Inventer, c'est bien mais trouver un partenaire pour passer du stade de l'innovation à celui de l'industrie, c'est encore mieux. C'est le défi que doivent relever les inventeurs car, avertit le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement : l'Etat ne peut venir en aide à tous les détenteurs d'idées innovatrices. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Réunis au sein du Salon national de l'innovation, les 42 inventeurs présents partagent le même souci : les entraves d'ordre matériel qui les empêchent de passer à l'échelle industrielle. A tout cela, Amara Benyounès, qui inaugurait le salon, a répondu que l'Etat à lui seul ne pouvait soutenir l'ensemble des porteurs d'idées. Il peut tout juste leur venir en aide pour la fabrication de prototypes. Ils doivent par la suite faire l'effort de trouver un partenaire industriel et le convaincre pour passer au stade de la fabrication à grande échelle. Une règle universelle, rappelait Benyounès qui a pris le temps de s'arrêter au niveau de chacun des stands du salon, placé cette année sous le slogan de «l'innovation, clef de la compétitivité». Un rendez-vous devenu une tradition à l'occasion de la Journée de l'innovation célébrée tous les 7 décembre. Une manifestation qui vise à promouvoir la recherche, le développement de l'innovation et le transfert de la technologie. Y prennent part des entreprise ayant déjà participé aux différentes éditions du prix national de l'innovation, des inventeurs détenteurs de brevets, des agences soutenant les entreprises ainsi que les pépinières des différentes entreprises. Le salon sera clôturé demain par la remise du Prix national de l'innovation pour les PME dans sa cinquième édition et le Prix national de l'invention dans sa 17e édition. Un jury s'attelle à sélectionner les entreprises méritant d'être récompensées.