Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) a organisé, hier, à l'hôtel El Aurassi un séminaire sur le développement de l'investissement en Algérie dans le domaine de l'aquaculture. Placée sous le thème «opportunités et débat», cette rencontre a été une occasion, selon le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M. Sid-Ahmed Ferroukhi, pour rassembler les différents intervenants dans le secteur et débattre des possibilités de le développer, notamment dans le segment de l'aquaculture, objet du séminaire. Il s'agit, selon ses termes, de mesures concrètes pouvant être décrétées par l'Etat pour accompagner les opérateurs (simplification des procédures d'investissement, crédits bancaires à taux bonifiés, exonérations fiscales, etc.). Le ministre, qui a écarté toute aide directe, a annoncé un nouveau programme quinquennal (2014-2018) pour valoriser le potentiel existant. «Quoique nous devions concentrer notre effort, dans une première phase, sur l'aquaculture marine dans les villes côtières avant de passer dans une deuxième phase à l'aquaculture continentale. Ce nouveau programme dont cinq projets vont être lancés dès le début de 2014 devrait permettre de passer d'une production de 100 000 tonnes à 160 000 tonnes», a-t-il déclaré. Cette activité controversée sur le plan écologique (pollution générée, recours aux antibiotiques...) n'a, ainsi, trouvé que des vertus chez les communicants. Les communications de ce séminaire auquel le ministre chargé du Développement industriel, M. Amara Benyounès, a marqué sa présence par une brève allocution d'ouverture, n'ont ainsi abordé que l'état des lieux et les perspectives d'investissements, le dispositif d'encouragement à l'investissement et les modalités de financement dans le domaine de l'aquaculture.