«La Croatie souhaite développer une nouvelle vision avec l'Algérie dans ses relations notamment dans le partenariat économique, dans le respect des choix des uns et des autres, avec une dimension politique plus intense. Nos deux pays ont beaucoup de choses à faire ensemble, dans la région plus particulièrement, qui excelle dans de nombreux domaines de développement.» Tels sont les propos de Son Excellence Marin Andrijasévic, l'ambassadeur de Croatie en Algérie, lors d'un point de presse, organisé jeudi dernier, en marge de sa première visite officielle de deux jours dans la wilaya de Béjaïa. Le diplomate croate a rencontré en plus de Hamou Ahmed Touhami, le premier responsable de l'administration locale, plusieurs autres directeurs de l'exécutif, investisseurs locaux et patronat de Béjaïa pour, dit-il, «redynamiser la coopération entre les deux pays, dont ces derniers temps était moins vivante qu'avant». De nombreuses opportunités d'échanges commerciaux ont été relevées et inscrites dans l'agenda du représentant du gouvernement croate en Algérie, dont l'ambassade a été fermée en 1995 puis réouverte en 2007, suite aux attentats de Tamesguida dans la wilaya de Médéa qui ont couté la vie à plusieurs employés d'une entreprise quant aux évolutions politiques et économiques dans le prochain avenir», dira t-il en toute modestie, avant d'aborder d'autres sujets liés notamment à la chronique de l'histoire entre l'Algérie et l'ex-Yougoslavie dans les années 70, l'Union européenne, le sport pour une éventuelle démarche pour l'organisation d'un match amical entre les deux pays participants au Mondial brésilien, etc... « J'ai encore la gorge nouée après le match du Burkina Faso auquel j'ai assisté à Blida, sur invitation du coach Vahid. Aux cotés de mon homologue burkinabé, je n'ai pas arrêté de crier one two three viva l'Algérie, au point où je me suis emporté par cette spectaculaire ambiance qui a beaucoup gêné mon voisin», confiera, l'ambassadeur croate aux journalistes. «J'ai été, à tous les niveaux, reçu avec énormément de sympathie et surtout de volonté de coopération. Je repars de Béjaïa avec confiance dans l'avenir d'une solide coopération. Je ne sous-estime pas, par ailleurs, les défis considérables que l'Algérie, ses autorités, son peuple ont pu relever en dépit des années noires que vous avez connues».