Des observateurs étrangers suivront le déroulement des élections présidentielles du 17 avril 2014, a annoncé le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ahmed Adli, lors de la tenue, hier mercredi à Annaba, du séminaire régional relatif à l'organisation matérielle de ces élections. Ont pris part à ce séminaire qu'a abrité la salle de l'APW, le wali d'Annaba, Mohamed Mounib Sandid, les directeurs de la réglementation et de l'administration générale (DRAG) et les chefs de daïra des huit wilayas participantes. Intervenant à l'ouverture des travaux, le SG du ministère de l'Intérieur a invité les présents à l'application stricte du règlement, en «observant une neutralité et une transparence» dans leurs tâches, qui consistent à une «organisation matérielle du scrutin». Il dira, par ailleurs, que le ministère a déjà imprimé deux guides destinés aux électeurs et aux candidats alors que le troisième, destiné aux encadreurs, est sous impression. Comme il fera savoir qu'un document contenant la loi électorale a été confectionné à la même occasion. Pour le même responsable, et après la révision des listes électorales, tous les électeurs doivent recevoir leurs cartes, et ce, avant le 9 mars courant. Evoquant les attroupements de personnes à l'intérieur des établissements scolaires, le secrétaire général du ministère a souligné que le jour du scrutin, les chefs de centre sont tenus d'assurer la sécurité des électeurs et des urnes, «quitte à recourir à la force publique en cas de nécessité», a-t-il précisé, sans oublier de demander aux participants de «sensibiliser les électeurs pour l'accomplissement de leur devoir». Mais devant une crise de logement, du chômage, la cherté de la vie, une jeunesse livrée à elle-même, la généralisation de la corruption, les passe-droits, il est peu probable que les citoyens soient nombreux devant les urnes, relèvent des observateurs de la vie politique nationale.