Déjà le 18 novembre dernier, répondant à l'appel de l'Unpef (Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation), de nombreux enseignants et administratifs ont tenu un sit-in devant le siège de la wilaya pour dénoncer la situation qui prévaut dans le secteur de l'éducation. Les enseignants dénoncent notamment les lacunes que comporte la loi 240/12 portant statut particulier qui modifie et complète la loi 315/08 dont pâtissent différents corps et grades du secteur, une situation qui génère, selon le communiqué émanant de cette Formation syndicale, colère et bouillonnement, dans tout le secteur éducatif de la wilaya. Toujours selon le communiqué, les contestataires ont demandé avec insistance que soient écartés tous ceux qui ne veulent pas changer les méthodes de travail, «méthodes, à l'origine directement du pourrissement de la situation qui prévaut dans les différents services, de la Direction de l'éducation et de certains établissements éducatifs». Le communiqué dénonce «le blocage qui sévit, en s'appuyant sur le règlement régissant le secteur, les solutions de raccommodages initiées pour alimenter une situation d'anarchie et de déstabilisation dans les services où chacun fait ce qu'il veut avec la bénédiction et le soutien de groupes d'intérêts ayant des liens étroits et directs avec la Direction de l'éducation». De ce fait, l'Unpef, par la voix de son bureau exécutif de wilaya, déclare refuser catégoriquement et avec force que la Direction de l'éducation de la wilaya de Aïn Defla devienne un nid de corruption et du pourrissement administratif et fait endosser à tous les tenants du secteur la responsabilité entière de cette situation où les dénonciations de certains dérapages sont tues pour protéger les auteurs de ces méfaits et leur faire l'économie des sanctions qu'ils encourent. Partant de là, le bureau de wilaya de «l'Unpef exhorte tout le personnel à se mobiliser et à se préparer à entreprendre une série d'actions de contestation qui visent à l'assainissement de la Direction de l'éducation, par l'écartement du groupe qui agit pour des intérêts personnels ainsi qu'à la levée des injustices dont pâtissent certains personnels, et ce, par tous les moyens prévus par la loi». Karim O. Khemis Miliana Un présumé baron de la drogue arrêté Lundi, en milieu d'après-midi, les forces de sécurité ont encerclé un bâtiment de la cité Es-Salem afin d'arrêter un homme âgé de 38 ans, Y. F., présumé être un baron de la drogue. Selon des témoins oculaires, l'homme recherché s'était retranché dans un des appartements de la cité. Selon des sources dignes de foi, les forces de sécurité avaient placé l'appartement sous surveillance depuis des jours parce que l'homme recherché était en cavale depuis des années et ne se présentait que rarement chez lui sachant qu'il faisait l'objet d'intenses recherches. Dès que l'information est tombée, les escouades de policiers se sont mises en mouvement sous la conduite du procureur de la République. On indique que l'homme en question, présumé être à la tête d'un vaste trafic de drogue, était sous le coup d'une dizaine de mandats d'arrêt émis par l'instance judiciaire. L'opération visant à son arrestation a duré près de trois heures parce qu'il a refusé d'ouvrir sa porte aux policiers munis d'un mandat de perquisition. Il a fallu, avons-nous appris, l'intervention d'un artisan-soudeur pour venir à bout de la porte blindée de l'appartement et qui a permis aux policiers d'investir les lieux, de procéder à la perquisition et d'arrêter le prévenu. K. O. Béjaïa Journée de colère du Cnapest élargi devant la Direction de l'éducation Plusieurs dizaines de syndicalistes du Cnapest élargi de Béjaïa se sont donné rendez-vous, hier dans la matinée, pour un rassemblement devant le siège de la Direction de l'éducation pour crier leur colère face à «la sourde oreille» de la tutelle à prendre en charge leurs revendications. A travers cette action décidée lors de son conseil de wilaya observé le week-end écoulé, le Cnapest élargi exige l'assainissement des situations financières en attente de régularisation ainsi que le paiement des 51 professeurs stagiaires et contractuels qui sont privés de leurs salaires depuis septembre 2012. Entre autres préoccupations mises en avant dans sa plateforme de revendications, la Cnapest élargi cite le manque de moyens matériel et humain dont souffrent la majorité des établissements scolaires, la non-régularisation des échelons, la régularisation administrative et financière des ingénieurs reçus au concours de 2011, l'intégration des douze PES au grade de professeur formateur. Tout en reprochant à la tutelle «le déficit et la dégradation des infrastructures, les ponctions à tort comme c'est le cas à l'école primaire Ifrane Akbou et au technicum Ighzar Amokrane», les syndicatlistes du Cnapest élargi se sont insurgés à travers une déclaration contre ce qu'ils qualifient «de gestion bien hasardeuse et désastreuse qui perdure à la direction de l'éducation».Réunis la veille en assemblées générales synchronisées pour débattre de cette situation qui prévaut dans le secteur de l'éducation et des perspectives d'action, les enseignants des trois paliers affiliés au Cnapest élargi de Béjaïa ont menacé de radicaliser leur mouvement dans le cas de «la non-prise en charge, concrète et sérieuse de leurs problèmes», ont fait savoir des responsables du bureau dudit syndicat à Béjaïa. A. Kersani BLIDA Un mort et trois blessés dans deux accidents de la circulation Un accident de la circulation survenu hier à 7 h 40 sur la RN 111 reliant les communes de Boufarik et de Chebli, dans la wilaya de Blida, a causé la mort d'un homme de 64 ans percuté par un véhicule dont le conducteur a pris la fuite. Le corps de la victime a été évacué par la Protection civile à la morgue de l'hôpital de Boufarik. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour identifier et arrêter l'auteur de cet homicide involontaire. Par ailleurs, un autre accident de la route a eu lieu lundi dernier à 16 h 25 sur l'autoroute Est-Ouest, entre Oued Djer et Boumedfaâ, faisant trois blessés qui ont été évacués à l'hôpital d'El Affroun. M. B. Boufarik Une femme découverte morte dans son domicile Dans la nuit de lundi à mardi derniers, aux environs de 22h, les éléments de la Protection civile sont intervenus au domicile d'une femme âgée de 74 ans, morte chez elle, à la cité de Boufarik, dans la wilaya de Blida, pour évacuer son corps à la morgue. Cette dernière vivait seule dans son appartement, selon des témoins. N'ayant pas donné signe de vie depuis quelques jours, les voisins ont avisé la police. Une enquête a été ouverte pour connaître les circonstances de la mort de la septuagénaire.