Les dizaines d'élèves, issus des villages éloignés et qui fréquentent l'établissement de l'enseignement moyen Benbahouna, situé à Oued Djemaa, à la sortie est du centre urbain de la localité, trouvent toutes les peines du monde à rejoindre leur collège. En effet, de par l'absence de moyens de ramassage scolaire, ces collégiens se trouvent contraints de parcourir environ 6 km en aller et retour à pied, pour rejoindre leur établissement, à l'image de ceux habitant le village Ariassia et El Kedadra. Si les garçons ont, parfois recours à l'auto-stop, les filles par contre ne comptent que sur leurs jambes, pour rejoindre les bancs de classes. Les parents d'élèves et les responsables des différents comités et autres associations des villages concernés, ne sont pas restés les bras croisés devant cet état de fait. Ils ont, à maintes reprises, adressé des doléances aux administrations compétentes en vue de l'affectation d'un moyen de transport scolaire pour leurs villages. Malheureusement, aucune suite favorable ne leur a encore été réservée. Plusieurs élèves de ces villages ont été victimes d'accidents de la circulation sur ledit tronçon, alors qu'ils se rendaient, à pied, à leurs établissements, situés au centre-ville. Un appel de détresse est donc lancé vers les responsables concernés afin de se pencher sur le cas de ces dizaines, voire des centaines d'enfants, et de leur affecter un bus de transport scolaire. Un moyen qui les soulagera des longs et fatigants déplacements qu'ils effectuent quotidiennement pour se rendre à l'école et du coup, leur épargner les dangers du CW qu'ils empruntent plusieurs fois par jour. A. Rahmane Mostaganem Deux familles abandonnées à leur triste sort La scène est moyenâgeuse et a pour cadre le centre-ville de Bouguirat, où deux familles de sept membres vivent recluses dans un trou grouillant de rongeurs, dans l'indifférence des autorités locales de cette ville, insensibles à leur sort. C'est le quotidien d'une veuve et de son beau-fils qui attendent désespérément l'attribution d'un logement décent. Dans la masure constituée de deux minuscules pièces sans aération, les occupants cohabitent avec les rats. Pas de branchement au réseau d'eau potable ni à celui de l'assainissement par manque de moyens. Le plus gravissime, et pour les locataires de ces lieux insalubres et pour tous les habitants du quartier, dans la courette, à moitié occupée par une grande décharge sauvage qui existe depuis plusieurs années, un semblant de toilettes en parpaings a été improvisé, qui donne sur une ancienne cave souterraine datant de l'époque coloniale. Des «toilettes» accessibles seulement de jour, car avant même que la nuit ne tombe, les rats reprennent le contrôle du site. La nuit, enfants et adultes se soulagent dans un récipient, nous confie le beau-fils. Les rats sont devenus effectivement maîtres des lieux au point de partager la nourriture sur la ‘'meïda''. Le soir venu, la courette est «interdite». Pour la traverser, il faut s'armer de.... gourdins pour éloigner les rats dont aucun des membres des deux familles n'a échappé à leurs morsures. C'est le cas de la mère de famille qui se rend quotidiennement au centre sanitaire spécialisé de Sirat pour se faire injecter du sérum, après avoir été mordue par un de ces rongeurs. Contacté, le responsable de la commission d'hygiène de la daïra a indiqué qu'il était au courant de la situation. Seulement, dès lors si aucune demande écrite n'est émise, il ne pourrait saisir la commission en vue d'une éventuelle visite sur site. A. B. Aïn-Témouchent Engouement des femmes pour la formation et l'apprentissage Un fort engouement pour la formation et l'apprentissage a été constaté lors des inscriptions pour la nouvelle année à travers les différents centres de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) de la wilaya de Aïn-Témouchent. A titre d'illustration, le CFPA mixte, Ayad-Benaouda du chef-lieu de la wilaya, a enregistré un nombre impressionnant de femmes inscrites pour suivre une formation ou un apprentissage dans différentes spécialités et régimes d'étude. Ainsi, ce centre accueillera dès le début du prochain mois (octobre), quelque 666 nouveaux stagiaires dont 394 de la gent féminine, soit un taux de 59%. Les femmes au foyer ont atteint un nombre de 231 stagiaires, selon le directeur M. Belhadj. Ces nouveaux stagiaires sont répartis comme suit : 175 en résidentiel, 39 en cours du soir, 103 en apprentissage, 213 en cours de femmes au foyer et 118 en milieu carcéral. En milieu carcéral, 30 femmes auront le choix dans les spécialités suivantes : couture, coiffure et initiation à l'informatique. Quant aux hommes, il leur sera offert des formations en couture, coiffure et ferronnerie d'art. Le directeur du CFPA a indiqué que la population globale des stagiaires, nouveaux et en formation, s'approchera d'un total de 1 000. Deux nouvelles spécialités sont ouvertes en agent de transit et dédouanement au grade de technicien et en reception d'hôtellerie. Et s'ajouteront aux autres spécialités, celles des comptables, agents de saisie, opérateurs informatique et magasiniers. En parallèle, beaucoup de jeunes filles et employées dans les administrations souhaitent suivre des formations en archives et bibliothéconomie, afin de répondre à la demande des administrations et des bibliothèques. S. B. Tlemcen Le moussem de Oued Zitoun revient Dans cette immense vallée de Oued Zitoun, la vie a repris ses droits. Qui aurait pu imaginer un jour que ces villageois, qui ont combattu le terrorisme pendant plus de 10 ans, redonneraient un peu de vie à cette localité martyre. Les traditions ancestrales reviennent au grand bonheur de tous et surtout des jeunes qui redécouvrent un patrimoine qui fait honneur à leurs tribus. L'honneur revient au Dr Kouraïb, un universitaire natif de la région qui a eu le mérite de cette initiative. Le samedi restera un jour inoubliable pour la population de Oued Zitoun. Sous une tente dressée près du domicile du Dr Kouraïb, il y avait beaucoup de monde ainsi que des invités de marque, des anciens moudjahidine, d'anciens officiers supérieurs de l'ANP, des élus, et bien d'autres figures de la société civile. Le président de la commune de Béni Mester, également de la fête, s'est dit heureux d'être parmi la population à l'occasion de cette Ouaâdda et a promis d'être à l'écoute des citoyens. Un notable de la région, en l'occurrence Omar Zellit, ex-officier de l'armée, nous renseigna un peu sur l'histoire de cette région qui a offert plus de 100 chahids à la Révolution algérienne. Ce retour aux sources est un signe qui ne trompe pas, les tenants d'un islam obscur perdent du terrain, les adeptes de «la yadjouz» n'osent plus se manifester pour interdire les moussem religieux. En clôture de cette cérémonie, les sages de Oued Zitoun, à leur tête l'imam, ont demandé aux gens plus de rahma et de fraternité. «Sans la rahma, il n'y a pas d'islam», dira l'imam. M Zenasni TIARET Rush sur la formation paramédicale Nombreux sont les nouveaux bacheliers qui ont «fui» l'université pour s'inscrire à l'Institut national spécialisé dans la formation paramédicale de Tiaret, comme l'atteste si bien le nombre de candidats ayant déposé leurs dossiers pour passer le concours d'infirmier de santé publique. Ce rush effréné vers ce secteur s'explique, selon certains candidats, par la garantie du poste au bout de la formation, contrairement aux sortants des universités, dont bon nombre sont contraints au chômage. En effet, jusqu'à jeudi dernier, plus de 700 demandes ont été enregistrées alors que la clôture des dépôts de candidatures est fixée au 6 octobre prochain, ce qui devrait certainement accroître la demande, sachant que le nombre de places pédagogiques est de l'ordre de 78 seulement. Selon Larbi Sekkine, chef de service des ressources humaines et des affaires juridiques à la Direction de wilaya de la santé, les postulants au concours doivent être titulaires d'un bac scientifique et devraient subir une formation de trois années plus une année complémentaire avant d'être affectés à leurs postes dans les différentes structures sanitaires. Les mêmes sources précisent que plusieurs candidats inscrits à l'INSFP de Tiaret, détiennent d'excellentes moyennes aux épreuves du baccalauréat 2013, ce qui constitue un avantage déterminant dans leur réussite.