«Aucune interpellation et aucun dépassement n'ont été rapportés à l'attention des membres de la Commission nationale de supervision de l'élection des présidentielles du 17 avril prochain.» C'est ce qu'a déclaré le président de ladite commission M. Brahmi Lachemi lors de la rencontre qui a eu lieu hier, au Palais des Nations. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Trois conférences portant sur le rôle de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril 2014 ont été hier au centre d'une rencontre organisée par la Commission au Palais des Nations. Les conférences portaient notamment sur le rôle de la commission et son travail le jour du scrutin. Le président de la commission M. Brahmi Lachemi a tenu à préciser «qu'aucun dépassement ou incident n'ont été enregistrés durant la période de collecte des signatures», rappelant que «la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril prochain interviendra seulement à la demande ou à l'interpellation faite par un des candidats ou ses représentants». M. Brahmi Lachemi a également indiqué que «dans le cas où la Commission est saisie, cette dernière procédera à une enquête pour déterminer ou prouver s'il y a réellement des dépassements et si ces derniers sont prouvés, le parquet général sera saisi». Le président de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril prochain a fait savoir que des représentants de la commission entameront leur travail à compter de ce jeudi respectivement à Marseille, à Paris, à Washington et à Tunis et que la commission dispose de 96 sous-commissions. Il est à rappeler que les membres de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril 2014 ont été installés en janvier dernier. Présidée par Brahmi Lachemi, la Commission de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril 2014 a été créée par la loi organique 12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, notamment son article 168, alors que l'organisation et le fonctionnement de celle-ci ont été fixés par le décret présidentiel 12-68 du 11 février 2012. Un nombre de 362 magistrats de la Cour suprême, du Conseil d'Etat, des cours et tribunaux ont été désignés conformément au décret présidentiel 14-09 du 17 janvier 2014, note le même communiqué, ajoutant que le pourcentage de la représentation féminine dans cette commission est de l'ordre de 30%.