Plus de 70 artistes peintres, représentant 37 wilayas, prennent part à la 8e édition du prix national El-Guentas des arts plastiques, ouvert samedi à la maison de la culture Ibn-Rochd de Djelfa. Pour cette première journée du concours, près de 140 toiles et sculptures ont été présentées au public, notamment les amateurs et les passionnés d'arts, dont nombreux ont pris des clichés de leurs œuvres préférées en lice pour ce grand prix ainsi que pour les autres récompenses du concours. «Une amélioration constante est enregistrée chaque année dans ce concours», a indiqué à l'APS le président de l'Union nationale des arts culturels (Unac), Abdelhamid Laroussi, à l'ouverture de cette manifestation, qu'il a également considérée comme «un moyen de mettre en lumière la force d'innovation de l'artiste algérien et de sa créativité». «C'est pour nous une opportunité idoine pour suivre l'évolution des artistes, dont plusieurs ont acquis une réputation au niveau national et dans le monde arabe, voire à l'échelle mondiale», a-t-il souligné. M. Laroussi, a, en outre, loué la bonne organisation de ce concours national, parrainé par le ministère de la Culture, qui ne «ménage aucun effort pour booster l'acte culturel, comme attesté par de telles manifestations», a-t-il assuré. Le prix El-Guentas a été créé en 2005 par la maison de la culture Ibn-Rochd de Djelfa, en vue de relever le niveau de compétitivité et créativité dans le domaine des arts plastiques en Algérie, tout en faisant la promotion de la culture locale. Selon les organisateurs, le mot «el- guentas» est un élément de la culture locale, désignant une pièce de bois en forme d'arc, utilisée pour réunir les deux piliers de la tente. C'est le point le plus haut de la tente, et il est doté d'une importance extrême dans sa fixation. D'un point de vue social, le terme «el- guentas» est le qualificatif d'un homme considéré comme le pilier de sa famille. C'est un homme de grande valeur, doublée d'une position sociale supérieure.