Bloquée par la population du village Iguer Mahdi, pendant 48 jours, l'APC d'Ath-Zikki, dans la daïra de Bouzeguène, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Tizi-Ouzou, a rouvert ses portes et repris ses activités, avant-hier, au grand soulagement des citoyens des autres villages qui ont été privés durant plus d'un mois des prestations de ce service public. Les villageois d'Iguer Mahdi, qui ont été à l'origine de cette action de protestation, exigeaient la satisfaction de revendications liées à l'amélioration de leur cadre de vie. La fin du conflit est venue suite à l'accord des pouvoirs publics de prendre en charge un certain nombre de leurs doléances exprimées par les villageois et qui vont être satisfaites dans le cadre des projets sectoriels, selon le maire qui a assuré que d'autres opérations seront réalisées dans le cadre des crédits PCD alloués à l'APC. Dans une déclaration rendue publique, les protestataires se disent globalement satisfaits des engagements pris par les pouvoirs publics. S'exprimant sur l'antenne de la radio de Tizi-Ouzou, un délégué de la population n'a pas manqué de s'excuser des désagréments causés à la population de la commune. Le prolongement judiciaire que devait suivre l'APC à ce bras de fer a été tout simplement abandonné. Smaïl Sadek Après 24 heures de captivité, le jeune Hocine Guerrouah libéré hier par ses ravisseurs Le jeune Guerrouah Hocine enlevé dans la nuit de samedi à dimanche par un important groupe armé composé d'une douzaine d'éléments au village Tizi Tzouguert, dans la commune de Maâtkas, a été libéré très tôt hier (entre 3 et 4 h), non loin de son domicile. Il convient de préciser que ce village se situe à une encablure du sinistre CW 128 longeant les maquis terroristes de Boumahni et El Maj. La nouvelle de sa libération a rapidement fait le tour de la région sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. La victime âgée de 22 ans ne s'est pas exprimée pour l'heure, se contentant de se reposer. Nous avons appris, néanmoins, d'une source crédible qu'aucune rançon n'a été payée et aucun contact n'a été établi avec ses ravisseurs. En tout état de cause, l'heureux dénouement dans cette énième affaire de kidnapping a pris le dessus sur les rumeurs et autres supputations. S. S. Béjaïa Les corps communs et les jeunes contractuels du pré-emploi investissent la rue Les corps communs et ouvriers professionnels, affiliés au Snapap des différents secteurs d'activités à Béjaïa ont réinvesti, hier matin, le terrain de la protestation à travers une marche initiée au chef-lieu de wilaya. Ils étaient quelque cinq cents travailleurs à prendre part à cette marche, qui s'est ébranlée de la Maison de la culture vers le siège de la wilaya. A travers cette «action rue», les manifestants entendent réitérer leurs revendications socioprofessionnelles, se résumant, entre autres, à la révision de leur statut, l'augmentation des salaires, le respect des libertés syndicales, la réintégration de tous les syndicalistes suspendus et l'abrogation de l'article 87 bis, écrit le syndicat autonome des corps communs dans sa déclaration. Les jeunes contractuels du pré-emploi et filet social ont également repris le chemin de la contestation en observant un rassemblement hier, devant le siège de la wilaya, pour exiger la régularisation de leur situation et leur intégration dans des postes permanents. Il convient de rappeler que les jeunes contractuels du pré-emploi et filet social de la wilaya de Béjaïa ont initié, ces derniers mois, plusieurs rassemblements de protestation pour réclamer l'intervention des pouvoirs publics. L'écrasante majorité de ces protestataires cumulent entre 3 et 4 années de travail dans différents services de l'administration. «Les jeunes contractuels vivent dans une angoisse permanente. Une fois le contrat expiré, de nombreux jeunes se retrouvent au chômage, sans aucun droit», se plaignent les manifestants. A. Kersani Des dizaines de personnes réclament un statut de victime du terrorisme Plusieurs dizaines de personnes originaires de la wilaya de Béjaïa, victimes de la barbarie intégriste durant les années 1990, se sont retrouvées hier au niveau de la salle de l'Unfa pour réclamer, une fois de plus, de l'Etat algérien «un statut de victime du terrorisme». «J'étais gravement blessé dans une explosion d'une bombe dans l'exercice de mes fonctions comme chef de train dans les années 1990 mais à ce jour on me refuse toujours le statut de victime de terrorisme», s'est indigné un participant à la réunion originaire de Souk Oufella dans la région de Sidi-Aïch. Comme notre interlocuteur, ils sont quelque 600 personnes à travers la wilaya de Béjaïa à revendiquer vainement depuis plusieurs années un statut de victime du terrorisme. Lors de la même rencontre de ce samedi au siège de l'Unfa, les participants ont procédé au renouvellement de l'association des victimes du terrorisme de la wilaya de Béjaïa. A. K. 3e EDITION DES JOURNEES DU MADIH À BLIDA Des plateaux à la hauteur de l'évènement L'association El Motribia de Blida organise à partir de demain jusqu'à vendredi prochain à la salle de conférences de la wilaya de Blida la troisième édition du Madih. Des plateaux à la hauteur de l'évènement ont été concoctés par les organisateurs pour retremper le public dans l'ambiance spirituelle et cultuelle sachant que ce genre musical a beaucoup d'adeptes. C'est ainsi que l'assistance pourra apprécier les sublimes voix de la troupe Nassime El Oula de Blida sous la direction du mounchid Farès Zoheir, l'excellente exécution musicale et vocale de l'association El Bachtarzia de Koléa ainsi que celle de l'association El Djenadia de Boufarik. Cette première soirée sera clôturée par le talentueux interprète du malouf, le chanteur Abbès Righi. La deuxième soirée verra la participation de l'association El Othmania de Ténès et celle d'El Balabil de Constantine avant que les voix prometteuses du chanteur Abar Hamza et de la chanteuse Yanel Akab, tous les deux issus de l'association El Motribia, ne terminent ce deuxième jour de la cérémonie. Quant à la clôture, les organisateurs ont jeté leur dévolu sur la troupe El Assala de Nedroma, une association qui affectionne particulièrement les qaçaïde dédiées aux louanges du prophète Mohammed que le Salut de Dieu soit sur Lui. Avant le passage du grand chanteur Brahim Hadj Kacem de Tlemcen qui aura l'insigne honneur de clore cet évènement artistique, l'association El Motribia, organisatrice de cette édition, donnera une prestation musicale sous la houlette du musicologue Noureddine Longo. Il est à noter que plusieurs hommages seront rendus à des figures artistiques de la ville de Blida à l'image de Abderrahmane Sameti et du défunt Mohamed Zenikhri, ancien président d'El Motribia. Mohamed Belarbi La RN12 fermée de nouveau à El-Kseur La route nationale n°12, reliant la wilaya de Béjaïa à celles de Tizi-Ouzou, de Bouira et d'Alger, a été fermée à la circulation, hier, à l'entrée de la ville d'El-Kseur. L'axe routier a été fermé par les habitants du quartier du 1er-Novembre d'El-Kseur qui réclament le lancement des travaux d'aménagement au niveau de leur cité. L'infernale manifestation de fermeture de route a, une nouvelle fois, occasionné beaucoup de désagréments aux nombreux usagers de cet important axe routier dans l'indifférence totale des pouvoirs publics. A. K. CHERCHELL Foule nombreuse aux funérailles du député Benmekhlouf Avant-hier, des centaines de personnes ont accompagné à sa dernière demeure, le député à l'APN, Kamel Benmekhlouf, décédé des suites d'une longue maladie. Feu Benmekhlouf, âgé de moins de 50 ans, fut président de l'UNPA de Tipasa, puis député membre de l'APW et enfin député membre de l'APN. On pouvait remarquer lors de l'enterrement, la présence des membres de l'APW de Tipasa et de plusieurs membres de l'APN, ainsi que des autorités civiles et militaires de la wilaya de Tipasa, à l'instar du wali de Tipasa, du directeur de la Sûreté de wilaya et du colonel de la gendarmerie nationale de Tipasa.