Dans la journée de dimanche dernier, un groupe de victimes dans l'affaire de vol de voitures nationales et étrangères se sont rapprochées de la presse pour interpeller le ministre de la Justice au sujet de leur statut de victimes et leur pénalisation, suite à la saisie et la mise en fourrière de leurs véhicules qui se sont avérés volés. Ces propriétaires qui se considèrent comme victimes interpellent M. le ministre de la Justice afin que cette affaire soit jugée dans les meilleures délais pour qu'ils puissent récupérer leurs véhicules ou être indemnisés. «Nous avons acheté ces voitures auprès de tierces personnes ignorant qu'elles ont fait l'objet d'un vol par ce réseau international et national de voleurs. Les documents administratifs de ces véhicules nous ont été délivrés en bonne et due forme auprès des différents services compétents. Mais malheureusement en février 2013, l'affaire a éclaté et nos voitures, pour la plupart de haute gamme, ont été saisies et remises aux services des douanes. Nous attendons depuis 12 mois l'ouverture du procès de ce réseau pour pouvoir récupérer nos véhicules, sachant que les voitures gardées pendant de longues durées ne peuvent que subir des dommages, sans oublier notre pénalisation de ne pas pouvoir profiter de nos biens. C'est pourquoi nous sollicitons M. le ministre pour intercéder auprès du tribunal compétent pour accélérer l'ouverture du procès de cette affaire. Pour rappel, en février 2013, Sidi Bel-Abbès est avisée par Interpol au sujet de 3 véhicules volés en Allemagne repérés par le GPS sur son territoire. L'enquête ouverte a donné un coup de pied dans la fourmilière. De fil en aiguille, quelque 150 véhicules haut de gamme volés à l'étranger et sur le territoire national sont signalés. Près de 90 personnes entre particuliers et fonctionnaires des daïras ont été interpellés et arrêtés et l'enquête continue à ce jour, son cours. Plusieurs véhicules ont été saisis alors que les autres font l'objet de recherche.