Bête noire des pouvoirs publics, le sempiternel problème de la décharge publique qui se pose avec acuité depuis quelques années à Azazga, refait surface. La ville de Tizi-Ouzou est transformée de nouveau en véritable poubelle à ciel ouvert avec ses dizaines de monticules de déchets qui s'amoncellent dans chaque coin de rue dégageant des odeurs pestilentielles qui pourrissent la vie des citoyens qui commencent à perdre patience, cela suite à la fermeture du site El Aïnseur par les riverains du village Tadert exaspérés par les problèmes générés par la décharge communale. L'action des riverains intervient quatre mois après la fin du délai fixé par la daïra à travers un PV prévoyant la fermeture systématique de la décharge à l'expiration du dit délai arrivé à terme le 3 juin dernier suite à une action similaire des riverains. Tout le monde s'accorde à dire que le site d'El Aïnceur, une magnifique clairière située en plein forêt avec une vue plongeante sur toute la Kabylie ne répondait à aucun critère pour en faire une décharge publique et que son exploitation comme telle est synonyme de crime écologique du fait qu'il renferme aussi des vestiges archéologiques et des ressources hydriques. En sus des nuisances qui portent atteinte à l'environnement et aux riverains, la situation du site à proximité de l'hôpital de la ville rend indispensable sa délocalisation argue aussi bien les opposants que les autorités publiques qui comptaient sur la relance du projet de décharge intercommunale de Bouhlelou, enclave de trois communes, pour mettre un terme au problème. Sauf que ce site qu'on dit disposé de tous les critères est lui aussi sujet à des oppositions des citoyens. Alors que le ton était à l'optimisme du côté des élus locaux à l'image des deux vice-présidents MM. Arhab et Mahlal qui nous ont reçus lundi après-midi en l'absence du P/ APC en mission, et évoquaient une possibilité de prolonger de quelques mois l'exploitation du site en recourant au remplissage du bassin de rétention en géo-membrane notamment avec l'acquisition d'un engin à chenilles par la Wilaya, voilà que les opposants au site annoncent pour leur part une fermeture définitive du site en raison de l'incinération, contre leur avis, d'une montagne d'ordures ayant généré un feu impossible à éteindre avec comme conséquence des fumées empestant l'air. Des citoyens qui se disaient prêts à faire des concessions le temps d'une solution définitive au problème. Les élus locaux rappellent pour leur part que la mission de l'APC s'arrête à la collecte des ordures et de leur acheminement vers le site qui relève des prérogatives de l'Etat. S. Hammoum El Maïne (Ain Defla) Le corps d'un enfant repêché dans un puits Selon des sources locales, le corps d'un enfant de 9 ans porté disparu mercredi dernier dans le douar El Mokhfi, dans la commune d'El Maïne, relevant de la daïra de Rouina, a été découvert au fond d'un puits, à une profondeur de 8 m, non loin du domicile familial. Les éléments de la brigade de la gendarmerie se sont rendus sur les lieux du drame. Une équipe de la Protection civile a remonté la dépouille de l'enfant qui a été évacuée à la morgue de l'hôpital de Sidi Bouabida. Selon certaines indiscrétions, et les premiers éléments de l'enquête, la thèse de l'acte criminel n'est pas écartée. Une autopsie a été ordonnée et seule l'enquête pourra déterminer les circonstances qui ont prévalu à ce drame, pour confirmer ou infirmer l'acte criminel ou accidentel. Karim O. Université de BéjaIa Lancement, hier, d'une licence professionnelle en emballage La première promotion de la licence professionnelle en emballage s'inscrivant dans le cadre d'une convention cadre de coopération entre l'université Abderrahmane Mira et l'entreprise Général Emballage d'Akbou a été lancée, hier mardi, au campus Targa Ouzemour en présence du recteur de l'université, Boualem Saidani et du DG de l'entreprise Général Emballage, Mohamed Hammoudi. «La synergie entre l'université de Béjaïa et l'entreprise «Général Emballage» va davantage vers une consolidation avec le démarrage de la première promotion de licence professionnelle en emballage&qualité», écrivent dans un communiqué commun signé par Boualem Saidani, recteur de l'université et Ramdane Batouche, P-dg de «Général Emballage» SPA d'Akbou.Trente étudiants de l'université de Béjaïa ayant déjà accompli avec succès une première année de tronc commun : Sciences de la nature et de la vie (SNV)/Sciences technologiques (ST)/ Sciences de la matière (SM), ont été sélectionnés pour suivre les cours pour l'obtention de cette licence créée d'un commun accord avec l'entreprise «Général Emballage». Il s'agit d'un cursus professionnalisant de niveau international, préparé en collaboration avec les IUT de Montpellier et d'Avignon, avec une déclinaison sur les besoins spécifiques de «Général Emballage». Le première du genre en Algérie où il n'existe aucune offre de formation centrée sur l'emballage, secteur d'appoint de l'industrie et de l'agriculture. «C'est un premier pas concret dans la politique d'indexation des contenus pédagogiques sur les besoins du monde productif et de l'amélioration de l'employabilité des diplômés. Cette initiative en parfaite harmonie avec les orientations du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, répond aux ambitions et aux attentes, en matière de l'employabilité, des étudiants ayant suivi un cursus de formation LMD», lit-on dans le même document. Ces étudiants qui sont appelés à rejoindre les usines de «Général Emballage» à la fin de leurs études prévue en juin 2015 bénéficieront d'un présalaire égal au SNMG et des terrains de stages appropriés. Il convient de noter que l'université de Béjaïa et l'entreprise «Général Emballage» ont signé une convention cadre de coopération consolidée par un avenant spécifique. Cette coopération s'est déjà matérialisée par plusieurs actions, à savoir un pré-recrutement de 15 étudiants de Master II , un sponsoring de cérémonie de fin d'année universitaire ainsi que l'encadrement du mémoire de Master sur des problématiques posées par l'entreprise «Général Emballage», recherche matérialisée par un mémoire de Master II. A. K. LE MINISTRE DES TRANSPORTS à BLIDA Amar Ghoul scandalisé par l'arrêt du téléphérique à cause d'une pièce défectueuse Courroucé par le non-fonctionnement du téléphérique Blida-Chréa à cause d'une pièce en panne, le ministre des Transports, Amar Ghoul, n'était pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger les responsables de cette unité d'autant que ce moyen de transport est à l'arrêt depuis le 13 juillet dernier. Ce fut à l'occasion d'une visite d'inspection qui l'a guidé hier dans la wilaya de Blida où il a suivi les étapes d'avancement des projets du tunnel ferroviaire entre El Affroun et Khemis-Miliana et celui de la nouvelle gare intermodale de Blida. Alors qu'il ne s'est pas trop étalé sur les remarques à l'endroit de ces deux premiers points, le ministre n'a pas avalé les arguments avancés par le directeur de l'entreprise des transports urbains de Blida qui a fait savoir que des démarches ont été faites avec une société étrangère aux fins de réparer la panne du téléphérique et que l'analyse des trois variantes envoyées par cette dernière est toujours à l'étude. «Je veux que l'opération de réparation s'engage tout de suite et n'attendez-pas que la solution vient de l'étranger. Si des algériens peuvent réaliser cette pièce, n'hésitez pas à les contacter», indiquera Amar Ghoul. Selon des travailleurs de ces télécabines, il s'agit d'une panne d'un réducteur mécanique qui met en mouvement la poulie motrice et pour lequel ces mêmes travailleurs sont à même de le remettre en marche surtout qu'une entreprise à Constantine peut fournir cette pièce, nous dit-on. Toujours sur le plan du transport urbain, le ministre s'est irrité lorsqu'il a appris que les bus de l'Etub ne dépassent pas les 30% de leur taux d'occupation. «Un bus n'est rentable que s'il arrive à un taux de remplissage de 50% et plus. Et dans ce cas là, je suis obligé de vous enlever quelques bus pour les remettre à d'autres unités, alors que moi je suis venu à Blida pour vous en rajouter», tonnera le ministre. Et d'ajouter : «Je comprends pourquoi vous avez fait un prêt bancaire de 10 millions de dinars pour assurer la paie des salariés». A propos justement de ces salariés, il commandera expressément au directeur de l'Etub d'envoyer une bonne partie de ses effectifs aux ateliers pour assurer la maintenance des bus car pour le ministre il n'est pas nécessaire d'avoir un receveur dans le bus. Le chauffeur, lui seul, peut assumer les deux fonctions, tel qu'il se fait dans le monde entier, expliquera Amar Ghoul. Notons enfin que la nouvelle gare intermodale de Blida, d'une superficie de 6 hectares avec 74 quais pour les cars, 48 pour les bus et le même nombre pour les taxis, sera livrée dans une année. Son montant financier est de 668 841 386,03 dinars. M. B. IL LEUR A SUBTILISE 15 MILLIARDS DE CENTIMES Un escroc vend à ses victimes un terrain appartenant à d'autres Sur la base d'une enquête ouverte par les éléments de la section criminelle de la Sûreté de wilaya de Blida, un individu a été arrêté pour avoir escroqué trois personnes originaires de Sétif en leur vendant un terrain de 6 hectares à Koléa, dans la wilaya de Tipasa, au prix de 15 milliards de centimes. Selon l'enquête, le mis en cause avait contacté ses victimes pour leur proposer un terrain surtout que ces dernières étaient à la recherche d'un emplacement pour un projet de vente de matériaux de construction. Pour bien les mener en bateau, il se faisait passer pour un agent immobilier et il leur montra l'acte de propriété du terrain, une procuration faite en son nom ainsi que la carte d'identité de l'un des propriétaires. Sûress d'avoir fait une bonne affaire, les victimes remettent l'argent à l'escroc et entament les travaux d'implantation. Mais elles seront surprises lorsque les véritables propriétaires s'opposent à leur projet. Et c'est là qu'elles se rendirent comptent qu'elles ont été l'objet d'une filouterie et que tous les documents en leur possession étaient falsifiés. L'escroc a été présenté lundi dernier devant le procureur de la République de Blida qui l'a placé sous mandat de dépôt. M. B. Un nouveau directeur pour Algérie Poste Youcef Chambi a été installé ces derniers jours dans ses nouvelles fonctions de directeur de l'unité postale de la wilaya de Béjaïa. Le nouveau responsable d'Algérie Poste de Béjaïa succède ainsi à M. Ziane. Exerçant avant sa nomination les fonctions de chargé de la cellule d'inspection puis vérificateur, Youcef Chambi a dirigé également comme receveur plusieurs agences postales de la wilaya.