Le problème de commercialisation du miel a incité à formuler la proposition de création d'un marché destiné à la collecte, au traitement et à l'écoulement de ce produit. C'est sur la base des propos du président de l'Association des apiculteurs de la wilaya de Skikda, Kouti Hichem, selon lesquels la défaillance dans le circuit de vente est toujours d'actualité, situation qui a poussé beaucoup d'apiculteurs à stocker des quantités impressionnantes, au minimum 100 quintaux. La création d'un marché du miel sera soumise à une approbation dans le cadre du Calpiref, selon les recommandations du wali. Au préalable, il sera procédé à identifier un terrain, de préférence de nature domaniale, en concertation avec les professionnels. Comme déjà rapporté, l'objectif recherché est de permettre la collecte, le traitement et l'écoulement de ce produit tant vénéré par les populations. La localisation d'un lieu destiné à ces volets aura ainsi à établir une relation régulière entre clients et vendeurs. Déjà, l'initiative du Salon du miel, qui en est à sa deuxième édition, a permis la mise en place de ladite relation. Selon les informations recueillies auprès des services agricoles, l'année 2013 a enregistré une production apicole de l'ordre de 6 100 quintaux, ce qui est en hausse par rapport à l'année écoulée où l'on avait inventorié 4 100 quintaux. Le nombre d'apiculteurs a atteint, quant à lui, les 3 300. On y compte même de la gent féminine. La proposition a, faut-il le rappeler, couronné les travaux de la séance de travail organisée dans le cabinet du wali. En présence des chambres professionnelles, les offices de l'agriculture, les fermes-pilotes, les coopératives apicoles, les associations activant dans le domaine et les fellahs, la rencontre se voulait comme un cadre de coordination et de concertation. Celle-ci a été une aubaine pour les gens du métier d'exposer les contraintes auxquelles ils sont confrontés. Parmi elles, il convient de citer l'irrigation du périmètre Saf-Saf, l'approvisionnement sélectif et inopportun des engrais de la part de la société basée à Arzew, la non-régularisation des lauréats de l'édition 2013 de la fête de la fraise, l'ouverture des pistes au profit des agriculteurs. Concernant le dernier point, les représentants de la Conservation des forêts de la wilaya de Skikda ont indiqué que dans le cadre du quinquennat 2010-2014, 239 km de pistes ont été ouvertes et 295 km aménagées. Les mêmes intervenants précisent qu'au titre de l'exercice 2014, 50 km de pistes seront ouvertes et 80 km aménagées, dans le cadre des PSD. Il est à noter que Skikda présente un paradoxe. Un de plus. Les résultats obtenus ne cadrent pas avec les potentialités agricoles (l'existence de 15 établissements de multiplication de semence, la contribution de la wilaya à hauteur de 50% dans la production à l'échelle nationale de la tomate, l'abondance de la production apicole et oléicole...). Zaïd Zoheir Saisie de 2 kg de drogue et d'1 million de dinars La brigade des stupéfiants de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Skikda a mis fin aux agissements de l'un des plus dangereux dealers, âgé de 40 ans et résidant dans la cité des Frères-Saker. Agissant sur information, selon laquelle l'individu commercialisait quotidiennement de la drogue douce au niveau du quartier où il habite et procédait à la cacher dans son domicile, les enquêteurs, munis du mandat de perquisition, se sont introduits dans la demeure et ont pu y découvrir ceci : 2 kg de cannabis, 25 psychotropes, deux couteaux servant à sectionner les joints et 1 million de dinars, le tout enfoui dans une armoire en bois destinée aux effets vestimentaires. Le dealer a été arrêté dans l'appartement de son oncle à la cité Aïssa-Boukerma, caché sous une banquette et soigneusement dissimulé sous un amas de literie. Présenté devant le procureur de la République, le dealer a été écroué pour détention de drogue et de psychotropes d'une manière illégale aux fins de commercialisation. Z. Z. Guelma Des embouteillages paralysent les principales artères de la ville Un flot interminable de voitures sur les principales artères de cette ville a provoqué d'énormes désagréments aux habitants. Désormais, les embouteillages font partie du quotidien des automobilistes de Guelma. Ils sont aussi bien connus que mal vécus, même par les riverains. Les plus grands bouchons se forment aux boulevards Souidani-Boudjemaâ et 1er-Novembre, à la rue Mohamed-Debbabi, et au niveau du lieudit Bab Skikda à l'entrée du marché du boulevard du Volontariat. Ces bouchons s'étalent en plein centre-ville sur des dizaines de mètres. Le trafic ne redevient finalement fluide qu'en fin d'après-midi, et cela en dépit de la présence à longueur de journée des agents de police chargés de la surveillance de la voie publique. Une source proche de la Direction du transport de la wilaya a révélé cette semaine qu'un projet d'un nouveau plan de circulation dans la ville de Guelma a été initié ces derniers mois par les autorités locales, pour remédier à cette situation. Il s'agit d'une décision salutaire pour désengorger les principaux accès au centre-ville. Les spécialistes chargés de cette mission se sont appuyés sur une étude approfondie des déplacements des automobilistes en ville, basée sur un audit, indique la même source. Noureddine Guergour JIJEL Le chemin de wilaya 147 fermé par des citoyens en colère Les habitants de la localité de Faza, relevant de la commune d'El Kennar, ont procédé, hier matin, à la fermeture du chemin de wilaya 147 reliant la daïra de Chekfa à la commune d'El Kennar, en signe de protestation contre l'inondation des quartiers de leur localité. Tôt le matin, une centaine de citoyens ont barricadé ladite route à l'aide de troncs d'arbres et de grosses pierres pour s'insurger contre l'inondation de nombreux quartiers de leur localité due aux fortes précipitations qui se sont abattues sur la région ces dernières 48 heures. Selon l'un des animateurs de ce mouvement de protestation qui a paralysé le trafic sur ce chemin de wilaya qui enregistre une forte circulation, cette inondation est provoquée par l'obstruction des avaloirs par un opérateur économique émirati qui a construit un mur de clôture d'un dépôt de stockage pour les terminaux. Bouhali Mohamed-Cherif EL TARF Suicide d'une femme âgée de 26 ans La ville de Chebaïta Mokhtar s'est réveillée, hier matin, par la nouvelle macabre du suicide d'une jeune femme âgée de 26 ans. En effet, la femme en question, répondant aux initiales de F. TH. mère de deux enfants en bas âge et mariée à un gendarme, s'est pendue avec une corde dans la cuisine de son appartement situé dans la cité Selmi. Le corps inerte a été transféré vers la morgue de la polyclinique de Dréan par la Protection civile. La gendarmerie a ouvert, par ailleurs, une enquête pour connaître les circonstances exactes de ce drame.