La ville d'Oran qui s'est lancée depuis quelques années dans une vaste opération de réhabilitation et restauration de son patrimoine architectural, ciblant les vieux immeubles du centre-ville, va accueillir les 17 et 18 Novembre, un colloque international impliquant des associations locales et l'Université de l'USTO. En effet, ce colloque, le premier du genre nous diton, qui aura pour thème, les «métiers traditionnels du bâti et la valorisation du patrimoine architectural», est le fruit d'un partenariat regroupant d'une part, l'Institut Français chargé de représenter le Fonds social de développement de l'ambassade de France, qui appuit techniquement et financièrement des projets dits de la société civile, l'association SDH, et d'autre part, la Faculté de génie civil et d'architecture de l'USTO. La tenue de ce colloque va aussi intervenir en pleine contradiction dans la politique urbaine de la ville d'Oran, avec d'un côté la restauration de certains immeubles, et de l'autre le non-respect de l'unicité architecturale et patrimoniale en laissant construire des immeubles en verre au milieu de Bd Osmaniens, ou encore plus dramatiquement en ayant lancé des opérations de démolition de pans entiers de quartiers historiques qui auraient dû être classés. C'est justement autour de tout cela que les initiateurs du projet de ce colloque veulent débattre en posant les questions sur la nécessité de valoriser le patrimoine architectural d'Oran, faire renaître son passé millénaire et cela afin de développer une économie locale. Cette économie passera par la réapparition des métiers traditionnels du bâti, faire renaître les artisans, les tailleurs de pierres, les restaurateurs, les ferronniers d'arts, les céramiques, mais aussi et surtout des filières de formation universitaires et professionnelles qui pourront déboucher sur des perspectives de créations de PME spécialisées, dans le domaine de la restauration. Ainsi, avec la venue de nombres, de spécialistes locaux et étrangers, ce colloque s'ouvrira avec des communications mettant en relief l'ensemble de ces préoccupations et attentes du mouvement associatif, partenaire habituel du Fonds social de développement. Faycal M. LE PREMIER MOT D'ORDRE DU NOUVEAU WALI Réhabiliter le service public et lutte contre la bureaucratie Lors de la séance de travail tenue en ce début de semaine, en présence des responsables de l'administration locale, des chefs de daïra et des présidents de l'APC, le nouveau wali Ahmed Maabed a instruit les chefs de daïra et les présidents d'APC à s'impliquer scrupuleusement dans la concrétisation des instructions du ministre de l'Intérieur ayant trait à l'écoute des citoyens afin d'exaucer leurs attentes par une réelle prise en charge de leurs préoccupations, ou du moins, par la réservation d'un accueil digne. Le wali a axé son intervention sur trois points, à savoir l'ouverture des portes de l'administration pour l'accueil du citoyen dans les meilleures conditions pour lui faciliter l'obtention, dans les meilleurs délais, des documents administratifs voulus, l'amélioration du service et de façon continue, ainsi que l'obligation de répondre aux préoccupations des citoyens par le premier responsable lui-même, sans intermédiaire, sinon, éventuellement, l'orienter lorsque la doléance dépasse la compétence ou les prérogatives du responsable sollicité. Le chef de l'exécutif s'est montré très ferme dans ses instructions pour le rapprochement du citoyen du centre local de décision, sommant les responsables locaux à réserver pleinement toute une journée aux audiences des citoyens, en s'interdisant toute autre activité en parallèle. Paraphrasant le ministre lors de la cérémonie de son installation, il dira en substance : «Le responsable est au service du citoyen et non le contraire». Il a demandé aux responsables de commencer à mettre en pratique le plan d'action tracé, par la mobilisation des personnels et des équipements disponibles en vue de la réhabilitation des structures d'accueil. Une réhabilitation qui concernera les salles d'attente du public, devant désormais, offrir une meilleure ambiance et un confort décent au public. De même, le personnel appelé à accueillir le citoyen et à lui établir les différents documents et pièces administratives doit porter une tenue digne pour l'image de marque du service public. Dans toutes les administrations communales et de daïra, les agents en rapport avec le public devront porter une tenue uniformisée. «C'est là une urgence et une priorité absolue !», a souligné le nouveau wali avant de prévenir que «des résultats concrets devront être démontrés d'ici la fin de l'année» en cours. A. B. NAAMA Drôle de slogan : «Diaf Rabi Qrou» Le festival «lire en fête» a débuté le 1er novembre dernier à travers les villes de la wilaya de Naâma, sous le slogan «Diaf Rabi Qrou». Un riche programme pour enfants a été élaboré par la Direction de la culture de la wilaya hôte, dont une dizaine d'associations culturelles d'Alger, Tipasa, Biskra, Annaba, Constantine, Oran ont été conviées. Le programme qui prendra fin le 15 novembre prochain, comporte plusieurs volets, la lecture, l'écriture, les récits des contes, des pièces théâtrales, des ateliers de calligraphie, de dessin, de peinture, de même qu'une exposition-vente de livres. D'un autre côté, un spectacle varié est animé tour à tour à travers les communes, par les célèbres artistes de la magie, M. Rahou Abderahmane de la ville d'Aïn- Séfra, M. Amar Boussouf d'Alger, ainsi que le trio du rire les klowns de Tipasa : Charlot-Marlot-Harlot qui a fait des tournées spectaculaires à travers les communes. «Lire en fête», durant quinze jours, est une bonne opportunité pour les enfants, mais quand on invite quelqu'un à lire ce n'est pas avec ce fameux slogan «Diaf Rabi Qrou», qui n'a aucun sens avec la volonté de lire. La lecture reste avant tout un goût, et non pas une invitation par la force de Dieu. B. Henine AIN-TEMOUCHENT Saisie de 47 grammes de kif et arrestation de 3 personnes à Béni-saf Le festival «lire en fête», a débuté le 01 Novembre dernier à travers les villes de la wilaya de Naama, sous le slogan «Diaf Rabi Qrou». Un riche programme pour enfants a été élaboré par la direction de la culture de la wilaya hôte, où une dizaine d'associations culturelles d'Alger, Tipasa, Biskra, Annaba, Constantine, Oran, en sont conviées. Le programme qui prendra fin le 15 novembre prochain, comporte plusieurs volets, la lecture, l'écriture, les récits des contes, des pièces théâtrales, des ateliers de calligraphie, de dessin, de peinture, de même qu'une exposition-vente de livres. D'un autre côté, un spectacle varié est animé tour à tour à travers les communes, par les célébres artistes de la magie, M. Rahou Abderahmane de la ville d'Aïn-Séfra, M. Amar Boussouf d'Alger, ainsi que le trio du rire (les klowns de Tipasa : Charlot-Marlot-Harlot) qui a fait des tournées spectaculaires à travers les communes. «Lire en fête», durant quinze jours, est une bonne opportunité pour les enfants, mais quand on invite quelqu'un à lire ce n'est pas avec ce fameux slogan «Diaf Rabi Qrou», qui n'a aucun sens avec la volonté de lire. La lecture reste avant tout un goût, et non pas une invitation par la force de Dieu. B. Henine SIDI BEL ABBES Suite au cas de malaria détecté au campus 137 étudiants subafricains subiront les tests Suite au cas de malaria détecté chez un étudiant de nationalité tchadienne au niveau du campus de l'université Djilali Liabès de Sidi Bel- Abbès, les services sanitaires relevant de la prévention ont pris des mesures pour écarter tout risque de contamination bien que le virus de la malaria ne se transmet pas d'homme à homme mais par un autre vecteur celui d'un moustique. Aussi, a-t-il été décidé, déclarera M. Borsali chef de service de la prévention lors d'un point de presse dans la matinée d'hier que les services sanitaires suivront la situation et que quelque 137 étudiants de nationalité subafricaine subiront incessament des tests de la goutte épaisse en vue de détecter si d'autres cas de malaria existent parmi cette communauté. M. Borsali en appelle à la population à se rapprocher des services sanitaires les plus proches dans le cas où des personnes présentent des frissons suivis de poussée de fièvre intermittente et de malaises inexpliqués non dûs à une autre pathologie, pour subir des examens médicaux. Pour l'instant ajoutera-t-il la situation ne présente pas de risque jusquelπà, ni chez la communauté universitaire ni parmi les populations de Sidi Bel Abbès. Il déclarera que régulièrement des opérations de démousticage ont été demandées par nos services mais sans suite. Pour rappel, la DSP de Sidi Bel Abbès a été informée le 7 novembre dernier au sujet d'un cas de malaria chez un Tchadien étudiant au niveau du campus de l'université Djilali Liabès. Cet étudiant après avoir passé ses vacances au Tchad, son pays d'origine est rentré en Algérie souffrant de la maladie sans qu'il le sache. Il a été admis au CHU d'Oran où il a suivi une thérapie avant de rentrer à Sidi Bel Abbès. Actuellement, il fait l'objet d'une surveillance médicale à Sidi Bel Abbès.