Après avoir longtemps patienté, les habitants de la nouvelle ville Adda-Benada, ex-Bermadia, ont pris attache avec notre journal pour exprimer leur ras-le-bol. Leur cité est, disent-ils, carrément à l'abandon. Ils citent d'abord l'absence d'un agent de nettoiement dans les artères de la ville. A ce sujet, c'est un jeune chômeur embauché dans le cadre du filet social qui s'occupait de cette tâche, moyennant une rétribution par les habitants. Parfois, ces derniers organisaient des opérations de volontariat. Il y a lieu de rappeler que cette cité abrite essentiellement des enseignants, des avocats, des administrateurs, des fonctionnaires, ainsi que d'anciens agents administratifs en retraite. Le deuxième point noir est l'absence d'éclairage, car les sociétés sous-traitantes, chargées de la maintenance, délaissent les poteaux défectueux. Or, cette situation perdure depuis deux hivers, avec toute l'insécurité qui en découle, tant pour les travailleurs (et travailleuses) que pour ceux qui se dirigent tôt le matin vers les mosquées. Sans omettre que des hordes de chiens errants rôdent en permanence dans cette cité, sachant qu'au beau milieu de celle-ci entre la route et le périphérique, à 200 m seulement du lycée, existe un jardin d'enfants abandonné depuis belle lurette. Il n'y a ni balançoire, ni toboggan comme c'est le cas d'autres jardins à travers les diverses artères de la ville. Outre l'effondrement des plaques d'égouts qui obligent les passants ainsi que les automobilistes à faire preuve de prudence. Les habitants de la nouvelle cité Adda-Benada souhaitent que les autorités concernées leur accordent un minimum d'attention. A. Rahmane Le ministre de l'éducation à Tlemcen 39 lycées datant de 1962 seront rénovés La visite du ministre de l'Education nationale a duré le temps d'une matinée. Après avoir visité un établissement scolaire dans la daïra de Maghnia, M. Abdelatif Baba-Ahmed est revenu au chef de la wilaya où il a été accueilli par une chorale de lycéens à Mansourah. Cette brève visite avait pour objectif la rénovation du lycée Dr Benzerdjeb, cet établissement était à l'époque le plus grand lycée d'Afrique du Nord. Ce temple du savoir a failli tomber en ruine dans les années 1980. Un gigantesque glissement de terrain a provoqué de larges fissurations au niveau des semelles et des murs entièrement lézardés. Abandonné pendant des années, il été réhabilité au début des années 1990, et ce, grâce à une entreprise algérienne spécialisée dans les études de sol. L'ossature de ce bijou architectural est restée la même avec ces trois cours nord-centre et sud, et la disposition des classes et laboratoires n'a guère changé. Toutefois, il est à rappeler qu'au début des années 1990, le wali de l'époque a eu cette louable initiative. Lors de la visite de Benbouzid à Tlemcen, Zoubir Bensabane a réussi à convaincre le ministre de cette opération de sauvetage à laquelle personne n'y croyait vraiment. Une enveloppe conséquente destinée à la construction de deux CEM a été transférée au sauvetage de ce lycée qui rappelle bien des souvenirs à certains ministres de la République natifs de Tlemcen. Le ministre de l'Education a demandé aux responsables de son secteur de lui présenter un cahier des charges pour la rénovation totale du lycée Dr Benzerdjeb. Cet établissement dispose d'une grande capacité d'accueil au niveau de tout l'ouest algérien. Selon M. Abdelatif Baba-Ahmed, c'est le président de la République qui l'a instruit pour la rénovation de 39 lycées à travers tout le territoire national datant de l'indépendance. M. Zenasni Journée d'étude sur la réhabilitation du vieux bâti d'Oran Les autorités locales prônent une nouvelle stratégie L'OPGI d'Oran, principale structure chargée du suivi des chantiers de la restauration et de la réhabilitation du vieux bâti du centre-ville d'Oran, a organisé hier une journée d'étude sur cette même réhabilitation. Il faut dire que cette journée vient à point nommé tant ces derniers jours les déboires et autres problèmes liés à l'opération menée à Oran faisaient la Une des journaux locaux, entre difficultés de règlement de situations financières et risques que cela fait peser sur d'éventuels licenciements. Ainsi, parmi les thèmes devant être abordés durant deux jours ont été retenues des communications portant sur «la méthode de réhabilitation d'un centre historique, expérience à Alger», «le risque urbain et réhabilitation durable ou encore «la promotion immobilière sur une copropriété». Des bureaux d'études algériens ainsi que des représentants des sociétés ayant démarré les travaux de réhabilitation sont présents à cette rencontre à l'image des entreprises étrangères d'Italie, d'Espagne ou encore des promoteurs immobiliers algériens ayant une carte de visite appréciable. Mais ce qui était attendu, ce fut surtout les annonces du nouveau wali dont on dit qu'il entend revoir la stratégie de ce dossier de réhabilitation et restauration du patrimoine historique immobilier d'Oran. En effet, ce dernier a évoqué que le gouvernement avait consenti d'énormes fonds, soit pas moins d'un milliard six cents millions de dinars pour un quota de 60 à 100 immeubles à réhabiliter et quelque 100 milliards de dinars pour l'amélioration urbaine. Désormais et comme pour rompre avec le passé, ce dernier dira que «le gré à gré, c'est fini» et que pour les nouveaux marchés de réhabilitation avec un nouveau quota d'immeubles retenus, il y aura des avis d'appels d'offres qui seront restreints et publiés à partir du 14 janvier 2015. Des avis d'appels d'offres pour faire jouer la concurrence entre les soumissionnaires qui sont généralement des sociétés étrangères spécialisées. Pour celles qui sont déjà en place et qui ont entamé la réhabilitation de plus de 40 immeubles, nous avons appris que seulement 73 immeubles étaient couverts contractuellement et que l'installation desdites sociétés sur des boulevards et rues principales est toujours en cours d'approbation. Aujourd'hui, d'autres interventions sont prévues avec des recommandations, nous dit-on. Fayçal M. Chlef Très grave accident de la circulation Un grave accident s'est produit mardi dernier, vers 22h, sur la route reliant le site de Ouled Mohamed et la commune de Sendjas (10 km au sud du chef-lieu), quand un camion de la Protection civile roulant à vive allure a percuté de plein fouet une Clio à bord de laquelle se trouvait une famille. La mère est décédée sur le coup, la fille aînée, éjectée dans l'oued longeant la route, a été repêchée sans vie, quant au père et sa petite fille de 4 ans, ils ont été transportés à l'hôpital de Ouled-Mohamed où ils se trouvent dans un état comateux. Leur pronostic vital est engagé. Medjdoub Ali MECHERIA Un gamin de 4 ans se donne la mort par pendaison Un gamin de quatre ans de la ville de Mécheria s'est donné la mort par pendaison. II a été retrouvé étranglé à l'aide d'un tissu qu'il a passé autour de son cou, et suspendu sur une chaise dans une chambre au domicile parental. L'acte du suicide est à écarter, l'enfant s'étant vraisemblablement inspiré des dessins animés qu'il imitait souvent, nous dit-on. L'enquête de la police déterminera les circonstances de ce drame. B. Henine SIDI-BEL-ABBÈS Deux médecins condamnés pour faute professionnelle La cour d'appel de Sidi Bel-Abbès a, au début de cette semaine, condamné à un an de prison ferme, un gynécologue privé conventionné avec l'hôpital de Telagh et à six mois de prison avec sursis une femme médecin accusée dans une affaire de décès d'une parturiente qui remonte au 7 octobre 2012. La parturiente qui a été admise ce 7 octobre 2012, au niveau du service obstétrique de l'hôpital de Telagh pour accoucher a été prise en charge par le gynécologue et sa consœur. Mais, malheureusement, sa situation devenait très critique à cause d'une hémorragie. Très affaiblie après avoir perdu beaucoup de sang, elle fut évacuée en urgence vers le CHU de Sidi Bel-Abbès mais elle décèdera au cours de son transfert. Désormais, le gynécologue et le médecin se sont retrouvés sur le banc des accusés pour faute professionnelle lors de la délivrance de la parturiente. Ayant été relaxés en première instance, un appel a été interjeté par les parties civiles. Les quatre expertises qui ont été effectuées (2 à Sidi Bel-Abbès et 2 à Oran) ont mené à la condamnation du gynécologue et de sa consœur.