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Algérie-Mexique
Le rapprochement par le rythme
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 12 - 2013

Le groupe mexicain Grifolklor et l'orchestre andalou de l'Association des beaux- arts d'Alger ont marqué la 3e journée du 8e Festival international de musique andalouse et musiques anciennes, prévu jusqu'au 29 décembre, par la mise en valeur des similitudes existant dans les patrimoines musicaux des deux pays. Le public de la salle Ibn Zeydoun à Alger a d'abord été gratifié d'un florilège de chansons du terroir mexicain, se reconnaissant dans les rythmes ternaires du 6/8 (berouali) d'une dizaine de pièces qui faisaient retentir les sonorités folkloriques du «son jarocho», un genre musical mexicain jusque-là méconnu.
Chantant en chœur le travail des marins, la terre, l'eau, le feu, le voyage, l'amour, les oiseaux, la neige et le serpent à sonnette (métaphore du mal intentionnel), les cinq musiciens, dont une femme, ont exécuté un répertoire évoquant différentes facettes liées à la vie des petites gens en rapport permanent avec la nature.
Pablo Senties au cajon (percussion en forme de caisse) et à la quijada (mâchoire d'âne, de cheval ou de vache utilisée comme instrument de percussion), présentait chaque pièce et donnait des indications sur certains aspects en liaison avec la culture et les coutumes mexicaines.
Violeta Jarero Castillo, joueuse de jarana (petite guitare d'accompagnement), Ivan Castellano, également joueur de jarana d'un format plus grand, Pierre Campistron, à la léona (guitare basse acoustique) et Ernesto Cano Martinez, au requinto (guitare solo), se sont relayés dans des tours de chants populaires sous la résonance du timbre authentique des instruments traditionnels.
Autre instrument ayant attiré les regards, la tarima, une estrade à plusieurs ouvertures de diamètres différents, servant de caisse de résonance aux quelques zapateados (danse très rythmée exécutée avec les talons) que Violeta Jarero Castillo et Ernesto Cano Martinez ont généreusement offerts au public. La deuxième partie de la soirée a mis à l'œuvre l'orchestre andalou de l'Association des beaux-arts d'Alger, présent avec Noubet Dil dans le mode mouwal, sous la direction de Abdelhadi Boukoura, au grand plaisir des mélomanes venus nombreux apprécier les belles mélodies du terroir et les rythmes irréguliers et composés des différents mouvements de la musique andalouse. Hadith aâïchki, Koulou li ladhi manaâ ezziyara, Afnaytou wajden, Malakani al hawa, Tahia bikoum, Lach talqi, Kada houwa al massae, Rimoun ramatni, Lakaïtouha fi tawafi tassaâ ont constitué l'essentiel du répertoire savamment choisi par la trentaine d'instrumentistes, dont une dizaine de femmes, présents sur scène.
Marquée par une variation rythmique ascendante, Noubet Dil a été exécutée dans l'enchaînement des mouvements inkilab, insiraf, m'sedar, b'taïhi, derj et k'lass, avec les sonorités traditionnelles des percussions et des instruments à cordes, pour finir ensuite dans la joie et la volupté de la longa égyptienne de Riadh Sombati, «une évasion de circonstance vers un autre style de musique», selon Abdelhadi Boukoura.
«C'est vraiment une belle soirée, trois heures de pur bonheur où j'ai personnellement apprécié la présence d'un rythme typiquement algérien dans le folklore mexicain. C'est dire combien les cultures du monde s'acceptent et se parlent !» a déclaré une femme venue avec ses enfants.


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