La wilaya de Djelfa a honoré mardi ses artistes et hommes de lettres qui se sont distingués sur la scène locale et nationale, à la faveur d'une cérémonie organisée à la maison de la culture Ibn Rochd. Initiée par la maison de la culture, dans le cadre de son programme annuel d'activités, cette manifestation vise à «encourager et promouvoir les jeunes talents dans tous les domaines de la création artistique et littéraire», a-t-on indiqué. Parmi les lauréats récompensés en la circonstance, il est à citer le poète Amdjad Mekaoui pour son recueil de poésie Un peu de silence suffit, ainsi que le romancier Abdelwahab El Aïssaoui, auteur du roman Cinéma Jacob qui a obtenu le prix Ali Maâchi. Froide comme une femelle est le titre de l'œuvre romanesque qui a valu une distinction à son auteur, Ismaïl Yabrir, alors que son homologue critique littéraire Bachir Difallah a été récompensé pour son livre intitulé La textualité et ses spécificités dans le poème Le joueur du trictrac du célèbre poète engagé Mahmoud Derwich. La Tempête du démon, un roman écrit par Khellil Hachlah, et Le vent de la solitude, un recueil de poèmes épiques versifiés par la poétesse Hamida Miloud, ont été, entre autres, les œuvres primées en cette occasion. Dans le domaine de l'histoire, la distinction est revenue à l'historien Slimane Kacem pour son livre consacré à «l'histoire de la Wilaya VI, depuis sa création jusqu'à la fin de Belounis».