Babylone, une des sept merveilles artistiques d'Algérie ? Des milliers de fans sont venus à son concert au grand chapiteau du Hilton d'Alger, malgré le prix du billet oscillant entre 1 500 DA et 2 500 DA. Tout auréolé de ses prix de la meilleure chanson avec Zina et du meilleur groupe à la première édition des Algerian Music Awards, Babylone a le vent en poupe. Son super tube Zina, on l'entend partout. Fondé en 2012, le groupe algérois essaye d'apporter un son nouveau à la musique algérienne avec un mélange réussi entre sonorités algériennes et occidentales, avec un style musical original appelé le Dziri Style, mais défini à l'estranger comme entrant dans le cadre de la World Music. En «amateurs», Rahim, Amine et Ramzy font de la musique ensemble depuis 2011, en écrivant leurs textes et composant leurs chansons eux-mêmes. Amine Mohamed Djemane est dentiste dans la vie. Rahim El Hadi est spécialiste en génie des logiciels. Les deux sont originaires de Gouraya, près de Cherchell (Tipasa). Originaire lui de Constantine, Ramzy Ayadi est spécialiste en génie des logiciels tout comme Rahim El Hadi. «Ma première inspiration... c'est ma propre histoire. J'ai écrit cette chanson comme cela, spontanément, inspiré par mon vécu et ce que vivent tous les jeunes Algériens avec leur... petit amour (rire). Ce sont des chansons tristes, ma propre manière de m'exprimer et de me soulager en même temps», avait répondu Amine Mohamed Djemane à une question d'une journaliste d'une radio française. Parmi les succès du jeune groupe figurent les titres Lehmam, Bekkitini, Kahlet Laâyoun et Briyya. Le concert de vendredi au chapiteau du Hilton entre dans le cadre du «Babylone Tour-Samsung/Night Life». Le nom du groupe, c'est une référence aux jardins suspendus de Babylone, une des sept merveilles du monde antique.