La wilaya de Relizane vient de bénéficier d'un projet d'envergure dans le cadre du développement touristique, culturel et éducatif dans le cadre du plan Ifriqia Univers. Il s'agit de la réalisation d'un complexe touristique et d'une cité du cinéma autour du lac artificiel du barrage de Gargar, susceptible de créer des dizaines d'emplois pérennes au profit des habitants des villes voisines et de la région. L'étude du projet de réalisation d'un complexe touristique et d'une cité de production cinématographique sur la rive du barrage Gargar, dans la daïra d'Oued Rhiou, à une centaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane, a été présentée lors de la dernière visite du ministre du Tourisme dans la wilaya de Relizane, selon M. Ould Guorine, directeur général du projet Ifriqia Univers. Inscrit dans le cadre de l'investissement privé, ce projet sera entamé l'année prochaine sur une superficie de 130 hectares dans les communes d'Ouldja et Lahlaf, au sud-est de la wilaya. Initié par la société Afrique Univers en partenariat avec des sociétés étrangères, il prévoit la construction d'une cité de production cinématographique et télévisuelle avec six studios de tournage, d'un centre de recherche et d'enseignement, de deux écoles de formation, l'une pour la presse et le cinéma et l'autre pour l'hôtellerie, d'un parc d'attractions et d'un autre aquatique. Ce projet, dont le coût est estimé à hauteur de 514 millions d'euros, comporte trois hôtels, un centre commercial, un centre d'affaires, un autre d'artisanat qui seront équipés de moyens sophistiqués, un court de tennis pour abriter des tournois internationaux, un terrain de golf et un centre équestre. Ce projet, dont les délais de réalisation sont fixés à trois ans, devra générer 15 200 postes d'emploi dans différentes activités, surtout commerciales. Hadj Saïd a indiqué que son département ministériel est prêt à accompagner la réalisation de cet important projet, mettant l'accent sur la nécessité de prendre en considération les coutumes et traditions de la région dans l'aspect architectural. Le but du projet est de développer un centre touristique majeur en Algérie avec toute l'infrastructure nécessaire allant du parc d'attractions et de divertissement à l'hôtellerie et ses sites résidentiels en passant par l'enseignement, la culture et le sport. Comme dans de nombreux sites comparables dans le monde, au centre du projet, réside la cité du cinéma en tant que premier pôle attracteur et producteur. Des fondations et une urbanisation écologique et des équipements de dernière génération seront la norme. Un centre de recherche et d'enseignement sera chargé de leur sélection et de la prospective, le site étant voué à un développement durable compatible avec les ressources et les aspirations des habitants de la région. Les populations locales en seront les premières bénéficiaires autant par la création de dizaines de milliers d'emplois sur le site que par le développement du travail des entreprises voisines et des commerces situés sur le passage entre l'autoroute de l'Ouest, le chemin de fer et le site d'Ifriqia. Ce projet est proche d'Oran, de Mostaganem et de Ténès et des aéroports d'Oran et de Chlef (à 40 km d'Oued Rhiou), cette wilaya reste attractive en matière d'investissements, notamment dans les domaines agricole, industriel et de service. A. Rahmane AIN-SEFRA Protestation des agents de l'état civil Plus d'une soixantaine d'agents d'emploi temporaire des antennes et des annexes de l'état civil de la ville d'Aïn-Sefra ont pris rendez-vous dimanche dernier devant le siège de l'état civil d'Aïn-Séfra, pour un piquet de grève qui a duré quelques heures – suspendu après l'ouverture d'un dialogue par le premier responsable de la wilaya, qui a accordé une audience aux représentants des protestataires. Les protestataires, dont la plupart sont des agents contractuels (du filet social et de l'insertion sociale) en activité depuis plusieurs années, demandent un recrutement interne pour les postes d'emploi permanents, alloués aux services de l'APC, et non par un recrutement externe ouvert à des personnes «étrangères», estiment-ils dans une requête adressée aux hautes autorités du pays. «Il nous a été demandé de faire montre de nos efforts et de nos capacités pour lutter contre la bureaucratie, en ces moments difficiles, pour aider davantage les citoyens, les institutions publiques et les autorités, et ils nous avaient promis que nos efforts ne seraient pas vains, et que la récompense serait un éventuel recrutement permanent, alors que nous venons de constater qu'une recommandation, contraire à nos souhaits, pour un recrutement externe serait opérée au sein des structures de l'état civil, au détriment des agents en poste. Nous demandons aux autorités locales, à leur tête le wali de Naâma, de prendre la sage décision de mesures nécessaires afin de dépasser cette crise», relève-t-on dans la correspondance. Notons que le premier responsable de la wilaya a accordé hier une audience aux représentants des protestataires, une ouverture au dialogue qui a permis, dans un premier lieu, de suspendre la grève, en attendant les résultats de l'audience qui, sans doute, contribueront à trouver un compromis. B. Henine SIDI-BEL-ABBÈS Colère des travailleurs de la DJS Hier matin, aux abords du siège de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Sidi Bel-Abbès, des centaines de travailleurs ont mené un mouvement de contestation en vue de faire aboutir une plateforme de revendications. Les contestataires, qui se sont regroupés devant l'entrée du siège, exigent l'intégration des cadres pédagogiques dans le secteur et celle des corps communs et des ouvriers professionnels pour les faire bénéficier du décret 10/206 ainsi que la permanisation de 60 travailleurs actuellement contractuels. Ils demandent la promotion des fonctionnaires au grade supérieur, soulignant que beaucoup de leurs collègues, ayant atteint l'âge de la retraite, sont partis sans avoir bénéficié de promotions durant leur carrière. Les travailleurs protestataires évoquent, également, le versement de leur rappel avec effet rétroactif suite aux augmentations de leurs salaires. D'après eux, la direction a parlé d'un rappel à partir de mai 2012 mais eux l'exigent à partir de mai 2008, comme tous les autres secteurs. «Nos dossiers de rappel ont été rejetés par le contrôleur financier. Nous avons, ont-ils ajouté, adressé des correspondances à l'Inspection du travail mais jusque-là, nos doléances sont restées lettre morte.» Les grévistes ont tenu à signaler les risques de leur profession, qui les met en contact avec toutes les franges de la société et estiment que leurs demandes ne sont que des droits et non des faveurs. Les protestataires devaient reprendre le travail en début d'après-midi. A. M. Festival national de la Bande dessinée à Aïn-Témouchent 16 wilayas y prennent part La bibliothèque Malek-Bennabi de Aïn-Témouchent abritera, à partir d'aujourd'hui et ce, jusqu'au 2 novembre prochain, la troisième édition du Festival national de la bande dessinée. Plus de seize wilayas prennent part à cette manifestation culturelle qui sera organisée sous le thème : «Mon environnement c'est mon adresse et ma responsabilité». Cette manifestation culturelle inscrite au programme du ministère de la Jeunesse et des Sports verra la participation de nombreux jeunes dessinateurs dont l'âge varie entre 13 et 30 ans, ils concourront durant ces cinq jours pour faire valoir leurs talents dans le domaine du dessin et, ainsi, se disputer les trois premiers prix consacrés aux meilleurs dessins se rapportant au thème. Les trois premiers prix, dont les valeurs respectives sont de 10 millions de centimes, 8 millions et 6 millions seront décernés par un jury composé de spécialistes. Alors que des cadeaux symboliques seront attribués à tous les participants. En marge de ce festival, il y aura des expositions de bandes dessinées et des conférences.