Les moyens de renforcer le partenariat algéro-allemand en matière d'industrie mécanique, fort déjà de la joint-venture Somatel-Liebherr, filiale de l'Entreprise nationale des matériels des travaux publics (ENMTP) d'Aïn Smara à Constantine était hier au cœur de la visite de travail de Götz Lingenthal, ambassadeur d'Allemagne en Algérie. Forte de son savoir-faire, l'Allemagne, l'un des principaux investisseurs en Algérie en matière d'équipements de travaux publics porte un intérêt de plus en plus croissant à ce secteur. Et particulièrement à la région de Constantine, laquelle, faut-il le rappeler était le fleuron de l'industrie mécanique et dispose notamment d'une importante assise infrastructurelle. En ce sens, Götz Lingenthal, ambassadeur d'Allemagne en Algérie en viste à l'Entreprise nationale des matériels des travaux publics (ENMTP) d'Aïn Smara a passé en revue avec les responsables de la société, l'état des relations bilatérales entre les deux partenaires à savoir, l'Enmtp et Liebherr. La visite d'hier a pour principal objectif, a-t-on précisé, de «passer en revue l'état des relations entre les deux entreprises, liées par une joint-venture et d'étudier les voies et les moyens d'imprimer une dynamique à la mesure des potentialités que recèlent les deux économies». Et notamment, a-t-on ajouté, de débattre de l'état d'avancement du plan d'investissement liant les deux sociétés. La sociéte mixte algéro-allemande Somatel-Liebherr a sorti son premier engin, un chargeur sur pneus type L566, en avril dernier. D'une capacité de 4m3, celui-ci fait partie d'une gamme de 7 types d'engins, dont des chargeurs sur chenilles et sur pneus d'une capacité de 250 et 360 chevaux, des pelles sur chenilles de 26 et 50 tonnes, des pelles sur pneus de 18 tonnes et des bouteurs aux normes standards Liebherr. La production passera de 166 engins en 2013 à 400 engins par an au minimum, à partir de la quatrième année, avec la possibilité de passer à 540 engins à la sixième année. L'Algérie table sur un taux d'intégration du produit de 30 à 40%. Farid Benzaïd La réalisation des équipements publics À JIJEL Des retards en série La réalisation des équipements publics accuse un retard préjudiciable. En effet, dans le secteur de la santé, la Direction du logement et des équipements publics a du mal à suivre le rythme des inscriptions. Pour preuve, les travaux de réalisation de l'hôpital 60 lits à Ziama Mansouriah, inscrit en 2009, tardent à démarrer ainsi que celui du chef-lieu de wilaya d'une capacité de 240 lits dont l'inscription remonte à quelques années, sans compter les retards enregistrés dans la réalisation d'autres structures sanitaires. ce qui constitue une contrainte de taille pour les responsables du secteur, utilisateurs de ces infrastructures, à savoir la Direction de la santé et de la population dont le responsable ne sait pas à quel saint se vouer face aux lenteurs des services de la DLEP, et les besoins pressants de la population locale, dont les malades des régions montagneuses sont soignés dans des taudis, faute de nouvelle structure sanitaire. Il convient de souligner que ce retard concerne aussi le secteur de l'éducation directement lié au vécu quotidien d'un grand nombre de citoyens. A ce sujet, on apprend que les travaux de réalisation de certains lycées, dont l'inscription remonte à 2010, n'ont pas encore démarré. Un état de fait déplorable qui constitue un facteur contraignant pour la bonne scolarité des élèves de ce palier où la surcharge se pose avec acuité. Le même constat au niveau du palier primaire, dont une vingtaine de ses infrastructures menacent ruine, telles les écoles Boumehrouk Akila à Taher, Daous Ammar à Chekfa, et les retards enregistrés dans la réception de nouveaux groupements scolaires et les classes compensatoires dans de nombreuses communes de la wilaya. Une situation qui pénalise lourdement les responsables de la Direction de l'éducation qui doivent gérer difficilement la rentrée scolaire, avec son lot de retards dans la réception de nouvelles infrastructures. Du côté de la DLEP, on se cache souvent derrière les histoires d'infructuosité des marchés publics relatifs à la réalisation de ces projets qui tarde à voir le jour. Des retards en série qui doivent interpeller les services du département de Abdelmadjid Tebboune, pour donner un nouveau souffle à une direction qui a du mal à suivre la cadence des projets inscrits. Bouhali Mohamed Cherif El ANCER La route nationale 43 fermée par des protestataires Des habitants de la localité d'Aziar, dans la commune d'El Ancer, ont fermé la route nationale 43 reliant Jijel à Constantine en signe de protestation contre la dégradation de leurs conditions de vie qu'ils jugent difficiles. Des centaines de personnes ont bloqué hier matin la circulation routière sur cette route qui connaît un dense trafic routier pour réclamer la réhabilitation de la route reliant leur localité au chef-lieu de la commune d'El Ancer sur une distance d'une dizaine de kilomètres. Ce mouvement de protestation a fortement pénalisé les usagers de la route. Les autorités locales ont pris langue avec des représentants des protestataires et se sont engagées à prendre en charge leur doléance. B. M. C. Faible couverture sanitaire à Béni Yadjis La couverture sanitaire dans la commune de Béni-Yadjis, à une trentaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya, est en deçà des attentes de la population de cette région montagneuse fort déshéritée.Le médecin exerçant au niveau de la salle de soins située au chef-lieu de ladite commune n'assure le service que durant la matinée, ce qui contraint les malades à se déplacer dans l'après-midi à Texenna ou au chef-lieu de wilaya pour se faire soigner. Un vrai parcours du combattant, notamment pour les personnes âgées qui sont obligées de se rendre à l'hôpital de Jijel avec tous les risques encourus, notamment durant la nuit dans cette région fortement boisée. De ce fait, les habitants de cette commune réclament la réalisation d'une polyclinique pourvue de tous les services et l'ouverture d'un point de garde H 24 pour mettre un terme au problème des évacuations des malades vers Jijel. B. M. C. Guelma Découverte d'un cadavre à Aïn Sandal Les éléments de la Protection civile de l'unité de Hammam N'bails se sont déplacés, le week-end dernier, à la mechta Aïn El Kton, dans la commune d'Aïn Sandal, à une trentaine de kilomètres de Guelma, où le cadavre d'un homme a été découvert. Ce sont des habitants de cette localité qui ont fait la macabre découverte. La victime est un homme âgé de 23 ans, originaire de la région. Sitôt alertés, les gendarmes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes du décès. N. Guergour CONTREBANDE Saisie d'une importante quantité de téléphones portables à Oum-El-Bouaghi Selon des sources sécuritaires, nous apprenons que les éléments de la brigade de Aïn Zitoun, une localité située à 25 km au sud du chef-lieu de wilaya, en collaboration avec leurs collègues de la compagnie de la gendarmerie d'Oum El Bouaghi, ont réussi pendant ces deux derniers jours à mettre en échec une tentative d'introduction frauduleuse d'une importante quantité de téléphones portables pour une valeur de plus de 5 millions de DA. C'est à partir d'une information, faisant état de l'existence d'un véhicule conduit par un chauffeur au comportement douteux, que l'attention des éléments de la gendarmerie est attirée ; le véhicule en question est arrêté dans un point de contrôle au niveau de la RN 32 reliant la wilaya d'Oum El Bouaghi à celle de Khenchela. Une fouille minutieuse dudit véhicule a permis la découverte d'un important lot de téléphones portables de différentes marques ainsi que des mémoires dont le montant dépasserait les 5 millions de DA. Le conducteur dudit véhicule est arrêté et la marchandise, objet de la fraude est remise par les gendarmes aux services des douanes. Les mêmes sources ajoutent que le tribunal de première instance d'Oum El Bouaghi a prononcé, à la fin de la semaine passée, une condamnation d'une année avec sursis contre le nommé S. O. âgé de trente ans assortie du retrait de permis de conduire et d'une amende douanière de 6 millions de DA. Les faits de cette affaire remontent au mois précédent lorsque des gendarmes en faction au niveau de Babar, dans la wilaya de Khenchela, ont arrêté un véhicule utilitaire avec, à son bord, une quantité importante de carburant, estimée à plus de 1 240 litres destinées à la contrebande à destination de la bande frontalière tunisienne.