Le président du MPA, Amara Benyounès, considère dans sa mise au point publiée dans notre édition d'hier, que les propos rapportés, dans l'article paru dans l'édition du 16 février 2014, du Soir d'Algérie, sous le titre «Tout en blanchissant Saïd Bouteflika, Amara Benyounès accable Saâdani», sont approximatifs et/ou erronés. Il convient de rappeler au ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement qui a précisé qu'«Il n'était pas dans mon intention d'accabler qui que ce soit et encore moins Saâdani», que le journaliste du Soir d'Algérie, et non pas collaborateur, Mehdi Mehenni, n'a pas jugé de vos intentions mais s'est simplement référé à vos déclarations. Afin de rafraîchir la mémoire de l'invité du forum du quotidien arabophone Echourouk, voici quelques extraits de l'article paru en date du 15 février, dans le même journal : «Après avoir affirmé (Amara Benyounès ndlr), que l'homme politique (Saâdani ndlr), est seul responsable de ses propos, il a certifié que c'est une tentative d'un naufragé (Saâdani ndlr), qui s'accroche à une bouée de sauvetage, en faisant allusion à la crise que connaît la maison FLN». Pis encore, dans les colonnes du même quotidien arabophone, il est souligné : «Parlant en connaissance de cause, et s'adressant au SG du FLN, le président du MPA a indiqué : Saâdani est l'enfant du système, qu'il nous dise alors, comment il a rejoint le FLN, quel chemin a-t-il pris et quelle influence a-t-il pour être arrivé à la tête de ce parti». Si ce qui a été jusque-là avancé ne semble pas convaincre Amara Benyounès, il y a lieu d'ajouter cette phrase assassine tenue par lui-même et rapportée par Echourouk : «Les attaques du SG du FLN contre les services de renseignements et leur chef le général Toufik, visent réellement la personne d'Abdelaziz Bouteflika». Le président du MPA, qui a dû être rappelé à l'ordre, d'où sa mise au point, doit certainement se souvenir qu'il a aussi tenu ces propos : «Les accusations portées par Amar Saâdani contre le général Toufik, le présentant comme l'architecte du mouvement de redressement au sein du FLN, ne reflètent que son échec à unir les rangs du parti ». Maintenant, c'est à l'opinion publique de juger si vous avez accablé Amar Saâdani ou non. Enfin, et pour faire le point sur ce que vous vous êtes empressé d'avancer dans votre mise au point en affirmant : «je n'ai donc jamais suggéré qu'une force occulte instrumentalisait Saâdani comme voudrait me le faire dire votre journaliste dans ses commentaires tendancieux», soyez rassuré M. Amara Benyounès, le journaliste du Soir d'Algérie s'est simplement posé la question puisque vous avanciez : «Ni Bouteflika, ni son frère Saïd ne sont derrière lui, encore moins l'ont chargé de s'attaquer au département du renseignement». La question de savoir, s'il y a un autre courant au pouvoir qui agite Saâdani puisque vous affirmez qu'«il n'y a aucun conflit entre la Présidence et l'institution militaire». Une question des plus légitimes, dans notre mission d'informer l'opinion publique, que nous assumons d'ailleurs, et que nous avons pris le soin de ne pas la mettre entre guillemets.