Avec les mesures envisagées par le président de l'Assemblée populaire communale (P/APC), est-il possible d'espérer une éradication définitive du marché informel à Annaba ? En effet, selon les déclarations du P/APC, Annaba s'achemine, à terme, vers cette éventualité. «Le problème du foncier pour l'implantation de marchés de proximité est en passe d'être réglé. Nous avons eu des discussions avec les responsables des Domaines sur la disponibilité de terrains pour entamer l'érection par l'entreprise Bâtimétal de ces marchés. Et pour commencer, nous avons sollicité les anciens locaux de la Cofel. Ils seront cédés au profit de la commune pour les aménager en cases et les attribuer aux animateurs du marché parallèle en fruits et légumes», annoncera Farid Merabet, maire d'Annaba. La deuxième étape consiste, selon la même source, à éradiquer les marchés informels obstruant des trottoirs et qui débordent souvent sur la chaussée, notamment à El Ghezala et à la plaine Ouest. Il y a également celui, dressé anarchiquement à la cité Seybouse et qui sera concerné par l'opération d'éradication pour en faire un marché fonctionnel où seront assurés hygiène et sécurité pour les clients et les commerçants. Ceci, pour arriver enfin à programmer la réalisation de ces lieux dans les nouvelles cités de la ville, a fait savoir le premier responsable de la collectivité locale d'Annaba qui avance le chiffre de plus de 350 cases à réaliser dans ce cadre. Actuellement, ces lieux qui servent à la vente de fruits et légumes, mais pas seulement, représentent des endroits de non-droit susceptibles de créer de l'anarchie et de la violence pour des problèmes de places à occuper. Et là, c'est à qui démontre le plus d'agressivité pour s'approprier ce «droit». Démantelé plusieurs fois par les policiers du service de la sécurité publique et des arrondissements de la Sûreté urbaine, ce phénomène de marchés informels reprend quelques semaines voire quelques jours après son démantèlement. Revenant toujours à la charge, ces commerçants informels jouent au chat et à la souris avec les agents de l'ordre public.