Le Centre de conventions d'Oran, CCO, organise, en partenariat avec le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, la cinquième édition du Salon international de la pêche et de l'aquaculture, SIPA5, du 6 au 9 novembre 2013, au Palais des Expositions. Placée sous le thème «Ensemble vers une pêche responsable et économique», cette édition constitue pour les organisateurs «une occasion privilégiée pour la promotion des activités liées à la pêche et à l'aquaculture et la valorisation des facteurs et des moyens de production en relation avec les ressources halieutiques. Il représente aussi une réelle opportunité pour les opérateurs et autres professionnels de prendre connaissance des avancées techniques et technologiques dans les domaines de la pêche et de l'aquaculture en vue de les intégrer à leurs activités pour en améliorer les performances». Plus d'une centaine d'exposants nationaux et étrangers activant dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture prendront part à cette manifestation qui regroupera les secteurs de la construction navale, la fabrication du matériel de la pêche, ainsi que la transformation des produits de la mer et les services qui y sont liés (bateaux, bureaux d'étude, etc.). Un programme scientifique diversifié est prévu durant ce salon, à travers des conférences, des forums interprofessionnels et des ateliers qui traiteront, entre autres, du développement et la valorisation de la pêche artisanale, du système d'accompagnement pour l'investissement dans les domaines de la pêche et de l'aquaculture et l'exploitation des plages d'échouage, la valorisation de la production, ainsi que l'organisation du métier. La formation, la recherche et la promotion et la valorisation des espaces aquacoles ne seront pas en reste. Des portes ouvertes sont également au programme et aborderont l'évaluation des ressources halieutiques. Les organisateurs prévoient des visites didactiques à bord du navire de recherche Belkacem GRINE au niveau du port d'Oran, avec en prime une simulation de sauvetage d'un navire de pêche par un groupe d'intervention du Service national de gardes-côtes. Amel Bentolba Relizane Des ralentisseurs à Haï El Intissar La route reliant la cité populaire Haï El Intissar vers la déviation des poids lourds, sur une distance de 2 km, connaît un trafic jamais égalé, notamment depuis sa réfection. Cette route fraîchement renforcée en béton bitumineux, longe cette importante agglomération dont la majorité des habitations sont implantées tout le long, séparées seulement par un fossé, sans trottoirs ni aucune autre mesure de sécurité. La plupart de ces maisons donnent directement sur cette route et pour certaines, le bitume de la chaussée avoisine le pas de leurs portes. Aussi, il n'est pas rare d'y voir un enfant en bas âge échapper à la surveillance de ses parents et ramper à même la chaussée ou titubant, tenant à peine debout. Plusieurs accidents ont eu lieu dans cette cité. De ce fait, la nécessité de l'aménagement de ralentisseurs sur cette route est pour le moins urgente, vu le danger qui guette quotidiennement les habitants. Cette cité est aussi dépourvue de ralentisseurs. Ici aussi le danger d'accident plane à des degrés très importants, depuis le revêtement de la route, il y a moins de deux années. Plusieurs accidents de la circulation ont eu lieu sur ce chemin faisant de nombreuses victimes, mais les autorités locales continuent à faire la sourde oreille quant à sa sécurisation, par l'implantation de dos-d'âne notamment. Une opération qui ne demande pourtant pas de grosses dépenses. Les habitants de ladite cité susmentionnée lancent un appel au premier responsable de la wilaya pour la mise en place de ralentisseurs, surtout que les risques d'accidents augmentent. Signalons que sur cette route, se trouvent trois établissements scolaires à savoir une école, un CEM et un lycée, d'où beaucoup de chérubins l'empruntent quotidiennement. A. Rahmane Aïn-témouchent Une retenue collinaire à Oued Besbès Les capacités d'irrigation agricole seront renforcées dans la wilaya de Aïn-Témouchent par la réalisation d'une retenue collinaire au niveau de oued Besbès, près de la bourgade rurale Nouadnoura relevant de la commune de Sidi Boumediene, pour l'irrigation de 130 hectares. Cet ouvrage hydrique en cours de réalisation contribuera au développement des activités agricoles au niveau de cette région qui renferme de fortes potentialités agricoles, la majorité des habitants vivant de ce secteur. Par ailleurs, cette retenue collinaire motivera les fellahs et même les jeunes de cette localité à s'intéresser au travail de la terre, seul créneau d'avenir de toute la population. Grâce à cette retenue collinaire et avec le futur barrage d'oued Berkeche, le domaine de l'agriculture attirera de nombreux investisseurs et créera nombre de postes d'emploi, ce qui permettra d'absorber le chômage qui sévit à travers cette vaste région agricole. S. B. Le secteur de la santE de Mostaganem recrute 300 postes au profit des médecins et des paramédicaux Le directeur de la santé de la wilaya a fait savoir que pas moins de 300 nouveaux postes budgétaires ont été autorisés à Mostaganem par le ministère de la Santé et de la Population. Ces 300 postes d'emploi seront pourvus avant la fin de l'année en cours. Le concours de sélection est programmé pour ce mois de novembre et sera ouvert au profit des médecins généralistes et spécialistes, des psychologues, des chirurgiens-dentistes, des pharmaciens et du corps paramédical. L'objectif de ce recrutement est de pallier le déficit en matière de dotation des organigrammes en personnels spécialisés, ces nouvelles recrues seront appelées à pourvoir, sinon renforcer le réseau des structures sanitaires de proximité à travers la wilaya, notamment au niveau des zones rurales éloignées surtout du côté des plaines du Dahra, où un manque de personnel est constaté. A. B. Oued El Abtal (MASCARA) A quand l'ouverture du nouvel hôpital aux malades ? Les citoyens de la commune d'Oued El Abtal, qui compte environ 30 000 âmes, avaient accueilli avec une grande satisfaction la réalisation du nouvel hôpital de 60 lits. Il est vrai que ceci constitue un soulagement pour cette commune quelque peu isolée. Seulement, voilà que cette nouvelle infrastructure hospitalière n'a pas encore ouvert ses portes aux malades. A Oued El Abtal, l'on s'interroge alors pourquoi il n'est pas encore fonctionnel. Rappelons que le 13 juin dernier, le précédent ministre de la Santé y avait effectué une visite en louant les bienfaits de cette nouvelle acquisition. Ceci s'était effectué en grande pompe et l'hôpital avait été baptisé du nom du chahid Amamra Habib. Côté administration, l'on évoque la sempiternelle tracasserie d'un arrêté d'exploitation. Quand la situation sera-t-elle débloquée alors ? Peut-être lors d'une éventuelle visite du Premier ministre dans la wilaya de Mascara. En attendant, les citoyens continuent à prendre leur mal en patience.