondus ont �t� d�f�r�s devant la justice � la demande de l'administration des douanes suite � des plaintes d�pos�es par l'administration des douanes.� A ce titre, il fera savoir que �d�s ma prise de fonction en 2001, j'ai fait du respect de l'�thique un objectif primordial �, pour preuve dira-t-il �de 2001 � 2004, 72 douaniers de diff�rents grades ont �t� licenci�s en raison de la corruption, du vol ou encore le non-respect de l'exercice de leur mission.� Par ailleurs, le directeur g�n�ral des Douanes dira � propos des deux stations de dessalement appartenant au groupe Khalifa, que �celles-ci n'ont jamais �t� d�douan�es � l'heure d'aujourd'hui.� �L'absence de toute d�claration douani�re sur ces deux stations de dessalement, du fait que l'op�ration de leur importation est exon�r�e de toute taxe, suppose que l'institution douani�re n'est nullement concern�e par cette affaire�, dira Sid-Ali Lebib, qui conclut que les diff�rentes pannes du scanner existant au niveau du port d'Alger �sont du fait que ce mat�riel est une activit� permanente, au manque r�p�t� de la pi�ce de rechange.�