Au programme de la première soirée figure un spectacle de contes par Naïma Mehaïlia ainsi que la projection des deux films Le train de Bouzid de Slim et Le chasseur et l'antilope du Camerounais Narcisse Youmbi, produit par la société algérienne Dynamic art vision, dirigée par l'auteur et dessinateur, spécialisé dans le cinéma d'animation, Djilali Beskri. Les différents espaces et salles culturels de l'Office Riadh El-Feth (OREF) abriteront du 8 au 11 janvier des Journées du film d'animation (dessins animés). Intitulée l'International algérien du film d'animation (IAFA), cette manifestation, première du genre organisée en Algérie, se veut une référence aux plans national et international et s'est fixé pour mission de divertir, éduquer et aussi promouvoir la culture algérienne. L'ambition des organisateurs est d'en faire très prochainement un véritable carrefour de la création autour des thèmes de la culture, de l'économie et de la formation/recherche. Le coup d'envoi du IAFA sera donné aujourd'hui à 19h à Riadh El-Feth (El Madania, Alger). Au programme de cette première soirée figure un spectacle de contes par Naïma Mehaïlia, ainsi que la projection des deux films algériens Le train de Bouzid de Slim et Le chasseur et l'antilope du Camerounais Narcisse Youmbi, produit par la société algérienne Dynamic art vision, dirigée par l'auteur et dessinateur, spécialisé dans le cinéma d'animation, Djilali Beskri. Pour la journée de demain (9 janvier) est prévu un forum sur le thème : «Le cinéma d'animation africain et arabe : état des lieux, constats et perspectives». Ce forum, dont le modérateur est Brahim Noual, verra la participation de Mohamed Ghazala (Egypte), Nabaloum Boureima (Burkina Faso) et de Seddik Ben Yahia (Algérie). Les projections ne sont pas oubliées. Ainsi, le film français Azur et Asmar de Michel Ocelot sera projeté à partir de 16h, suivi, à partir de 17h, de la projection d'une série de courts métrages français des écoles d'animation. Le public pourra également voir, à partir de 19h, le film Zarafa de Rémi Bezançon et Jean Christophe Lie. Outre les projections quotidiennes de films, des conférences, animées par des professionnels, figurent également au programme Au-delà de son caractère reposant, ludique ou amusant, le film d'animation développe l'esprit de solidarité et aide les jeunes à l'intégration sociale. Il est également devenu un moyen d'éducation et de formation. Dans le monde d'aujourd'hui, l'animation et l'image de synthèse font partie des nouvelles technologies assimilées à l'intelligence artificielle.