Tout le centre universitaire de Khemis-Miliana �tait paralys� par une gr�ve ouverte initi�e par deux des sept formations estudiantines pr�sentes, en l'occurrence l'UGEA et l'ONSE, � compter de samedi 6 novembre. Cette gr�ve, selon les �tudiants que nous avons pu rencontrer sur le campus, est entam�e pour interpeller les services concern�s, les conditions p�dagogiques et mat�rielles qui leur sont offertes et dont "bon nombre d'entre elles sont ignor�es". Le volet des conditions mat�rielles vont rev�tir le gros des revendications : insuffisance des transports, des localit�s non desservies ou tr�s mal desservies, des horaires d'ouverture des restaurants tr�s mal �tudi�es, des comportements tr�s discutables pour le moins, de certains agents qui "sortent avec des couffins remplis au d�triment de l'�tudiant...", affirment certains. Il est � signaler l'absence de lits superpos�s dans des chambres r�duites, obligeant des �tudiants � dormir par terre. Unanimement, ils se disent accepter des conditions de vie pas de grand luxe mais "le possible est tr�s possible... pour peu qu'on s'en soucie", affirment-ils. Par ailleurs, ils ne comprennent pas pourquoi des meutes de chiens errants se prom�nent en toute libert� dans l'enceinte du campus sans que personne fasse quoi que ce soit. A ce sujet, un responsable note : "Nous avons saisi � maintes reprises les autorit�s locales pour l'abattage de ces chiens mais... en vain". Pour ce qui est de l'aspect p�dagogique, des revendications : le plus important semble �tre "le goulot mis en place pour le passage du cycle court (DE appliqu�es) au cycle long m�me pour les majors de promotions." Avec ses 24 000 ouvrages et plus de 7000 titres (selon les responsables de l'administration) les �tudiants trouvent que la biblioth�que est pauvre surtout pour ce qui est des possibilit�s de pr�t (2 jours seulement). L'acc�s � l'outil informatique et surtout l'Internet font partie de ces revendications. Cependant, si la plupart des gr�vistes comprennent que la r�alisation du campus a accus� un important retard, et se disent pr�t � accepter plus, ils ne comprennent pas "pourquoi des mesures � la port�e des gestionnaires, simples pourtant, ne sont pas prises...".