Le conflit interne qui secoue le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) ne trouve toujours pas de solution. La justice a pourtant tranché en faveur des anciens membres du Conseil national. Ces derniers accusent le ministère du Travail de prendre partie avec la partie adverse. Le SNTE, Ali Chebbouti, monte au créneau. Bénéficiant d'une décision de justice qui a tranché définitivement dans la crise interne qui secoue le syndicat depuis 2003, Chebbouti a expliqué hier que le ministère du Travail refuse toujours d'appliquer cette décision. Une situation qui intrigue les membres du syndicat qui ne comprennent pas les motivations du ministère de la Justice. «Nous avons présenté tous les documents, attestant que nous avons eu gain de cause et que M. Boudjennah, qui a pris les rênes du SNTE depuis 2003 a été débouté, mais le ministère du Travail trouve qu'il ya encore des ambiguïtés», a indiqué hier M. Chebbouti dans un point de presse. Selon ce dernier, le ministère du Travail «plaide en faveur de Boudjennah comme s'il était son avocat». Chebbouti a rappelé que «Boudjennah s'est emparé du syndicat et a pris sa présidence, alors qu'il était exclu et radié des rangs du SNTE». Le SNTE compte convoquer son conseil national durant les vacances scolaires et décider des actions à prendre, à l'encontre du ministère de Travail.