l'affaire de l'exportation des déchets ferreux et non ferreux, ayant fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours, « ne relève pas des services des Douanes ». C'est ce qu'a déclaré, hier, Sid Ali Lebib, directeur général des Douanes algériennes, lors d'une conférence de presse animée en marge du séminaire sur l'accord d'association avec l'Union européenne (UE) organisé au siège de son institution. En revanche, les Douanes, a-t-il précisé, avaient demandé d'arrêter momentanément l'exportation de ces matières afin de permettre la coordination entre tous les maillons de la chaîne concernés par cette affaire, à savoir toutes les institutions de l'Etat. Suit à cette demande, a-t-il expliqué, le ministère des Finances a mis en place, en 2002, une commission d'enquête pour élucider l'affaire. « Le ministère des Finances avait installé une commission d'enquête, dont les résultats ne sont pas encore rendus publics », a-t-il lancé. Il est à rappeler que cette affaire a suscité beaucoup de débats, même à l'APN où des députés ont posé le problème de rapatriement de la devise. La loi, selon lui, stipule que la devise résultant de l'exportation doit être rapatriée dans 120 jours.
