Dix-huit années après sa tragique disparition (septembre 1995–septembre 2013), un hommage a été rendu, hier, à feu Aboubekr Belkaïd au cimetière El Alia. Ainsi, la famille et les proches du défunt se sont déplacés au cimetière El Alia pour saluer pour la énième fois la mémoire de celui qui «de tous temps a défendu les principes d'une Algérie démocratique et républicaine». Disparu il y a dix-huit années, suite à un attentat terroriste commis par des éléments activant au niveau de la Basse- Casbah sous les ordres du sinistre Hocine Flicha, Aboubekr Belkaïd a toujours réussi à fédérer autour de lui «toutes les énergies et tous ceux qui se sont engagés dans la bataille de la modernité, de la démocratie et pour une Algérie libre et démocratique». En effet, l'hommage a été rendu à la hauteur de l'homme qui a marqué «de son empreinte l'Algérie post indépendante». D'ailleurs, beaucoup de personnes n'ont pas hésité à conclure à l'idée selon laquelle, «les morts unissent plus que les vivants en Algérie». Cela prouve aussi, selon des témoins, «que l'idéal défendu par le défunt Belkaïd est partagé par un grand nombre de personnes et de citoyens. Comme cela démontre également, qu'il y a une libre adhésion des citoyens à ses idées. En effet, beaucoup reconnaissent à feu Belkaïd sa ténacité à mener des batailles pour concrétiser des idées dans l'intérêt de l'Algérie. En effet, la commémoration du dix-huitième anniversaire de la disparition d'Aboubekr Belkaïd a permis aux personnes présentes ce vendredi, au cimetière d'El Alia, de faire un constat : «celui de continuer le combat et de relancer les batailles non engagées». Un idéal que le défunt a toujours porté haut et fort, d'où l'épitaphe : «Les batailles que l'on perd, ce sont celles que l'on n'engage pas».