Las de frapper vainement à toutes les portes des autorités locales et wilayales, et même aux ministères, sans suite favorable, les habitants de la ferme Bentata, dans la commune de Sidi Safi, rattachée à la daïra de Béni-Saf, ont jeté leur dévolu sur la presse locale pour faire entendre leur voix et tirer la sonnette d'alarme sur leur situation et surtout leurs vies qui sont menacées par l'électrocution. Ces pères de familles, par le biais d'une lettre adressée au chef de l'exécutif, attirent l'attention des hauts responsables de l'Etat algérien pour soulever le problème d'électricité dont sont menacés les membres de leurs familles. En effet, deux lignes électriques l'une de 220 volts et la seconde de 420 volts survolent leurs habitations. Le champ électromagnétique est senti par ces personnes. A chaque fois que le vent souffle, les familles ne sont jamais tranquilles et craignent que les câbles chutent sur leurs habitations et causent des dégâts humains et matériels importants. Interrogé sur la véracité de ces déclarations, un responsable au niveau de la Direction des mines et de l'énergie de la wilaya d'Aïn-Témouchent les a confirmées. «C'est vrai. Sept familles vivent dans un couloir de passage de deux lignes électriques à haut risque, le champ électromagnétique est senti sur les boucles d'oreille en métal des femmes qui les portent, ainsi ces familles ne doivent pas rester sur ce lieu car elles sont exposées au danger de mort.» Le représentant de ces familles en danger M. Benzid déclara : «Nous nous sommes installés sur cette terre depuis les années 1980, on pratique l'élevage, les habitants n'ont pas d'électricité, on a écrit à tous les responsables de la commune qui se sont succédé, au wali et au ministre mais aucune suite favorable à nos doléances. Nous demandons des logements dans le cadre de l'habitat rural sur la parcelle de terres agricoles mitoyennes, loin de ce risque qui guette nos familles à longueur de journée.» S. B. SIDI-BEL-ABBÈS Vol de plus de 3 kg d'or dans une bijouterie Un bijoutier de la ville de Sidi-Bel- Abbès a eu l'amère surprise en découvrant que trois kilogrammes d'or avaient disparu de son magasin. Selon le communiqué de la cellule de la Sûreté, quatre malfrats se sont infiltrés du 1er étage de l'habitation où se trouve la bijouterie et ont percé un trou dans le mur par lequel ils sont entrés. Ils se sont emparés de ladite quantité d'or sans éveiller les soupçons du voisinage, avant de disparaître. Mais c'était sans compter sur les limiers de la police, qui, en deux jours, ont élucidé l'affaire en identifiant les voleurs avant de les arrêter. Déférés devant le procureur de la République de Sidi-Bel- Abbès, les quatre individus ont été écroués. A. M. DERAILLEMENT DU TRAIN TLEMCEN-ORAN 5 blessés graves Dans la soirée de samedi dernier, les alentours de l'hôtel Résid à la sortie de la ville de Sidi-Bel-Abbès ont été le théâtre d'un drame qui a fait cinq blessés graves lorsque l'autorail, assurant la liaison entre Tlemcen et Oran via Sidi-Bel-Abbès a violemment percuté un camion. L'intensité du choc a fait dérailler plusieurs wagons de l'autorail. Le conducteur du train, son assistant et deux voyageurs ainsi que le chauffeur du camion ont été gravement blessés. Ces derniers ont été évacués vers le CHU de Sidi-Bel-Abbès. Les dégâts importants sur le train et le camion ont été enregistrés sans oublier la voie ferrée qui a été coupée pendant quelques heures à la circulation. A. M. 38 arrestations en 48 heures La Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès s'est largement déployée durant le weekend dernier à travers les points sensibles de la ville et a arrêté 38 personnes pour différents délits. Neuf d'entre elles pour ivresse et troubles à l'ordre public, sept pour coups et blessures volontaires, cinq pour port d'armes prohibées, onze pour vols multiples, trois pour détention de drogue, une pour conduite en état d'ivresse et deux qui étaient recherchées dans le cadre d'affaires délictuelles. A. M. ORAN Le procès des faux bacs aujourd'hui Après un premier report en date du 27 janvier 2014, décidé en commun accord avec la défense, en raison de l'absence de plusieurs personnes, le procès de l'affaire des faux bacs devrait être traité aujourd'hui devant le tribunal d'Oran. Pas moins de 123 personnes figurent sur la liste des accusés dont la plupart comparaîtront libres, entre «vrais-faux» étudiants (dans les facultés de droit, sciences éco et médecine notamment), fonctionnaires de l'administration universitaire et autres intermédiaires. Seule une personne était jusque-là sous mandat de dépôt dans cette affaire, un élu et en même temps cadre à l'université, la majorité des concernés, entre étudiants, cadres de l'éducation et de l'université et intermédiaires, sont soumis depuis plus de 8 mois au contrôle judiciaire. Une seconde personne est sous mandat de dépôt, un certain B. Boumediene, extradé d'Espagne récemment suite à un mandat d'arrêt lancé contre lui par Interpol. L'accusé serait un intermédiaire, chargé de «racoler» des clients pour les faux diplômes universitaires. Deux chefs d'inculpation sont retenus : usage de faux pour les étudiants ayant utilisé un faux bac et un relevé de notes falsifié pour accéder à l'université et pour les autres, faux et usage de faux pour avoir réalisé et permis la falsification de documents. L'affaire dite des faux bacs a éclaté il y a un an, suite à une dénonciation à l'encontre d'étudiants de la faculté de médecine, qui y ont accédé grâce à de faux bacs et de faux relevés de notes. L'enquête, menée par la gendarmerie, a révélé l'implication des enfants d'avocats connus à Oran, des fils et filles de médecins et de hauts responsables de l'Etat. Amel Bentolba TIARET Une femme écrouée pour escroquerie Agissant sur une plainte déposée par cinq citoyens à l'encontre d'une femme impliquée dans une affaire d'escroquerie, les éléments de la police judiciaire ont réussi à mettre la main, en fin de semaine, sur la mise en cause avant de la présenter devant la justice. Agée de 44 ans, cette dernière a en effet escroqué ses victimes dont quatre résidantes à Aïn D'heb et une cinquième au chef-lieu de wilaya en leur offrant son aide dans tous les domaines telle à titre d'exemple , l'acquisition de véhicules neufs par facilité. Celle-ci est allée même promettre de surcroît des fiches communales que l'on octroie généralement aux anciens moudjahidine pour l'accès aux multiples avantages. Parmi les victimes, figure également un docteur vétérinaire auquel elle a promis un lot de terrain à usage d'habitation d'une superficie de 1 000 m2 contre une somme de 300 millions de centimes sous prétexte qu'elle a des connaissances dans ce secteur. Selon un communiqué émanant du service de la police judiciaire de la wilaya de Tiaret, grâce à ses fausses promesses, la femme escroc qui disparaît à chaque acte qu'elle commet, a pu soutirer à ses victimes, un montant de plus de 700 millions de centimes. Présentée le 20 février dernier devant le procureur pour répondre des chefs d'inculpation qui lui sont reprochés, la mise en cause a été mise sous les verrous.