Abachi L. - Alger (Le Soir) - Au lendemain de la tenue, le 26 de ce mois à Boumerdès, du congrès extraordinaire de l'Union pour la démocratie et les libertés (UDL), congrès dit de reprise des activités de ce parti, après 10 ans de gel, sur décision du ministère de l'Intérieur, Gourine M'Hamed, se disant président légataire de ce parti, qui s'exprimait, en outre, au nom des membres du Conseil national de l'UDL, a adressé au directeur général des libertés et des affaires juridiques du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, un communiqué dans lequel il dénonce cette rencontre et l'intronisation de Mohamed Abdiche à la tête de cette Union. Dans le communiqué dont il nous a envoyé une copie, Gourine écrit : «Ce congrès est nul, car organisé par des individus qui se sont retirés de l'UDL, après leur communiqué de presse paru sur le journal le Matin en 2002. Ils n'ont plus le droit d'organiser un congrès de l'UDL. Ils sont par ailleurs poursuivis par les congressistes du 2ème congrès qui s'est déroulé à Tipaza en 2003, au sujet des biens du parti et les bilans financiers de chaque année, depuis la création de l'UDL.» Gourine affirme que les 100 personnes qui ont assisté à ce 3ème congrès ne représentent pas 38 wilayas, «mais elles sont ramenées de l'extérieur du parti pour soutenir Abdiche dans sa démarche, et en plus, elles déclarent leur soutien à Bouteflika pour le 4ème mandat. C'est de l'hypocrisie», écrit Gourine qui demande, par le biais de son communiqué, au ministère de l'Intérieur, de prendre ses responsabilités pour appliquer la loi.