La réalisation d'un réseau d'assainissement sur 24 km, la construction d'un hôpital de 60 lits, des postes pour la Gendarmerie et la Protection civile, l'ouverture d'accès et du transport scolaire pour la commune de Zitouna, un lycée et un CEM, la construction de 300 logements de type rural, l'accélération dans la réalisation de logements sociaux (50 non encore lancés et 40 lancés) pour Kenouaâ. Telles sont les lacunes relevées par la population de la daïra de Zitouna, dont la commune homonyme du chef-lieu, ex-Bessombourg, est l'une des plus anciennes du pays. Point commun entre celle-ci et Kenouaâ, le taux néant de gaz. Le directeur des mines et de l'industrie de la wilaya impute ce désavantage à des contraintes techniques, liées à la difficulté d'avoir une piste pour implantation du réseau de transport, l'étude étant déjà finalisée. La daïra de Zitouna enregistre près de 8 000 demandes de logement social, selon les dires du chef de daïra. Le programme en voie de réalisation est estimé, quant à lui, à 260 unités, selon le directeur général de l'OPGI. Le problème c'est que parmi elles 170 ont fait l'objet de 9 appels d'offres tous infructueux. Commune de Zitouna : sans gendarmerie et Protection civile Au niveau de la commune de Zitouna, où 9 195 habitants y vivent sur une superficie de 88 km2, une maison de jeunes dotée d'un dortoir de 150 lits a été inaugurée par la délégation de la wilaya. Un jardin public d'un coût de 600 millions de dinars a apporté un plus à l'une des communes les plus propres, le premier prix dans ce domaine lui a été décerné à maintes reprises, dans un passé récent, avant qu'elle ne soit supplantée par la commune de Sidi-Mezghiche. Le projet d'un lycée de 1 000/300 et de 7 logements d'astreinte, tant attendu par la population locale, accuse un retard. Lancé en mai 2013, le projet devrait être achevé dans un délai de 18 mois, mais au vu de la cadence des travaux, il se pourrait que les travaux ne s'achèvent opportunément. A la localité de Boukhzar, l'une des plus importantes de la commune, les habitants déplorent leurs lamentables conditions de vie : assainissement et éclairage public défaillants, accès difficiles aux demeures, etc. Le P/APC de Zitouna affirme, quant à lui, que ces doléances ont été déjà prises en charge, elles sont inscrites dans le cadre du programme communal 2014 à exécuter. L'élément le plus insolite dans cette commune est qu'elle reste démunie à ce jour d'une brigade de gendarmerie et d'une unité de Protection civile. Alors que le fait qu'elle soit implantée dans le massif de Collo et qu'elle dispose d'une densité forestière, doit favoriser la réalisation de ces structures dans l'immédiat. Perchée à une altitude de près de 1 000 mètres, Zitouna devrait donner des idées aux responsables du tourisme. Pour Diji Abdelghani, «L'approbation du SDAT, Schéma directeur de l'aménagement touristique, outil de développement du secteur, devra déterminer les pôles à essorer. Le 26 décembre sera proposée la troisième phase de l'étude. D'ici là on verra ! Outre cela, le privé ne s'est pas manifesté par un investissement». Quant au stade communal, concerné par une étude d'homologation à lancer par la DJS et un programme de reboisement par la conservation des forêts, dans le but de stabiliser le sol en aval du terrain touché par un éboulement de terrain, il a été suggéré à un élu la réalisation d'un complexe sportif destiné à accueillir les équipes sportives, auquel sera annexé un établissement d'accueil. Une proposition qui prendra du chemin. Commune de Kenouaâ : une polyclinique pour 7 627 habitants Dans la commune de Kenouaâ, la seconde relevant de la daïra de Zitouna, ou résident 7 627 habitants sur une superficie de 68 km2, la population peut se réjouir de la construction d'une polyclinique. Le projet 2011, inscrit dans le cadre global de réalisation de 5 polycliniques, est d'un coût qui avoisine les 85 millions de dinars. Les travaux ont été lancés le 29 novembre 2011 et ont été interrompus pendant 6 mois pour cause de fortes intempéries, la région étant connue comme la plus pluvieuse du pays. Sur les 4 lots composant le marché, 2 ont été déjà lancés. La réalisation en hauteur de logements de fonction pour médecins a été notamment critiquée par le premier responsable de la wilaya. Il a exigé le respect du cachet rural de la commune et la prise en considération qu'un médecin affecté à cette structure de santé puisse être atteint de mobilité réduite. Zaïd Zoheir OUM-EL-BOUAGHI Saisie d'une importante quantité de barbituriques et de drogue Dans un communiqué remis à notre journal par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les différents services de ladite sûreté ont, lors d'une série de descentes durant le mois de novembre de l'année en cours, procédé à l'arrestation de plusieurs personnes présumées inculpées dans différents délits, ainsi que la saisie de produits barbituriques et de la drogue. Selon des sources de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Oum El-Bouaghi, les services de police ont agit dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Dans ce cadre, plus d'une centaine de descentes ont été effectuées, visant des coins douteux et des milieux fréquentés par des désoeuvrés et autres repris de justice. Le même communiqué relate que 186 personnes ont fait l'objet d'une interpellation, une vérification systématique de ces individus a permis à la police de tomber sur une trentaine de personnes sous le coup de recherches judiciaires pour différents délits et autres vols. Parmi les personnes arrétées , il se trouve que 11 étaient en possession d'armes blanches prohibées et 9 autres personnes en possession de comprimés psychotropes et de boissons alcoolisées. Par ailleurs, le même communiqué fait état de quatre cas de foyers de moeurs légères. De son côté, la police judiciaire des mêmes services a enregistré, pour la même période 328 affaires impliquant 183 personnes dont 37 d'entre elles ont fait l'objet d'une mise en détention provisoire et des citations directes adressées à une trentaine de personnes. Comme toujours, les délits de vols viennent en pole position, avec 130 affaires impliquant 27 personnes, dont 8 sont écrouées, et trois feront l'objet d'une citation directe, suivis des cas d'agressions corporelles, entraînant des violences et des blessures, avec 97 cas où sont poursuivies 80 personnes. Pour les agressions physiques, 5 personnes sont écrouées et 13 autres compraîtront en citation directe ; les services de la police judiciaire ont eu aussi à traiter 13 affaires relatives à la drogue et aux produits barbituriques, 14 personnes sont impliquées là dessus dont 11 sont écrouées, 208 grammes de kif traité et 859 grammes de barbituriques ont été saisis lors de ces descentes. M. C. Crime à Guelma Un jeune homme mortellement poignardé à la cité Emir-Abdelkader Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années a été tué d'un coup de couteau en plein thorax, lundi dernier, à la cité périphérique Emir-Abdelkader. Le meurtre s'est produit vers 22 heures, dans ce quartier des environs immédiats de la ville de Guelma. Ce sont des riverains qui ont alerté la police, précise notre source. La victime aurait tenté de s'enfuir avant de s'effondrer à terre. Malgré son admission en urgence au bloc opératoire de l'hôpital Okbi de Guelma et les soins prodigués par les équipes de santé de cette structure, le jeune homme a succombé à ses blessures. Sitôt alertés, les services de sécurité ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce drame. L'agresseur présumé serait âgé d'une quarantaine d'années. N. Guergour Khenchela La poterie, el malhfa chaouie et le tapis de Babar à l'affiche En coordination avec la Direction du tourisme et de l'artisanat de la wilaya de Khenchela, la Chambre de l'artisanat et des métiers a organisé le Salon de la wilaya des produits de l'artisanat, à la maison de la culture Ali-Souaïhi et qui va durer toute une semaine. Cette édition new-look a vu la participation record de plus de 58 artisans venus des quatre coins du pays dans l'intention de faire valoriser leurs produits de valeur et de les faire découvrir au grand public venu en force pour savourer ces chefs-d'œuvre exposés dans les différents rayons de cet établissement culturel. Le public présent dans la maison de la culture Ali-Souaïhi n'a pas caché sa satisfaction quant aux produits exposés et a exprimé son attachement à son patrimoine culturel et civilisationnel surtout que la malhfa chaouie, le tapis de Babar et la poterie des frères Amamri ont fait la Une de l'actualité des citoyens présents sur place et séduit la grande majorité des amateurs de l'artisanat. De son côté, le président de la Chambre de l'artisanat et des métiers M. Kamel Siad a déclaré au Soir d'Algérie que ce Salon est l'un des espaces adéquats pour la promotion de ses activités et une occasion qui va permettre aux artisans de trouver des issues d'écoulement de leurs produits et de les valoriser.